mercredi 29 avril 2015

La Cité des Ténèbres – Les Origines T3 : La Princesse Mécanique



 Couverture : La Cité des Ténèbres, Les Origines, Tome 3 : La Princesse Mécanique
Auteur : Cassandra Clare
 
Prix : 18E
 
Edition : Pocket Jeunesse

Résumé

Tessa devrait être heureuse. N'est-elle pas sur le point de se marier ? Pourtant, alors qu'elle se prépare pour la cérémonie, l'étau se reserre autour des Chasseurs d'Ombres. Un nouveau démon est apparu, intiment lié au Magistère, l'homme qui a prévu de détruire les Chasseurs. Il ne lui manque plus qu'un seul élément pour parfaire son armée d'automates sans pitié : Tessa. Mais, avant de mettre la main sur elle, il devra affronter Will et Jem, prêts à tout pour protéger l'élue de leur cœur...

 

Mon avis

Et voilà, la boucle est bouclée. J’ai du dire au revoir à Will Herondale. Pffff… Que vous-dire ? Même si le livre a été en dessous de mes attentes, je ne pourrai pas dire que je ne le relirai pas. Si je devais schématiser, le T1 pose les bases, le T2 met au centre l’action et le T3 est le livre de la perte. Je pense que je ne l’ai pas autant apprécié que le T2 car l’humour était beaucoup moins présent. Will était moins sarcastique, méchant et beaucoup trop mièvre à mon goût et Tessa trop passive.

On retrouve nos héros dans une situation compliquée : après lui avoir avoué son amour et s’être fait rejeté, Will évite Tessa et devient maussade. Tessa, parait enchantée de ses fiançailles avec Jem mais éprouve toujours une pointe de regret envers Will. Sans compter que le père Lightwood s’est transformé en vers, ses enfants rejoignent l’Institut et Charlotte entre en guerre ouverte avec le Consul. Quand Mortmain passe à l’attaque, rien ne va : on perd Tessa et Jem. Will se lance alors dans une mission solo pour la sauver tandis que le reste de la bande tente d’aider Jem.

La multiplication des points de vue est donc de mise : on suit la correspondance du Consul qui tente d’évincer Charlotte, on voit les couples des frères Lightwood se former véritablement, on parcourt la lande avec Will. Bref, on est partout mais l’heure n’est plus à la rigolade ; seul Magnus conserve une pointe d’esprit qui allège l’ambiance. Les couples Gideon/Sophie et Gabriel/Cecily sont également l’occasion d’alléger l’intrigue mais il manque la pointe d’ironie des Herondale. Voilà mon seul reproche envers ce livre qui maintient romance et action jusqu’au bout et qui réussit à mêler également une touche de tragique. La fin m’a laissée perplexe : si la première partie de l’épilogue m’a émue, je ne sais pas quoi penser de la seconde. Je pense que j’ai oublié une part de l’intrigue et donc ça m’a paru un peu tiré par les cheveux ou trop facile. Voilà mon grand regret, outre mon adieu à Will, c’est de ne pas avoir relu la série dans son intégralité pour en comprendre toutes les références et les aboutissants.

 

Extrait

«  Jem repris son arc et laissa la flèche s’envoler ; elle atteignit la créature sur le flanc. Le géant ver démoniaque se tordit de douleur, ondoyant alors que son énorme tête se penchait d’un côté et de l’autre, déracinant les massifs d’arbustes. Les feuilles remplirent l’air et les garçons se jetèrent dans la poussière, Gidéon reculant avec son épée Seraph à la main, essayant d’y voir grâce à sa lumière.

-          Il vient vers nous, dit-il à voix basse.

Et effectivement, c’était le cas, la flèche toujours dépassant de sa peau grisâtre et mouillée, se déplaçant à une vitesse incroyable. Un sursaut de sa queue cogna le coin d’une statue, l’envoyant valser dans la piscine décorative à sec, où elle se brisa en mille morceaux.

-          Par l’ange, il vient juste d’écraser Sophocle, dit Will. Est-ce que personne n’a plus de respect pour les classiques de nos jours ? »

 

 

A savoir

2015 semble être une année très Cassandra Clare ; outre la fin des Origines, elle termine sa série initiale, La Cité des Ténèbres, en juin avec le T6.

