lundi 28 mars 2016

Beautiful Obvilion



 Couverture de The Maddox Brothers, tome 1: Beautiful Oblivion
Auteur : Jamie McGuire
 
Prix : 14E
 
Edition : J’ai lu

 
Résumé

Trenton Maddox était le héros d’Eastern University : toutes les filles étaient folles de lui, toute la fac voulait traîner avec lui… jusqu’à ce qu’un tragique événement mette fin au rêve.Alors que sa vie a repris son cours depuis peu, Trent croise la route de Cami, une jeune serveuse du Red. Farouchement indépendante, celle-ci n’est pas disponible et refuse de lui offrir la place qu’il convoite. Qu’à cela ne tienne, Trent est bien décidé à faire honneur à la ténacité des Maddox en prouvant à Cami qu’elle fait erreur. Il ignore cependant que face à lui se trouve un adversaire de taille...


Mon avis

Ne me demandez pas pourquoi j’ai lu ça. C’est quand je vois que je lis que je comprends que je suis au bord du burn out ^^ (5 semaines de cours et j’en ai fini… Youpiiiiii !). Bref, pur sadisme de ma part, j’ai lu ce livre en sachant que j’allais le descendre mais au moins il a le bénéfice de n’être PAS DU TOUT littéraire. Grosse pause dans mes études, quoi x)

Bon, on connait toutes Travis Maddox et la plupart l’ont adoré. Là, il s’agit de Trenton, son frère qui pourrait être son jumeau. Il boit, il est jaloux, il est tatoué. Bonjour le badboy. Seul changement : Camille est l’opposé d’Abby : barmaid et revêche, leur seul point commun est qu’elle ne tient absolument pas à être une des proies des Maddox. Et pourtant, et pourtant…

Si j’avais été plutôt positive pour Beautiful Disaster, je serai beaucoup plus incisive pour celui-ci. Le réalisme, que diable, le réalisme ! Si dans le tome précédent, c’était pas très présent, dans celui-ci, il est carrément absent. C’est embêtant quand ce n’est pas un livre fantastique x). Je levai les yeux au ciel en voyant les Maddox en rois de la ville. Non mais sérieusement, certaines situations étaient tellement idéalisées, réduites en 3 répliques. Faites ça dans la vie réelle et vous vous prenez la honte de votre vie. Ca explique les 200 pages du livre, vous me direz… On sent que Jamie Mc Guire manque cruellement de talent. J’ai lu un jour qu’un bon écrivain pouvait vous faire ressentir les choses. Que nous en sommes loin ! J’ai tenté l’expérience de lire le début et la fin du chapitre, puis en diagonale ; bref, dans toutes les positions (si je puis dire ainsi) et je comprenais les grands traits de l’action. Sans compter que l’intrigue n’est franchement pas franchement innovante vis-à-vis de son 1er tome. C’est bien de la New Adult quoi x)

En bref

Apprécié
Non-apprécié
Je me le demande. On va dire la facilité de lecture ^^
-          Absence de vraisemblance
-          Les protagonistes
-          L’intrigue qui ne bouge pas d’un iota

 

Extrait

« -Un jour je t'épouserai

Je souris

- Quand les poules auront des dents.

Il haussa les épaules

- C'est très possible avec les progrès de la science, les OGM, tout ça.

- D'accord alors quand tu danseras en string sur du Britney Spears, devant ton père. Voilà quand on se mariera. Il inspira longuement, profondément et souffla d'un coup

- Je relève le défi. »



A savoir

Vous pouvez retrouver mon avis sur les livres précédents de l’auteure en suivant les liens suivants :


 

lundi 21 mars 2016

Fans de la vie impossible



 Couverture de Fans of the Impossible Life
Auteur : Kate Scelsa
 
Prix : 15E
 
Edition : Gallimard (coll : Scripto)

Résumé

Pour Jeremy, passionné d'art, ancré dans sa solitude, c'est comme s'il avait toujours attendu Sebby à la minute où ils se rencontrent. Et Mira, qui a tant de mal à quitter son lit, ne se sent véritablement vivante que lorsqu'elle est avec Sebby, l'ami solaire et écorché.

Ensemble, ils n'ont plus peur. Ensemble, ils ne sont plus seuls. Mais la vie ne les épargne pas. Et les tentations destructrices sont là... S'aimer suffira-t-il à les sauver?

