vendredi 30 septembre 2016

Octobre

 
Le 6
 Couverture de Toi + moi + tous les autres, Tome 2 : #ensembletoutestpossible!
Toi + Moi + tous les autres T2 de Sylvaine JAOUI
Thelma, Lucie et tous les autres ont un point commun : le soir après le lycée ils se retrouvent au Repère 17, un centre d’art collaboratif dans lequel « chacun doit donner selon ses moyens et recevoir selon ses besoins ». Trois tomes pour trois trimestres d’une année scolaire, une année durant laquelle ils se découvriront tous de nouveaux talents et apprendront le vivre-ensemble. La vie joyeuse, animée et créative continue au Repère 17 : Josh jongle, Esteban chante, Sixtine danse, Léo peint, Lucie sculpte… Seule Thelma semble n’avoir aucun talent particulier. Pourtant, durant l’atelier dessin, le personnage né sous son crayon va se mettre à raconter des histoires. Se pourrait-il que Thelma soit une écrivaine qui s’ignore ? Côté cœur, Thelma et Léo filent le parfait amour, Lucie est raide dingue amoureuse de son sculpteur, quant à Esteban, il semble sensible au charme de Fanny… de Fanny, vraiment ? C’est dans cette ambiance survoltée, qu’Angelmann va leur proposer un projet : un week-end portes ouvertes pour financer une escapade tous ensemble dans une grande ville européenne…
 
Le 12
 
Chaque soir à 11 heures
Willa, 17 ans, rencontre le ténébreux Edern, et s’aventure un jour chez lui. Intriguée par sa sombre maison, elle cherche à résoudre le mystère de l’horloge qui sonne toujours à 11h.
Couverture : Harry Potter et l'Enfant maudit
Harry Potter T8 – L’Enfant Maudit de JK ROWLING
Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
 
Je n’ai pas besoin de vous vanter le talent de JK ROWLING, mais si vous avez envie de lire des extraits ou de lire mon ressenti sur les livres, c’est par ici :
Le 19
 Couverture de Need
Need de Joëlle CHARBONNEAU
Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent tous sur NEED, un nouveau réseau social qui leur promet de répondre à leurs besoins sous couvert d’un total anonymat, quels que soient ces besoins… et quelles qu’en soient les conséquences. Car, c’est bien connu, on n’a rien sans rien. Et si au départ la contrepartie semble dérisoire, il y a bientôt des morts dans la petite communauté…
 Couverture de Saving Paradise, Tome 1 : En Proie au Rêve
Saving paradise de Lise SYVEN
Et vous, croyez-vous au paradis ?
 
