mercredi 28 octobre 2015

JK Rowling annonce une suite à la série !

Huit ans après le dernier tome de la saga, J.K. Rowling a coécrit une pièce de théâtre en deux parties intitulée "Harry Potter et l’enfant maudit", qui sera jouée à Londres à partir de l'été 2016. Rien de neuf ici. Mais vendredi, la Britannique a dévoilé une information essentielle pour les fans sur son compte Twitter : "Donc maintenant vous savez que ce n’est pas un prequel. Harry Potter et l’enfant maudit se déroule 19 ans après !"
Ce n'est pas tout. Le site officiel de la pièce comporte désormais un synopsis qui nous en apprend plus sur l’intrigue :

"Ce n’était déjà pas facile d’être Harry Potter mais c’est encore plus difficile maintenant qu’il travaille au ministère de la Magie, qu’il est marié et qu’il a trois enfants. Harry est aux prises avec un passé qui ne veut pas disparaître, et son plus jeune fils Albus doit lutter avec le poids d’un héritage familial qu’il n’a jamais voulu. Alors que le passé et le présent se mêlent de façon inquiétante, le père et le fils apprennent la pénible vérité : parfois, les ténèbres viennent d’endroits insoupçonnés."

Un résumé qui donne encore plus de questions que de réponses... Le casting de cette pièce en deux parties, qui sera mise en scène par le scénariste et dramaturge Jack Thorne, doit encore être annoncé mais les tickets seront en vente dès le 30 octobre.

Article de l'Obs

Ce n'est pas la 1ere fois que je parle des nouveautés Potter, la dernière fois c'était sur ses spin-off : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/09/pottermore-des-nouveautes-dans-lunivers.html  

dimanche 25 octobre 2015

Celle qui sentait venir l’orage


Couverture de Celle qui sentait venir l'orage

Auteur : Yves Grevet

Prix : 17E

Edition : Syros
Résumé
1897, au nord-est de l'Italie. Frida, une adolescente de quinze ans, fuit sa région natale en diligence. Ses parents, qu'on accuse de crimes odieux, ont été pendus deux jours plus tôt. La foule réclame à présent la tête de celle qu'on surnomme "la fille des démons". Frida espère pouvoir trouver refuge dans la demeure du docteur Grüber, à Bologne, un médecin réputé qui semble fasciné par son cas.

Mon avis
Nos auteurs ont du talent mais je déplore de le dire si peu souvent. C’est ma faute d’ailleurs, je suis toujours plus attirée par les livres américains que les parutions françaises. Moins de promo, moins de place en librairie et donc moins de lecteurs. Heureusement, pour moi, il y a mes deux adorables libraires qui me conseillent et me font découvrir ces auteurs français si talentueux. Je leur doit mon coup de cœur pour Les Fiancés de l’Hiver, par exemple. Même si pour ce livre, je n’ai pas eu un véritable coup de cœur, je dois dire que j’en ai été très enchantée alors que ce n’est absolument pas mon genre de lecture habituel : fuite, médecine de la toute fin du siècle, enquêtes… Et pourtant, j’ai accroché ! D’un côté, comment ne pas le faire avec une plume pareille ?
1897 et pourtant, à Commacchio, on se croirait revenu au Moyen-âge. Frida et ses parents vivent dans les marécages à l’extérieur de la ville parce que son père est considéré comme un meurtrier voire même un démon. Exclus de la société, ils vivent reclus bien que détesté jusqu’au jour où des voyageurs qui passaient dans ces marais disparaissent. Une enquête est ouverte et vite bouclée : ils seront pendus. Frida, grâce à son amie, fuit la ville et se réfugie chez une connaissance d’Isabella. Or, le docteur Grüber semble manifester une fascination malsaine pour Frida.
Le récit démarre immédiatement : Frida est en fuite dans une voiture et craint de se faire démasquer. Au fil et à mesure du voyage, elle se remémore son enfance et divers épisodes qui ont marqués son adolescence. Cette partie, et la seconde, qui narre le séjour chez le docteur Grüber m’ont réellement enchantées. J’étais fascinée et entièrement plongée dans le récit des aventures de Frida. Je compatissais à ses malheurs, j’avais peur pour elle, j’étais intriguée par les cachotteries du docteur. Bref, osmose avec Frida ! Puis est venue la dernière partie, un peu moins passionnante parce que centrée sur la résolution de l’enquête. On comprend très vite le pourquoi du comment et, mis à part, le petit épisode qui a tout déclenché (on pourrait refaire le monde avec des « et si »), je trouve que cette dernière partie n’aurait pas dû être autant développée. Pour autant, cela demeurera mon seul reproche ; assez minime, reconnaissons-le. Parce qu’Yves Grevet n’est pas un auteur amateur et cela se sent : on s’attache immédiatement à Frida et on ressent ses émotions, son intrigue est prenante et son cadre travaillé. Entre frisson, révolte et attachement, le lecteur est aussi balloté qu’elle dans ses aventures. Et jusqu’à la dernière ligne, on est en communion avec la protagoniste. Grevet est même parvenu à me faire ressentir de la nostalgie quand j’ai refermé le livre alors qu’il ne s’agissait pas d’une série que je suivais de longue date ! Preuve de la force d’attachement que l’auteur est capable de créer. Sans compter que les thèmes abordés, outre de faire froid dans le dos, nous sont assez contemporains et montrent les dérives de ce genre de propos. Enfin un roman jeunesse qui ne se contente pas de surfer sur une vague quelconque mais qui captive son lecteur et qui est engagé ! Œuvre rare et enchanteur, il serait dommage que je sois passée à côté.