Trois adolescents déterminés malgré tout à vivre pour le meilleur, pour l'impossible. Un roman affranchi et émouvant qui ose évoquer sans détour l'homosexualité, le désir et le mal-être adolescent, avec une justesse poignante et beaucoup de tendresse.

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Gallimard pour leur généreux service de presse.

Je vous ai parlé deux fois de Nous les Menteurs, je ne vous vante donc plus les mérites de ce livre. Or, la 4e de couverture de Fans de la vie impossible soutenait la comparaison vis-à-vis de la narration. J’ai tendance à être un peu sceptique car bien que ce soit tout aussi noir et pesant, il manque l’ironie amère de Cadence. Cependant, on ne peut pas vraiment les comparer car tous deux vont vite prendre des directions différentes.

Mira est dépressive. On ne sait pas pourquoi, elle non plus, ses parents l’ignorent tout autant. C’est comme ça. Mais, après avoir changé de lycée, elle doit montrer à tout le monde qu’elle a surmonté le cap de la dépression en se faisant de nouveaux amis.

Jeremy revient au lycée après plusieurs mois d’absentéisme. Son entourage est inquiet de le voir en éternel solitaire, surtout après le scandale dont il a été victime. Pour l’aider à se sociabiliser, son prof de littérature lui donne alors la mission de créer un club d’art.

Mira et Jeremy n’auraient pas autant été en contact s’il n’y avait pas eu Sebby, le meilleur ami de Mira. Extérieur au lycée mais toujours fourré avec eux, il va leur donner assez d’espoir et d’énergie pour les mener dans des quêtes impossibles, vers l’âge adulte.

 

Ce livre est classé pour les plus de 13 ans et je comprends pourquoi, j’aurai même tendance à dire que c’est même trop jeune. Il aborde des thématiques très dures comme les foyers, l’homophobie, la scarification, la drogue, l’exclusion et autres thèmes tout aussi boute-en-train. C’est un roman réalisterien n’est dramatisé. Cela a pour conséquence que l’on ne décolle de l’intrigue créant ainsi son caractère réaliste mais aussi terrible. Bien plus noir que Nous les Menteurs, la réalité ne nous est pas épargnée et est même plus poignant que ce dernier : le tragique est omniprésent. Mais, aussi bouleversant soit-il, je le trouve également très transgressif. La proximité, assez perturbante, qu’entretiennent les protagonistes n’est pas adaptée à un public de cet âge selon moi. La narration alterne entre les différents personnages et est réellement travaillée pour être propre à chaque personnage. Cette alternance est nécessaire pour ne pas nous engluer dans ce désespoir, car, si on ne changeait pas régulièrement d’atmosphère, on serait aussi dépressifs que les trois amis. Vous l’aurez compris, c’est un roman sans lumière, avec des personnages à la dérive et qui ne nous donne pas un grand espoir. A ne pas lire un dimanche pluvieux !

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Le réalisme : manque d’espoir
-          Narration variée  
-          Les thèmes abordés : foyer, drogue, fugue, homophobie…
-          Quelques longueurs
-          Non adapté à un public de 13 ans
-          La fin

 

Extrait

« Il y a encore une certain nombre de choses que nous ne nous avouons pas, des secrets que nous devons protéger. Il faudra encore un certain temps avant que tout sorte au grand jour; y compris nos vérités les plus complexes, étouffantes, intolérables. Mais nous apprenons peu à peu. »

 

mercredi 16 mars 2016

Mac Beth (film 2015)


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Vous pouvez retrouver la bande annonce ici : https://youtu.be/_K1WisPyNB4

Mon avis

Me revoilà avec une chronique sur l’adaptation d’un film. Cette fois, il ne s’agit pas d’un blockbuster américain vu que c’est sur une adaptation de mon très cher Shakespeare.

« All hail, Macbeth, thou shalt be king hereafter ! » que l’on peut traduire par « Gloire à Macbeth, qui sera roi ». C’est sur cette bonne parole que l’action est lancée. MacBeth avait tout pourtant pour être un véritable soutien royal : marié à la fille du roi Duncan, loyal à la guerre, et brave. Il avait tout ce qu’il pouvait désirer. Pourtant, cette simple petite phrase déclenche son ambition et un flot de sang sur l’Ecosse.