Faustine Mésanger ne croit pas à grand-chose, sinon au travail. Déterminée à réussir sa vie, cette étudiante a un plan. Elle a tout prévu : l’amour, ce n’est pas pour tout de suite, et autant vous dire que le paradis, elle n’y croit pas une seconde.
Build the future ! est le slogan de la Fondation du Griffon pour laquelle son chercheur de père travaille, une ONG qui œuvre pour un monde meilleur et qui dérange quelqu’un.
Le jour où le laboratoire de Richard Mésanger explose, la vie de Faustine bascule. Elle frôle la mort, se retrouve placée sous protection rapprochée et croise le chemin de Nato Braye dont le charme ne la laisse pas indifférente.
Mais la folie la guette à mesure que l’étau se resserre.
Et, surtout, Faustine comprend qu’il y a bien plus en jeu que son propre avenir.
Le 20
 Couverture de The Outliers, Tome 1
Outliers T1 de Kimberly McCREIGHT
Tout commence par un texto : Wylie, stp, j'ai besoin de ton aide. Cassie a disparu et ses SMS laissent craindre le pire : qu'est-elle partie faire dans les forêts denses du Maine ? A-t-elle été kidnappée ? Est-elle en danger de mort ? Aidée de Jasper, petit ami de Cassie, Wylie surmonte son agoraphobie pour aller à sa recherche. Mais son mauvais pressentiment se fait de plus en plus insistant : et si de bien plus noirs secrets se cachaient derrière la disparition de Cassie ? Des secrets à même de bouleverser l'équilibre du monde ? Ce premier tome haletant multiplie les faux-semblants et l'inquiétante étrangeté en un crescendo qui le rend impossible à lâcher : c'est LE thriller YA qui donne ses lettres de noblesse au genre !
 Couverture de Nil, Tome 2 : Nil Unlocked
Nil T2 de Lynne MATSON
Résumé : Sur l'île de Nil, des règles existent. Vous avez exactement 365 jours pour vous échapper, ou vous mourez. Rives est désormais le Leader incontesté de Nil City, mais garder la Ville unie est plus dur que jamais.Les malfaiteurs sont devenus plus intrépides, les provisions diminuent et les habitants non-humains sont de plus en plus menaçants. Des nouveaux venus sont à l'origine de conflits au sein de la Ville, mettant le système de Recherche en danger et tout ce que Rives sait en question. Ayant grand besoin de réponses, il s'associe avec la seule autre personne qui les cherche : Skye, une nouvelle arrivée avec un mystérieux passé. Bientôt le duo se retrouve enfermé dnas une course désespérée pour sauver les habitants de Nil, et peut-être détruire l'île pour toujours. Mais à quel prix ? Et qui le payera ?
 Couverture de Le Feu Secret, Tome 2 : La Cité Secrète
Feu Secret T2 – La Cité Secrète de Carina ROZENFIELD et CJ DAUGHERTY
Au sein des murs fortifiés du Saint Wilfred's College d'Oxford et entourés d'alchimistes qui ont pour mission de les protéger à tout prix, Taylor et Sacha sont à l'abri des forces obscures… Pour l'instant.Mais l'horloge tourne. Dans sept petits jours, Sacha fêtera ses dix-huit ans, et la malédiction ancestrale qui jusqu'alors le rendait invincible va le tuer, déchaînant sur le monde des cohortes démoniaques.Il n'existe qu'un moyen d'empêcher cela : Taylor et Sacha doivent se rendre au cœur de la Cité médiévale de Carcassonne, là où la malédiction a été proférée, et y affronter les démons.Le voyage sera extrêmement périlleux. Et des créatures monstrueuses les attendent de pied ferme.Mais à mesure que les forces obscures descendent sur Oxford, leur marge de manœuvre se réduit à un choix simple : affronter leurs pires cauchemars, ou perdre ce qu'ils ont de plus cher.
 
Vous pouvez retrouver mon avis sur le T1 ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/search?q=cit%C3%A9+feu+secret
Le 26
 Couverture de Endgame, tome 3 : Rules of the Game
Endgame, tome 3 : Rules of the Game de James FREY et Nils JOHNSON-SHELTON
Seule la dernière clé reste à trouver et une poignée de joueurs s'acharne désormais à mettre fin au jeu pour endiguer la destruction du monde. L'étrange, charismatique et redoutable Stella en sait apparemment plus qu'il n'en dit et leur propose de s'unir à son armée pour s'opposer aux Créateurs.
 
Voici mon avis sur les 2 premiers tomes de la trilogie :
 
 
 
 Couverture de Les contes des enfants particuliers
Les contes des enfants particuliers de Ransom RIGGS
Un recueil de contes qui est l'ouvrage de référence de Millard, d'un des enfants particuliers illustré par de véritables gravures sur bois de l'artiste Andrew Davidson.
 

mercredi 28 septembre 2016

Flocons d’amour

 
 
 Couverture de Flocons d'Amour
Auteur :
-     John GREEN
-     Maureen JOHNSON
-     Lauren MYRACLE
 
Prix : 14E
 
Edition : Hachette
Résumé
24 décembre, Nuit des miracles ? ou des catastrophes ? Une terrible tempête, un train bloqué dans la neige. Gracetown : tous les voyageurs descendent !
Gracetown... Bourgade perdue au milieu de nulle part, qui vous ferait presque regretter le traditionnel et soporifique repas de Noël. Pourtant, Jed, Jubilé et les autres vont partagé le réveillon le plus insolite de leur vie.
Dans un café bondé de pom-pom girls ou au détour d'une route enneigée, les rencontres inattendues se multiplient. Les couples de font, se défont et se refondent. Louvoyant entre les flocons, les flèches de Cupidon qui pleuvent sur la ville ne laisseront personne de glaces !
 