En bref
Apprécié
Non-apprécié
   - Science au fin du 19e siècle et dérivations sociétales qui sont contemporaines
           - Huis clos de la 1ere partie
          - Ambiance inquiétante de la seconde partie
-          La 3e partie : trop développée par rapport aux autres et moins entrainante que les autres


Extrait
« Aujourd’hui, je quitte pour toujours cette région où je suis née et où j’ai passé mes seize premières années. Je m’enfuis de ce lieu maudit où j’ai failli mourir lynchée. J’ai franchi une première épreuve en traversant la ville sans me faire repérer. Je suis maintenant dans la diligence qui m’éloigne un peu plus à chaque seconde du danger. Mais tout n’est pas encore gagné. Ces gens qui ont pris place à côté de moi et que je n’ai js vus auparavant me mèneront peut être à ma perte si je n’y prends pas garde. Je ne dois laisser rien transparaitre du drame que je vis. L’image de mes parents m’obsède. »


A savoir

Je ne pense pas qu’il y ait un tome 2 ; la fin de ce livre se suffisant à elle-même, je penche pour un one-shot.

mardi 20 octobre 2015

Endgame T2 – La Clé du Ciel



 Couverture de Endgame, tome 2 : La clé du ciel
Auteur :
-          James Frey
-          Nils Johnson-Shelton
Prix : 20E
Edition : Gallimard

Résumé

Il reste neuf Joueurs. Et les règles ont changé. La première clé a été trouvée et le chaos est déclenché. Partout, manifestations pacifiques ou guerres civiles agitent les populations, les médias se déchaînent… Et les Joueurs continuent de Jouer. Jouer, agir, se battre, c’est aussi s’oublier… Tandis que les neuf jeunes héros sillonnent furieusement le globe à la recherche de la deuxième clé, la révolte germe dans leurs esprits.


Mon avis

Tout d’abord, un grand merci aux Editions Gallimard et à leur agence de com pour ce service de presse

J’avais adoré le T1 d’Endgame malgré un certain scepticisme, notamment la crainte d’une réécriture à la Hunger Games. Il s’était avéré que ce n’était pas le cas. Absolument pas. C’était un cran plus haut glauque : là où il restait une part d’Humanité dans HG, il ne reste aux Joueurs d’Endgame qu’une amoralité sans nom ; la fin du monde, qui était en train de se mettre en place dans le T1, devient de plus en plus imminente. Dès ce second tome, on est replongé dans cette atmosphère de panique, de peur et de mort, bien plus forte que celle de Suzanne Collin.

Le principe du Jeu est le même que dans le T1 avec quelques variations : il ne reste plus que 9 participants, les plus forts et les plus déterminés. Représentant une civilisation immémoriale, une part de la population terrestre, ils Jouent dans un jeu qu’eux seuls sont en mesure de comprendre. Enfin, plus si seuls que cela car quelques hommes ordinaires décident d’agir… Mais un principe demeure : tout est permis tant que l’on gagne.   