Franchement, il est très dur de jouer Shakespeare et les acteurs sont incroyablement puissants, poétiques et tragiques. Marion Cotillard a vraiment travaillé ses morts à l’écran et elle a été exemplaire tout le long du film : une lady McBeth aussi diabolique que folle. Du vrai Shakespeare. Tout comme Michael Fassbender qui m’a laissée sans voix. Il avait son rôle collé dans la peau. Et pourtant, la réalisation filmique n’est pas franchement la réussite du siècle. Tenter de conserver la langue shakespearienne tout en l’adaptant à notre époque était peut-être à l’image de McBeth : trop ambitieux. Pourtant, la bande annonce était prometteuse, on sentait l’influence de Game of Throne et en prime, c’était poétique. Et pourtant, il manque quelque chose. Certaines séquences trainent en longueur. Les plans sont une franche réussite, eux : ils sont aussi évocateurs que captivants. On se retrouve englués dans l’univers de cette Ecosse médiévale tout autant que McBeth dans sa folie. Chose dont je n’ai pas l’habitude, la BO est très peu présente, augmente l’effet de réalisme. Sans compter que même si l’adaptation est, par moments, peu fidèle, elle garde les principaux axes (enfin, de ce que je me souviens car je dois vous avouer que j’ai lu la pièce il y a un paquet de temps déjà ^^). Bref, un roi fou interprété merveilleusement à voir absolument et incontestablement !

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Le jeu des acteurs : mêle le diabolisme et folie
-          Les plans et la BO : réalisme puissant
-          La mise en scène : adaptations des paroles shakespeariennes trop longues
-          Une bande annonce qui en promettait trop

 

 

samedi 12 mars 2016

Les yeux du dragon


 
Couverture : Les Yeux du Dragon
Auteur : Stephan King
 
Prix : 16E (possibilité de le trouver en poche dans la collection Pocket)
 
Edition : Flammarion
Résumé
Un prince jeune et vertueux aux prises avec un magicien machiavélique qui l’emprisonne pour parvenir à s’emparer du pouvoir en gouvernant à l’ombre de son frère, jeune garçon faible et falot… Des trous percés dans les yeux d’un dragon qui permettent de surprendre un crime odieux… Mais la peur contraint au silence…
Dans le royaume de Delain, le vieux roi Roland le Bon a eu deux fils, dont un conçu à l’aide de l’elixir de son magicien Flagg, son très redouté conseiller. Celui-ci complote afin de régner sur le royaume. Sachant qu’il ne pourra manipuler le fils aîné du roi, le brillant Peter, il le fait accuser de la mort de son père et l’enferme dans le donjon du chateau, l’Aiguille, installant Thomas, son cadet, sur le trône. Mais Peter a de la ressource, et malgré les difficultés, il va mettre au point un plan destiné à sa fuite. Y parviendra-t-il ? Flagg ne va-t-il pas se douter de quelque chose ? Peter n’a-t-il pas encore des amis lui étant demeuré fidèle, des gens pour croire en son innoncence ? Peut-être…
 
Mon avis
Je n’avais jamais lu Stephan King que l’on vante comme étant le maître de l’horreur. Je suis assez insomniaque pour ne pas en rajouter, mais quand Flammarion a réédité ce livre, je n’ai pas pu résister. Dès le 1er chapitre, j’ai été envoutée par la narration, l’histoire et le merveilleux. C’est le but de King de rendre compte d’un compte de fée et c’est une parfaite réussite.
Dans le royaume de Delain, la monarchie s’affaiblit peu à peu. Le roi Rolland est assez mou et c’est le sorcier Flagg, toujours dans son ombre, qui le conseille. Pourtant, Rolland a donné naissance à deux héritiers : Peter et Thomas. Et si ce dernier est aussi décadent que son père, Peter est le véritable renouveau. Il éclaire l’avenir de son royaume et les zones d’ombres laissées par Flagg. Peut être un peu trop…
Je ne suis pas une fana de la narration mais là, j’ai été soufflée. Vous savez quand un film commence par l’ouverture d’un grimoire qui nous raconte l’action du film ? Ben voilà, vous tenez le genre de récit qui est fait dans Les yeux du dragon. C’était assez bluffant. J’aurai pu jurer que j’avais 5 ans et que ma mère me racontait un conte de fées pour me border. Enfin, attention, conte de fées au sens de « merveilleux » parce qu’il s’agit de King, quand même. Il y a du sang et des tripes. Pas beaucoup, mais les papillons ne voltigent pas dans le ciel, quoi ^^. L’histoire, d’ailleurs, se rapproche des vrais contes de Grimm ou Perrault : abus du pouvoir, usurpation, trahisons, quête, emprisonnement… C’est un vrai roman épique que nous avons là qui alterne les différentes voix : Peter, Flagg, Thomas, Rolland. On passe sans cesse des uns aux autres en restant seulement quelques pages sur leurs épreuves. L’intrigue avance, on ne se lasse pas, tout le monde est heureux. Une véritable ambiance à la Game of Throne ! Et le suspens est maintenu jusqu’au bout. Un film bien adapté serait un gros succès. Réellement enchantée par Stephan King, je lirai d’autres œuvres de lui et en vient à me demander si le maître de l’horreur n’est pas plutôt le maître du suspens.  
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          La narration : narrateur externe qui nous lit une histoire (ironie et ton impliqué)
-          De la violence dans un roman plus épique que merveilleux : ambiance à la Game of Throne
-          Les protagonistes
 