Mon avis
Cela fait longtemps que ce livre me fait de l’œil car il promet d’être aussi doux qu’un chocolat chaud sous la couette un soir d’hiver. Et vous savez quoi ? Je ne me suis pas trompée. Lire cette histoire est un véritable régal : ça sent Noël et on adore !
Déjà, le principe d’écriture est original : une tempête de neige bloque un train et de là, 3 histoires d’amour sont développées par 3 auteurs. On a tout d’abord Maureen Johnson qui narre la rencontre de Jubilé et Stuart, tous deux en bloqués par la neige et les déceptions amoureuses. John Green prend le relais avec son style si original pour se concentrer sur la longue amitié entre Stuart et sa meilleure amie qui souhaite se transformer… Enfin, c’est au tour de Lauren Myracle de prendre les rênes d’un nouveau récit pour se concentrer sur Addie en pleine rupture et crise existencielle.
On s’en doute, ce sera des romances douces, dans l’esprit de Noël. Ceux qui aiment le drame et le cynisme, passez votre chemin car c’est aussi sweet qu’un bonbon. Le récit pourrait facilement être très niais mais le talent des auteurs est tel que l’on se laisse embarquer dans cette merveilleuse atmosphère en laissant de côté notre cynisme et notre mauvaise humeur habituelle. Même avec John Green ! Et pourtant, je peux être très virulente à son sujet ; son style est tellement bizarre que j’ai parfois du mal à accrocher. Et pourtant, Nos Etoiles Contraires est un coup de cœur ! Mais ici, malgré que le récit ressemble à Ou es-tu Alaska ?, je me suis laissée embarquer et j’ai supporté les petites longueurs que je pourrai lui reprocher. En plus, le fait que ce soit 3 récits mi-longs est parfait : c’est assez développé pour éveiller notre curiosité mais pas trop court pour nous laisser sur notre faim ou exaspérés par l’esprit de Noël. Les personnages sont ainsi devenus attachants au fil de la lecture et le fait de les recroiser dans les autres récits est un plaisir supplémentaire. Comme dans les spin-off, vous voyez ? J Je l’ai lu à la fin août et pourtant, je rêvais d’allumer ma cheminée (condamnée pourtant depuis ma naissance), de boire du lait de poule (j’ai noté la recette) et de me blottir sous ma couette malgré les 35° dehors. Faut-il être bête pour lire un livre de Noël en été… Ne faites pas comme moi, attendez décembre et jetez-vous dessus pour avoir un livre de qualité en rentrant le soir après une dure journée ;)
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-     L’ambiance de Noël : froid, cocooning et romance ; le tout savamment dosé pour que ça ne ressemble pas aux films ennuyeux d’M6
-     Le principe de l’écriture : trois nouvelles de 120 pages avec un fil directeur qui empêchent la niaiserie des nouvelles ou les longueurs des romans
-     La nouvelle de John Green qui comporte quelques longueurs, fidèle à Qui es-tu Alaska ?
 
Extrait
« Tout à commencé la nuit de noël. Enfin, pour être plus précise, l'après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au cœur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d'un problème. Je sais d'expérience que, s'il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.
Je m'appelle Jubilé. Prenez le temps de digérer cette information.
Vous voyez, dit comme ça, ce n'est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d'une longue histoire (telle que celle que je m'apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d'une phrase : "Au fait, je m'appelle Jubilé." Vous ne sauriez pas comment réagir.
J'ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d'une strip-teaseuse. Certain d'entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j'en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J'ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J'ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme. »

dimanche 25 septembre 2016

L’été où je suis devenue jolie T1

 
 Couverture de L'Été où je suis devenue jolie
Auteur : Jenny HAN
 
Prix : 8E
 
Edition : Albin Michel (coll : WIZ)
Résumé
Comme chaque été, Belly, sa mère et son frère passent les vacances chez Susannah et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Belly est très attirée par le sombre Conrad, même s'il reste indifférent à elle. Sous le soleil éclatant, les nuages pointent à l'horizon : Belly accumule les conquêtes sous ses yeux tandis que Jeremiah se déclare à elle alors qu'elle le considère seulement comme un ami.
Entre les pichets de thé glacé, les baignades nocturnes, le sel de l'océan sur la peau, un drame couve. Belly dont le coeur bat la chamade, sent que quelque chose va changer, pour toujours...
 