Dès le début, le lecteur est pris dans l’intrigue. Les Joueurs sont blessés, mais qu’importe pour ces machines à tuer. On halète et on s’inquiète du dénouement face aux morts qui se multiplient. Ne vous attachez pas trop à un personnage, il risque bien de disparaitre. On ne sait même pas lequel soutenir, ils sont tous fous et irrémédiablement dangereux. Comme toujours dans Endgame, rien ne nous est épargné et le niveau monte même d’un cran. Actions macabres en tout genre se mêlent aux trahisons et les humains sont pris entre ces multiples feux. Les Joueurs sont acculés et en deviennent d’autant plus dangereux et le lecteur va jusqu’à ressentir l’adrénaline des Joueurs. Une fois encore, on alterne avec les différents points de vue et on se demande lequel est le pire : l’amoureux transi qui joue pour la mort, le psychopathe qui est trop jeune pour comprendre de quoi il en retourne, ceux qui veulent sauver le monde, la mère qui ne souhaite que sauver son enfant mais qui est prête à tuer des innocents. Voilà la chose la plus glaçante selon moi dans Endgame : les Joueurs sont des animaux et ils réagissent comme tels. Leur éducation leur a enlevé cette part d’Humanité mais pourtant on ne sait pas comment les juger. Coupables ou non ? La cruauté augmente d’un cran, certes, mais l’ambivalence aussi. Et nous, comme les humains du livre, nous suivons impuissants cet itinéraire vers la fin d’une civilisation, d’un monde censé. Glaçant et bouleversant. A plusieurs reprises, je me suis surprise à penser : « non ? Ils vont pas oser ? » et à plusieurs reprises, les Joueurs et les auteurs ont réussi à me choquer. Vous voyez Janice dans Friends, son « Oh. My. God. » ? Et bien c’était moi ^^ La multiplicité des points de vue, la chasse au trésor, la cruauté et l’écriture font de cette série une vraie « page-turner » où le lecteur, comme les Joueurs, ne peuvent pas s’arrêter un instant.

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Fascination malsaine : personnages réalistes et profondément différents, chasse au Trésor, course poursuite
-          Trahisons
-           Chocs : cruauté des personnages, actions taboues
 - Un questionnement un peu trop ambigu 


Extrait

« Cromwell, pense-t-il. Le Lord Protecteur du Commonwealth anglais, puritain et haï, la terreur de l’interrègne. Un homme à ce point détesté et vilipendé que le roi Charles II avait fait exhumer son cadavre afin de pouvoir le tuer de nouveau. Son corps fut décapité et sa tête placée sur un pieu devant Westminster Hall, où elle demeure pdt des années pour que les gens puissent lui arracher la peau, cracher dessus et l’injurier, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un crâne. Cette tête avait pourri à quelques km seulement de l’endroit où Jago marche cette nuit. Dans cette rue qui porte le nom de l’Usurpateur.


Voilà pourquoi ils combattent. Pour que des êtres diaboliques comme Cromwell, des libertins comme le roi Charles II, pour que la haine le pouvoir et la politique perdurent et prospèrent sur Terre »


« - Quand aux autres Joueurs, ils se divisent en 2 catégories : ceux qui méritent de gagner et ceux qui ne le mérite pas. La moitié au moins sont des monstres tordus, empoisonnés par leur vanité, et le fait de savoir qu’ils comptent parmi les individus les plus dangereux sur Terre. […] Helena, tu disais que je ne suis pas une tueuse née, et je le reconnais. Pourtant j’ai tué, et je tuerai encore si Endgame l’exige. Mais je n’y prendrai aucun plaisir. Tu comprends ? […] Je ne tuerai pas un véritable être humain. Le garçon que j’ai tué était un monstre. »


A savoir

                                                  Le film

20th Century Fox a acquis les droits audiovisuels des livres. James Frey a écrit le script du premier film, qui sera adapté à l’écran par les producteurs de Twilight et Nos étoiles contraires au printemps 2016.

Les prequels

Il existe des prequels à la série, sortis le 30 septembre 2015, qui décrit l’entrainement des Joueurs.