 
Extrait
« Dans le regard calme de Peter, Flagg lisait la possibilité de l’échec de son plan et de tout son travail. De plus en plus, il était convaincu de la nécessité de s’en débarrasser. Flagg n’était déjà resté que trop longtemps à Delain et il le savait. La rumeur commençait à se propager. Le travail si bien commencé sous le règne de Roland – l’augmentation régulière des impôts, les fouilles nocturnes des granges des petits paysans pour démasquer les récoltes non déclarées et la nourriture cachée, l’armement massif des gardes du territoire –, tout cela devait continuer jusqu’au but final sous le règne de Thomas. Il ne pouvait pas se permettre d’attendre la fin du règne de Peter, comme il l’avait fait pour sa grand-mère.
Peter n’attendait peut-être pas pour agir que les bruits parviennent jusqu’à ses oreilles ; son premier ordre en tant que roi pourrait très bien consister à envoyer Flagg vers l’est, hors des frontières du royaume, pour ne jamais l’autoriser à revenir sans risquer la peine de mort. Flagg serait parfaitement capable de tuer n’importe quel conseiller avant qu’il ne puisse suggérer de telles idées à l’oreille du jeune roi, mais, le problème, c’était que Peter n’aurait pas besoin de conseiller. Il prendrait ses décisions tout seul, et quand Flagg voyait le regard froid que le jeune garçon âgé de quinze ans, très grand déjà, portait sur lui, il pensait que Peter s’était déjà résolu à prendre une telle décision. Le garçon aimait la lecture, surtout les livres d’histoire, et au cours des deux dernières années, tandis que son père devenait de plus en plus frêle et de plus en plus grisonnant, il avait posé beaucoup de questions aux autres conseillers de son père et à ses professeurs. Beaucoup de ces questions – beaucoup trop – concernaient Flagg ou des voies qui mèneraient à Flagg si on les suivait assez longtemps.
Que le garçon se préoccupât de ce genre de chose à quatorze et quinze ans était vraiment mauvais signe. Et qu’il obtienne des réponses relativement honnêtes de la part d’hommes aussi craintifs que les historiens du royaume et les conseillers de Roland était encore bien pire. Cela signifiait que, dans l’esprit de tous ces gens, Peter était déjà presque roi et qu’ils s’en réjouissaient. Ils l’accueillaient bien et l’appréciaient parce que Peter serait un intellectuel, comme eux. Ils l’accueillaient aussi favorablement parce que, contrairement à eux, c’était un garçon courageux qui pourrait donner naissance à un roi au coeur de lion dont l’histoire alimenterait la légende. À travers Peter, ils voyaient revenir la pureté, cette force antique et humble, rédemptrice de l’humanité, qui renaissait néanmoins de ses cendres, encore, encore et toujours. »
 
 

dimanche 6 mars 2016

Une braise sous la cendre



 Couverture de Une braise sous la cendre, Tome 1
Auteur : Sabaa Tahir  
 
Prix : 18E
 
Edition : PKJ  

Résumé

Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ?
Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.

Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.

Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.

De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…

Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ?