Mon avis
Je ne suis pas encore prête à renoncer à l’été malgré le temps pluvieux et la reprise des cours. Or, que lire quand on ne veut pas abandonner l’insouciance des vacances ? Jenny Han, bien sûr ! Elle seule sait mêler romance, plage et drame avec brio pour nous captiver avec un triangle amoureux des plus basiques.
Belly a toujours passé son été avec la famille de la meilleure amie de sa mère à savoir Susannah et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Chaque été, Belly est impatiente de revoir Conrad qu’elle aime depuis ses 12 ans. Et ce n’est pas sa morosité, son détachement et son agressivité passive qui la dissuaderont de renoncer à lui. Mais l’été de ses 15 ans, Belly change aussi bien physiquement et mentalement et remarque qu’il n’est pas le seul garçon sur terre. Quand à Conrad, il semble enfin remarquer Belly. Jenny Han nous entraîne dans un joyeux chassé-croisé dans lequel chacun apprend à se connaitre.
Le résumé peut sembler bateau avec les deux frères opposés, le passage à l’adolescence, le summer novel. Et pourtant ! Au milieu de toute cette romance et de cette tendresse des souvenirs d’enfants s’immisce une note âpre : le début des regrets de l’enfance, le lent passage à l’âge adulte, la maladie, les séparations… Jenny Han mêle deux genres dans quelques 250 pages et nous captive dans ce roman plus profond qu’il n’y paraît. Nous devenons Belly et nos souvenirs se substituent aux siens : on se souvient de notre premier béguin, de nos premiers déboires amoureux et amicaux, de nos changements physiques mal acceptés. L’auteure nous replonge dans les affres de l’adolescence et nous en montre sa beauté et sa difficulté. Loin de nous peindre une adolescente amoureuse qui nous tape sur le système, elle nous laisse replonger dans cette époque où on est trop grand pour être un enfant et trop petit pour être un adulte. Le lecteur est en empathie totale avec l’héroine qui doit faire face à la froideur de Conrad et la bonne humeur de Jeremiah. Là aussi, nous sommes replongés dans nos souvenirs amoureux pour comprendre Belly. Et on en deviendrait presque jaloux, on veut vivre ses aventures et réagir d’une autre manière. Mais, l’intérêt du roman ne repose pas que sur le triangle amoureux mais plutôt l’univers est merveilleusement dépeint. En moins de 300 pages et grâce aux flash-back, on imagine la maison et je jurerai entendre le doux bruit de la mer en lisant ce livre et les mères (bien que peu présentes) ont une réelle. C’est d’autant plus impressionnant que les descriptions sont peu nombreuses. On se ressource autant que Belly pendant notre lecture et on en sort prêts pour la rentrée !
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          L’écriture sait parler d’imaginaire à imaginaire en un style percutant
-          Les personnages qui prennent vie sous nos yeux
-          Un récit juste sur l’adolescence sans stéréotypes et exagérations
-          Conrad m’exaspère toujours autant, même à la 2eme lecture
 
Extrait
«  Je les ai fusillés du regard. Ils ne voulaient pas que traîne avec des drogués, mais les types réglo ne leur convenaient pas non plus ?
-          Il ne touche pas à ça, d’accord ? C’est pourquoi je doute fort qu’il puisse traîner avec un dealer.
En se grattant la joue, Jeremiah a lâché :
-          Vous savez quoi ? Il me semble que c’est Greg Rosenberg qui vend des amphètes. Greg Kinsey est réglo. Et il a un billard. Je crois bien que je vais aller à sa soirée, moi aussi.
-          Attends, quoi ?
Je sentais la panique monter.
-          C’est une bonne idée, a ajouté Conrad, j’adore le billard.
Je me suis levée.
-          Vous ne pouvez pas venir, vous n’avez pas été invités.
Conrad s’est appuyé contre le dossier de sa chaise en plaçant ses mains derrière sa nuque.
-          Ne t’inquiète pas, Belly, on ne te gâchera pas rencard.
-          Sauf s’il pose un doigt sur toi, a ajouté Jeremiah en frappant du poing la paume de son autre main. Dans ce cas, il mordra la poussière.
-          C’est un cauchemar, ai-je gémi. Je vous en supplie, les gars, ne venez pas. S’il-vous-plaît, s’il-vous-plaît, ne venez pas.
Jeremiah m’a ignorée.
-          Qu’est ce que tu comptes mettre, Rad ? »
 