« Jouer, survivre, résoudre, tuer ou être tué, tout a commencé avant l’Appel d’Endgame. Plongez au cœur de la vie des douze héros et découvrez les secrets de leur entraînement.
 Pour devenir le Joueur qui sauvera sa lignée quand Endgame débutera, chaque élu a dû suivre un parcours mortel, se surpasser, mener à bien de périlleuses missions, affronter les pires ennemis, prendre des décisions impossibles. »

Couverture de Endgame : Missions, tome 3
Endgame : Missions T1
Quatre Joueurs, quatre destins :
Quelqu'un veille dans l'ombre sur Jago, mais est-ce pour son bien ?

Qui a changé An Liu en monstre ?

Hilal découvre qu'il y a plusieurs façons de sauver le monde, quelle voie choisira-t-il ?

Sarah n'était pas censée participer à Endgame : comment est-elle devenue Joueuse ?


Endgame est une réalité.
Endgame a commencé.
Il n’y aura qu’un seul vainqueur.






Couverture de Endgame : Missions, Volume 2
Endgame : Missions T2
Aisling suivra-t-elle la voie de son père, le Joueur rebelle ?

La pacifique Shari sera-t-elle assez forte pour défier les traditions d'Endgame ?

Qui a fait de Maccabee un Joueur impitoyable ?


La série

Vous pouvez retrouver mon avis et des extraits du T1 ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/12/endgame-t1-calling.html

Je n’ai pas encore trouvé des infos sur le T3, dès que c’est le cas, je vous avertirai ;)

vendredi 16 octobre 2015

Animale T1 – La Malédiction de Boucle d’Or



 Couverture de Animale, Tome 1 : La Malédiction de Boucle d'Or
Auteur : Victor Dixen
 
Prix : 8E
 
Edition : Gallimard (coll : Pôle Fiction)

Résumé

1832. Blonde, dix-sept ans, est cloîtrée depuis toujours dans un couvent perdu au cœur d’une forêt profonde. Pourquoi les sœurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes sombres ? Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ?
Alors qu’elle s’enfuit pour remonter le fil du passé, Blonde se découvre un versant obscur, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.
Une héroïne inoubliable, une traque haletante, un amour fou.

 

Mon avis

Et voilà, il suffit qu’il y ait une référence à un conte et j’achète (La Malédiction de Grimm en est l’exemple le plus récent). J’ai découvert le T2 en librairie centré autour de la Reine des Neiges et j’ai craqué, je me suis lancée dans cette série. Mais je ne le regrette pas, loin de là ! On sent que le livre a été édité chez Gallimard, parce qu’il y a de la qualité là. Vraiment. Dixen a travaillé sur le fantastique, l’historique et le merveilleux. Je suis admirative. Et il manie ces genres parfaitement.

L’Empire de Bonaparte est tombé, la France se reconstruit sous la Restauration et remet en place ses vieux travers : clergé, aristocratie et peuple. Mais Blonde ne se préoccupe pas de ces aspects sociopolitiques. Enfermée depuis toujours dans le couvent de Sainte-Ursule, elle a assez à se soucier du règlement strict des sœurs et de sa santé fragile. Enfin, jusqu’au jour où un vieillard lui donne un rapport d’enquête… Prise par le récit de Gabrielle de Brances, elle va y découvrir la peur, la folie et un monde auquel Sainte Ursule n’aurait jamais pu la préparer.

Quand je vous parle de travail d’écrivain, ce n’est pas pour rien. Dixen, en plus d’intégrer des références littéraires et historiques dans son récit, est capable de multiplier les points de vue. 3 parties, un nombre important de points de vue dans des époques différentes. C’était assez risqué d’ailleurs : déjà mêler fantastique et historique demande beaucoup de travail mais si on rajoute un point de vue omniscient, il faut vraiment gérer et être capable de donner corps aux personnages. Certes, cela permet au lecteur de ne pas s’ennuyer mais il démontre également la force d’écriture de Dixen qui est capable de nous faire la peinture des différentes faces de sa protagoniste tout en donnant une vie au récit de Gabrielle. Et ce sur la longueur : en multipliant des péripéties sur 500 pages sans jamais perdre de vue la trame de fond. Bon, ok, il y a quelques longueurs mais franchement, elles sont noyées quand on fait le bilan sur le livre. On est plus satisfait qu’autre chose : enfin un vrai livre jeunesse ! Sans compter que l’idée est vraiment originale. Il explique en 4e de couverture qu’il s’est rendu compte qu’on ne savait pas ce qui arrivait à Boucle d’Or à la fin du conte. C’est à partir de là que démarre son histoire. Et il ne supprime pas l’ambiance noire des contes : il y a des dangers, des morts et des malédictions cruelles. L’ambiance Disney est loin ; ce qui est une bonne chose car même si je les adore, ils dénaturent les contes. Lisez la fin de La Petite Sirène pour juger ^^. Ici, avec Dixen, ce n’est pas le cas : son personnage souffre, fait face à des épreuves et parfois échoue. Je comprends mieux que cet auteur ait eu le Grand Prix de l’Imaginaire : il crée un univers si réaliste que le lecteur s’implique. Moi aussi, j’avais hâte de lire la suite des aventures de Gabrielle, moi aussi j’étais intriguée par ces histoires magiques, et moi aussi je voulais aller dans le Nord.  Et finalement, j’y vais, avec ce T2 qui sera lu incessamment sous peu ! ;)