 

Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ?
Mon avis

On le tient mes petits, mon 1er coup de cœur 2016 ! Voilà enfin un livre qui m’a accrochée et que je n’ai pas pu lâcher jusqu’à la fin. Enfin, enfin, on retrouve de la qualité dans la litté jeunesse ! C’est travaillé, c’est additif, c’est sombre. C’est une bonne dystopie qui renouvelle le genre. Voilà un livre jeunesse qui remplit toutes ses promesses.

Elias est un soldat. Enfin, plus une machine de guerre qu’autre chose. Un Mask, quoi. Il a survécu à 14 ans de maltraitance pendant laquelle ses compagnons ont soit perdu leur vie, soit leur âme. Il lui reste assez de conscience à ce dernier pour préparer son évasion le jour de sa graduation. Laia n’a rien en commun avec Elias : elle aide ses grands-parents et se contente de se faire la plus petite possible pour éviter d’être tuée. Mais un jour, son frère est accusé de trahison et est emporté par les Masks. C’est ainsi qu’elle entre dans la Résistance et passe un marché : des infos sur la Commandante des Mask et ils libèreront son frère. Elias et elle n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant le hasard va en décider autrement…

Ce livre faisait de l’œil depuis longtemps et il a su combler toutes mes attentes et même au-delà. Même si le contenu de l’intrigue ne semble pas très recherché, l’univers du livre l’est réellement : les protagonistes ne se rencontrent que très rarement, il y a une vraie intrigue derrière chaque quête tant et si bien qu’on a l’impression de lire deux livres en même temps. C’est bien la preuve que la force psychologique des personnages et leur emprise sur nous est telle que nous sommes emportés dans leur tourbillon d’émotions. Sans compter que c’est bien plus qu’un roman d’amour ado : là, on se bat pr de plus grands idéaux : sa vie, sa liberté, son âme. Des objectifs à la Katniss Everdeen, quoi. Si vous avez lu ce livre et que vous me connaissez un peu, vous devez vous dire que je n’ai pas du accrocher avec Laia. C’est vrai. Au début, la cohabitation a été quelque peu difficile mais, comme dans tout bon récit d’apprentissage, l’héroïne évolue et devient de plus en plus téméraire pour se hisser vers le but qu’elle s’est fixée ce qui permet de sauter le pathos que je haïs tant. Quand à Elias, j’en suis tombée amoureuse dès la 1ere ligne que j’ai lu de lui : il est sensible, musclé, cynique et tête brûlée mais sans être un macho comme dans la New-Adult. Inutile d’en dire plus, non ? En plus de son personnage, sa quête est celle qui m’a le plus touchée : plus tragique, plus sanguinolente, plus antique. On ne se refait pas x). Si vous aimez l’Antiquité tournée en dystopie, c’est pour vous : les références sont multiples, notamment sur l’éducation des jeunes spartiates, tout comme les initiations et le système sans pitié. Mais ce ne sont pas les seules références, vous avez du tragique tout Shakespearien et du roman d’espionnage. Bref, ce livre est COM-PLET. Entrez dans Blackcliff, l’académie des Mask, vous serez glacés jusqu’aux os :

« Blackcliff n'a pas de cimetière. Entre ses murs, tout ce qui reste de ceux qui sont tombés au combat est le vide là où ils ont marché et le silence là où leurs voix retentissaient. »

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Point de vue masculin avec Elias qui a tout du soldat sans être un stéréotype
-          Personnages féminins dans l’armée
-          Roman complet : dystopie, système antique, torture, lutte pour sa liberté, espionnage, initiation
Que peut-on reprocher au 1er coup de cœur de l’année ? ^^

 

Extrait

"Le champ de bataille est mon temple.

La pointe de la lame est mon prêtre.

La danse de la mort est ma prière.

Le coup fatal est ma délivrance."

***

"Je vais te dire ce je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai."

 

A savoir

Le T2, A Torch Against the Night, ne paraîtra que le 30 aout aux USA, armons nous de patience !

 Couverture de Une braise sous la cendre, Tome 2: Une Torche contre la Nuit
Résumé perso : on copie, on crédite svp
 
A Torch Against the Night prend le lecteur dans le cœur de l'Empire tandis que Laia et Elias luttent pour un chemin au nord afin de libérer le frère de Laia des horreurs de la prison de Kauf. Traqué par les soldats de l'Empire, manipulés par la Commandante, et hantés par leur passé, Laia et Elias doivent déjouer leurs ennemis et affronter la traîtrise de leurs propres cœurs.
 