A savoir
Parue il y a plusieurs années, il s’agit de la 1ere trilogie de Jenny HAN. Voici mon avis sur une autre trilogie, Le Pacte :
Et sur Les Amours de Lara Jean : A tous les garçons que j'ai aimé :

mercredi 21 septembre 2016

Baby Daddy

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Mon avis
Deuxième visionnage très agréable et coup de cœur : la sitcom Baby Daddy. Je ne comprends pas pourquoi elle n’est pas plus plébiscitée parce qu’elle est géniale ! 20 minutes ne passent jamais aussi vite qu’en compagnie de ces acteurs. Ils sont franchement drôles (et vraiment canons, ça aide !). Sans compter que le scénario, sans être élaboré est savamment construit pour que l’on rigole et que l’on s’attache aux personnages.
La série commence par Ben, Danny et Tucker qui commencent une collocation en plein New-York. Mais leur rêve est aussitôt anéanti par l’arrivée d’Emma sur le pas de leur porte. Le problème est que Emma n’est ni une fille rencontrée quelque part, ni une des copines des garçons. C’est le bébé, jusque là inconnue de Ben. Et son job de barman et leur insouciance ne font pas d’eux des modèles d’éducation, en dépit de l’aide de Bonnie et Riley…
Très proche de Bébé, mode d’emploi on ne peut qu’aimer Emma et son entourage de fous. Ben est fêtard et adore les blagues, tandis que son meilleur ami Tucker tente désespérément de choper. Or, face au grand et fort Danny, il n’a aucunes chances même si ce dernier est fou amoureux de Riley, sa meilleure amie. Laquelle saisit l’occasion de s’occuper d’Emma pour se rapprocher de Ben, dont elle est amoureuse depuis le lycée. Vous voyez l’ambiance ? Rajoutez à cela Bonnie, la quinquagénaire qui n’était pas prête à être mère et encore moins grand-mère, mais qui donne tout son possible et vous obtenez le mélange de Baby Daddy. Honnêtement, tous les personnages passent par des phases énormes. On adore Bonnie et son franc parler qui se moque sans cesse de l’incapacité de Tucker, Danny et son romantisme qui nous fait fondre, Tucker et son côté efféminé, Ben et ses frasques et bourdes habituelles, Riley et ses tentatives désespérées... Sans compter que Baby Daddy renouvelle le genre de la sitcom tout en conservant nos habitudes grâce au mélange de Friends et de Bébé, mode d’emploi. Ok, c’est théâtral et ça n’arrive jamais dans la vie, mais quand ça détend et que c’est bien joué, on s’est fiche non ? ;)
 

dimanche 18 septembre 2016

Tobie Lolness T1 – La vie suspendue

 
Couverture de Tobie Lolness, Tome 1 : La vie suspendue
Auteur : Timothée de FOMBELLE
 
Prix : 16E
 
Edition : Gallimard jeunesse
Résumé
Tobie n'est pas un garçon comme les autres. Agé de 13 ans, portant une cicatrice horizontale sur la joue, il est le fils d'un grand homme, d'un merveilleux savant. Il vit dans un arbre et ne mesure pas plus d'un millimètre et demi.
Il est exilé avec sa famille pendant cinq ans dans les basses branches parce que son père n'a pas voulu révéler le secret d'une invention révolutionnaire. Jusqu'au jour où ses parents sont emprisonnés. Tobie est alors pourchassé par son propre peuple, obligé de se cacher et de vivre la nuit "comme ces animaux nocturnes, anonymes, invisibles".
 