En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          La trame originale : réécriture plutôt noire de Boucle d’Or
-          L’écriture : références littéraires, multiplication des points de vue qui donnent vie aux personnages
-          La multiplication de lieux avec la présence des pays froids comme la Norvège
-          Les références historiques (Napoléon, Vikings)
-          Détails minimes : quelques longueurs inévitables dans la deuxième partie

 

Extrait

« Je me hissai en chancelant sur la chaise la plus haute. Mais son bois mal dégrossi m’égratigna les chairs à travers l’étoffe trop fine de ma robe. Je reposai pieds à terre, et je m’apprêtais à me laisser tomber sur la 2eme chaine. Je me retins au dernier moment : des chaines aux maillons rouillés pendaient lugubrement le long de son dossier.

Je me rabattis sur la 3eme chaise ; sa surface était douce sous mes doigts : avec soulagement, je me rendis compte qu’elle était polie.

Alors seulement, après m’être assise, je m’autorisai à reprendre conscience de mes jambes. Je me souvins de mes chevilles tordues dans mes escarpins aux talons cassés ; des entailles que les ronces avaient creusées dans mes mollets nus ; des bleus dont mes cuisses s’étaient couvertes chutes après chutes. J’étais brisée mais, plus encore, j’étais affamée. »

***

« Blonde approcha lentement son doigt du miroir, et son double en fit autant ; mais au lieu de s’arrêter derrière la surface polie, la main du reflet la traversa soudain et, d’un geste brusque, agrippa la chevelure de Blonde de toutes ses forces !

-          N’aime jamais ! murmura le reflet d’une voix sépulcrale. Car tu es née pour tuer, et ton amour, n’apportera que la mort à tous ceux vers qui il se dirigera ! »

 

A savoir

Le T2 est sorti récemment :D

 Couverture de Animale, tome 2 : Le visage de la Reine des neiges
Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
 
 1833, sur une île perdue du Danemark.
 Elle s'appelle Blonde, il se nomme Gaspard.
 Elle est animale, il est fou d'elle.
 Le destin s'apprête à les arracher l'un à l'autre : ils sont les victimes d'une prophétie qui bouleversera le monde à jamais. Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans de l'énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?
 
 Une héroïne prête à tout pour retrouver celui qu'elle aime, un ennemi insaisissable, une quête éperdue.
 Dans la suite captivante des aventures de Blonde, Victor Dixen compose une fresque éclatante qui mêle l'Histoire aux légendes du Nord.

 

dimanche 11 octobre 2015

La Sélection sorties

Et oui, il était grand temps de terminer la série de Kiera Cass, la collection a annoncé le tome ultime pour mai 2016, même si je ne crois pas trop à la fin définitive de la série, originellement une trilogie x)
 

mardi 6 octobre 2015

C'était il y a 10 ans...



On étais jeunes, on ne connaissait pas la littérature jeunesse telle qu'on la connaît aujourd'hui et les blogs littéraires n'étaient pas centrés sur cette dernière. Ah, il est loin le temps de Robert Pattinson...
10 ans depuis la 1ere publication de Twilight se fêtent chez Hachette.
Aujourd'hui sort une réécriture de Meyer sur son œuvre Vie et Mort. Dans ce Twilight Reimagined, elle a décidé d'inverser les rôles : Bella devient le vampire Beau et Edward devient Edythe. Petite référence à Midnight Sun ? Sans aucun doute...
Avis aux nostalgiques et aux vrais fans ;)