Dans la ville de Serra, Helene Aquilla se retrouve liée à la volonté du nouveau chef de l'Empire, Marcus. Lorsque sa loyauté est remise en question, Hélène se trouve ​​une mission pour prouver sa loyauté, une mission qui pourrait la détruire.

 

mardi 1 mars 2016

Mars


Le 4
 Couverture de Le voleur de coeur
 Le voleur de cœur de Rawia Arroum
Symphonie est un monde musical. Brutal. Impitoyable. Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantée mais également véritable partie de son propriétaire, on la nomme mélo-âme. Grâce à eux, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci, cuivres contre percussions, bois contre cordes... Les instruments de musique hurlent, et des vies s'évaporent.
Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d'une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilités ni impératifs quelconques... Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n'a pas de mélo-âme, aucun pouvoir. Aussi, lorsqu'il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu'il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé. Mais son handicap est peut-être la conséquence d'un secret plus lourd encore... un secret qui expliquerait pourquoi deux cœurs battent dans sa poitrine.
 
Vous pouvez retrouvez mon avis sur son 1er livre : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/12/boys-out.html
Le 9
 Couverture de Maybe, Tome 1.5 : Maybe NotCouverture de Les aventures improbables de Julie Dumont

Couverture de Tant d'étoiles dans la nuit
Maybe Not de Colleen Hoover
Quand il a l'opportunité de s'installer en colocation avec une jolie blonde, Warren accepte sans hésiter. Ce pourrait être une expérience excitante... Mais peut-être pas. Surtout quand cette coloc est Bridgette, une fille un peu froide et très têtue. Rapidement, la tension est tellement palpable que ces deux-là ont du mal à rester dans la même pièce. Mais Warren a une théorie : quand on est capable de tant de haine pour une personne, on peut facilement transformer ces sentiments en passion. Et il a bien l'intention de le tester sur Bridgette. Réussira-t-il à réchauffer son cœur et lui apprendre à aimer ? Peut-être. Mais peut-être pas.
 
Vous pouvez retrouvez mon avis sur son 1er livre : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/11/hopeless-t1.html








Les aventures improbables de Julie Dumont de Cassandra O'Donnell
Il y a des filles qui n’ont pas de bol. Celles qui ont tiré les mauvaises cartes dès le début. Celles-là, on n’a ni envie de les engueuler ni de leur tirer dessus. Puis il y a celles qui prennent les mauvaises décisions quoi qu’il arrive. Bref, les filles à emmerdes. J’appartiens clairement à la deuxième catégorie.Oh, je ne m’en glorifie pas. C’est un état de fait. J’attire les catastrophes. Quoique je dise ou quoique je fasse, il y a toujours un couac. Celui du jour est sans nul doute de m’être portée au secours d’un type qu’on venait de balancer nonchalamment dans un fossé. Parce qu’une chose est sûre, si j’avais su dans quoi je mettais les pieds en ramassant ce porte-poisse, j’aurais tourné les talons et poursuivi ma route sans me retourner.Mais, la curiosité est un vilain défaut et, dans le petit bourg de province normand où j’ai grandi, les secrets et les drames prolifèrent aussi vite que la gastro et les cancans rattrapent toujours les  
coupables…
 
 
 
Tant d'étoiles dans la nuit de Charlotte Bousquet
Lors d’un festival de rock à Milwaukee, le chanteur Jace D. est victime d’un guet-apens et laissé pour mort. Célèbre pour ses excès et ses conquêtes féminines, Jace est un séducteur. À l’hôpital, où il est plongé dans le coma, défilent Sidney sa guitariste, ses ex-petites amies Blondie et Ellen, des groupies, son producteur… Rivaux, tous entretiennent avec lui des liens passionnés sinon passionnels, connaissent une partie de son passé et sa véritable personnalité.
Une à une, les étoiles qui scintillent autour de Jace tentent d’éclairer sa nuit…
 