Mon avis
Cette série étant revenue à la mode, j’ai décidé de voir les raisons de ce succès. La ressemblance avec les Minimoys a été décisive, je le reconnais. On retrouve le charme des débuts des récits jeunesse : une narration riche et une intrigue bien menée bien que rien ne soit franchement extraordinaire.
Tobie Lolness est une créature minuscule vivant dans un arbre et à qui la vie sourit. Jusqu’au jour où son père, génial inventeur, est banni avec sa famille dans les Basses Branches pour avoir refusé de livrer le secret de sa dernière découverte. Les années passent et Tobie arrive à 12 ans lorsque sa grand-mère meurt et remonte dans les Hautes-Branches pour son enterrement. Mais la rancœur de Jo Mitch vis-à-vis des Lolness ne s’est pas apaisée, tout comme sa curiosité vis-à-vis de la mystérieuse invention. Il veut savoir son secret pour détenir le pouvoir de détruire l’arbre, kidnappant les parents Lolness pour les questionner. Tobie se retrouve alors en fuite mais doit aussi trouver un moyen de sauver ses parents.
On retrouve dans ce livre les étapes du roman initiatique et d’aventure : un jeune héros qui doit découvrir le monde par ses propres moyens, une course poursuite pour sauver son peuple, l’aide d’une jeune-fille… Ce T1 plante le décor et répond à toutes les promesses du résumé. Le lecteur ne s’ennuie pas grâce à l’alternance des flash-back et de la fuite du héros que les illustrations mettent en valeur. Ces dernières sont l’un des plus gros points fort du livre : elles l’enrichissent considérablement et lui donne une véritable singularité. L’autre point fort de Tobie Lolness est la didactique. De Fombelle livre de vraies leçons de vie dont les thèmes sont revenus à la mode : l’écologie est au centre de l’œuvre et la lutte entre Sim Lolness et le personnage de Jo Mitch, caricature de la mafia, nous renvoie l’image de notre société divisée entre le progrès et l’anéantissement de la nature. L’auteur se concentre donc sur les conséquences de cette lutte plutôt que sur les personnages : on ne s’attache pas réellement à Tobie, la potentielle histoire d’amour est très secondaire, et chaque chapitre est une petite histoire que l’on peut lire avant de se coucher. Le public ciblé est donc assez jeune, dans les 8-10 ans, et tout est fait pour les sensibiliser à nos problèmes écologiques en douceur.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          La didactique autour de l’écologie
-          Les illustrations qui démontrent un travail entre auteur et illustrateur et aèrent la lecture
-          La lecture facilitée pour le public ciblé
-          Peu d’originalité : roman initiatique et d’aventure sans surprise
-          Personnages peu attachants
 
 
Extrait
« A la fin, Limeur dit en regardant Tobie avec dégoût :
-          Le pire, c'est que les ordures, ça fait aussi des petits.
Tobie repliqua sans réflechir :
-          Des petits ? Vous n'êtes plus si petit, vous savez... »
***
« Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge. Seul le bout de ses pieds dépassait du trou d'écorce. Il ne bougeait pas. La nuit l'avait recouvert comme un seau d'eau.
Tobie regardait le ciel percé d'étoiles. Pas de nuit plus noire ou plus éclatante que celle qui s'étalait par flaques entre les énormes feuilles rousses.
Quand la lune n'est pas là, les étoiles dansent. Voilà ce qu'il se disait. Il se répétait aussi : «S'il y a un ciel au paradis, il est moins profond, moins émouvant, oui, moins émouvant...»
Tobie se laissait apaiser par tout cela. Allongé, il avait la tête posée sur la mousse. Il sentait le froid des larmes sur ses cheveux, près des oreilles.
Tobie était dans un trou d'écorce noire, une jambe abîmée, des coupures à chaque épaule et les cheveux trempés de sang. Il avait les mains bouillies par le feu des épines, et ne sentait plus le reste de son petit corps endormi de douleur et de fatigue. Sa vie s'était arrêtée quelques heures plus tôt, et il se demandait ce qu'il faisait encore là. Il se rappelait qu'on lui disait toujours cela quand il fourrait son nez partout : «Encore là, Tobie !» Et aujourd'hui, il se le répétait à lui-même, tout bas : «Encore là ?»
Mais il était bien vivant, conscient de son malheur plus grand que le ciel. Il fixait ce ciel comme on tient la main de ses parents dans la roule, à la fête des fleurs. Il se disait : «Si je ferme les yeux, je meurs.»