 
 Couverture de The Dark Artifices, tome 1 : Lady Midnight
Lady Midnight de Cassandra Clare
Los Angeles, 2012. Cela fait 5 ans que les événements qui ont failli plonger le monde des Chasseurs d'Ombres dans l'oubli se sont produits. Cinq ans qu'Emma Carstairs, jeune Chasseuse d'Ombres a perdu ses parents. Après tout le sang versé et la violence dont elle a été le témoin durant son enfance, Emma a consacré sa vie à l'éradication des démons et à être la meilleure, la plus rapide et la plus redoutable Chasseuse d’Ombres depuis Jace Lightwood.
Élevée à l'Institut de Los Angeles, Emma est liée comme parabataï et meilleur ami Julian.
Alors qu'elle pourchasse les meurtriers de ses parents, la piste qu'elle poursuit la conduit tout droit vers des personnes envers qui elle avait toute confiance.
 
Le 16
 Couverture de Silver, Livre deuxième
     Silver T2 de Krestin Gier
Liv est bouleversée : Secrecy, la mystérieuse auteure du blog le plus populaire de l’école, connaît ses secrets les plus intimes et n’a aucun scrupule pour les dévoiler à tous.
Comment est-ce possible ? Que cache le fascinant Grayson – son nouveau « demi-frère » depuis que sa mère est allée vivre avec son père, en l’entraînant, elle et sa sœur, dans cette nouvelle aventure ? Mais avant tout, quelle est cette sombre présence qui erre la nuit dans les couloirs sans fin du monde des rêves – un monde incroyable et improbable qu’elle partage avec d’autres personnes ?  Et que signifie l’apparition soudaine des crises de somnambulisme de Mia ?
Les cauchemars, les apparitions mystérieuses et les dangereuses chasses nocturnes ne favorisent en rien la tranquillité de Liv. Surtout quand, en plus, il faut gérer une nouvelle famille recomposée – grâce à la jumelle de Grayson, la magnifique Florence, et à leur terrible grand-mère qui ne se cache pas de ne pas approuver Liv, Mia et leur mère… sans oublier le chien et la nounou !
Heureusement, il y a Henry… Mais même de ce côté-là, la situation n’est pas si simple.
Et il semblerait qu’un grand nombre de personnes aient encore des comptes à régler avec Liv… et pas seulement la nuit…
 
 
Le 30
Couverture de Pushing the Limits, Tome 4 : Take Me On
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Couverture de Thunder Road, tome 2 : Walk the Edge 
 
Pushing the Limits, Tome 4 : Take Me On
Un défi déloyal. Un amour bouleversant.
Il fait nuit. Haley est sortie acheter des médicaments pour son père. Elle est agressée par deux jeunes drogués. Mais ce n’est pas elle qui prend les coups : un garçon de son âge, un parfait étranger, se jette héroïquement dans la bagarre pour la protéger.
Il s’appelle West. Quelques jours plus tard, Haley tombe sur lui au lycée. Il vient tout juste de s’inscrire… Les ennuis ne tardent pas : piqué par la jalousie, l’ex petit ami de Haley, Matt, cherche un moyen radical de se débarrasser de ce nouveau rival. Il lui lance un défi : dans deux mois, ils se retrouveront pour un combat entre mecs.
Haley est terrifiée. Contre Matt, membre de l’équipe de boxe thaïe, West n’a aucune chance. A moins qu’elle décide d’enfiler ses propres gants de boxe et d l’entraîner West. Mais malgré son désir de venir en aide à West, elle a une sombre raison d’hésiter à remonter sur un ring. Un secret qui la hante…
 
 

 
Walk the edge de Katy Mc Garry
Smart. Responsible. That's seventeen-year-old Breanna's role in her large family, and heaven forbid she put a toe out of line. Until one night of shockingly un-Breanna-like behavior puts her into a vicious cyber-bully's line of fire—and brings fellow senior Thomas "Razor" Turner into her life.

Razor lives for the Reign of Terror motorcycle club, and good girls like Breanna just don't belong. But when he learns she's being blackmailed over a compromising picture of the two of them—a picture that turns one unexpected and beautiful moment into ugliness—he knows it's time to step outside the rules.

And so they make a pact: he'll help her track down her blackmailer, and in return she'll help him seek answers to the mystery that's haunted him—one that not even his club brothers have been willing to discuss. But the more time they spend together, the more their feelings grow. And suddenly they're both walking the edge of discovering who they really are, what they want, and where they're going from here.  
 
Mon avis sur la série précédente de l’auteure :