Elle et Holly Black commencent une nouvelle série, le Magisterium, assez semblable à Harry Potter.

Je joins également mes posts sur les autres œuvres de cette auteure :

-          T5 de La Cité des Ténèbres : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/the-mortals-instruments-tome-5-la-cite.html   

dimanche 26 avril 2015

Nos Faces Cachées



 Couverture de Nos faces cachées
Auteur : Amy Harmon
 
Prix : 18E
 
Edition : Robert Laffont (collection : R)

Résumé

Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu'aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le cœur. Le genre de beauté que l'on retrouve en couverture des romances, et c'est peu de dire que Fern Taylor en connaît un rayon. Elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inatteignable pour une fille comme Fern. Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus...Nos faces cachées nous conte l'histoire de cinq jeunes hommes qui ont grandi ensemble et qui partent à la guerre. C'est une histoire de deuil. De deuil collectif et individuel, de deuil de la beauté, de vies brisées, d'identités perdues. L'histoire de l'amour que porte une fille à un garçon en mille morceaux, l'histoire de l'amour que porte ce guerrier meurtri dans sa chair à une fille ordinaire. Mais aussi l'histoire d'une amitié qui vient à bout des pires chagrins, d'un héroïsme qui dépasse sa propre définition. Une version moderne de La Belle et la Bête qui nous fera découvrir avec émotion qu'il y a un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

 

Mon avis

On disait que c’était LE phénomène de romance autoéditée Young Adult, que le bouleversement était semblable à Nos Etoiles Contraires, qu’il ne fallait surtout pas louper cette « merveilleuse lecture »… Bon, pour moi, il a été un peu survendu. Je suis d’accord pour la 1ere proposition : il y a une amélioration considérable par rapport à des livres autoédités comme Un garçon de Trop (rien que d’écrire ce titre me rappelle de mauvais souvenirs : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/un-garcon-de-trop.html ). On part de tellement loin j’ai envie de dire x) … Mais bon, de là à dire qu’on pleure comme dans Nos Etoiles Contraires, c’est un peu poussé.

Ambrose Young est beau et il le sait. Tout le monde le lui répète en longueur de temps et en plus de ça, c’est le lutteur phare de la petite ville d’Hannah Lake. L’adulation de la petite ville est complète : il est leur Hercule. Fern est invisible aux yeux de tous, sauf ceux de ses deux amis. Elle admire Ambrose depuis qu’elle est jeune mais il ne ressent que de la tendresse pour elle, voire même un peu de pitié tant elle est insignifiante. Une gentille fille, quoi. Il a ses amis, ses études, sa passion pour le sport, bref une vie et un avenir brillant à la clé. Rien ne devait les réunir et pourtant la roue tourne. Après son engagement en Irak, Ambrose se surprend à envier la situation de Fern : le vilain petit canard est devenu un cygne, elle a maintenant sa vie et lui n’a plus que ses souvenirs en guise de compagnie et aucune possibilité d’avenir. Mais Fern ne parvient pas à oublier Ambrose, surtout maintenant qu’il est accessible…

Si je voulais faire simple, je vous aurai dit qu’il s’agit d’une réactualisation de La Belle et la Bête. Je vais être franche : je déteste ce conte. C’est assez rare que je dise ça vu que j’adore les contes mais celui-là est particulièrement niais. L’amour qui dépasse l’apparence physique, je n’y crois pas. Je pense qu’on raconte cela aux enfants pour les rassurer, ne pas les confronter à la vie tout en leur apprenant la tolérance et la compassion. Mais dans le cas d’un roman destiné aux ados, je trouve complètement ridicule de leur donner encore de faux espoirs. Passons, ce ne sont que mes opinions. Non, là où je suis réellement déçue c’est le personnage masculin. Sérieusement ?? Un grand romantique celui-là (prenez au sens 19e siècle : mal du siècle, mépris de la société, jamais heureux…). Un vrai dépressif. Je n’avais qu’une envie : être Fern pour le secouer et le mettre face à ses erreurs. Il a poussé ses amis à s’engager, ils sont morts, qu’il vive un peu pour leur rendre hommage. Ou au moins qu’il arrête d’être obsédé par sa figure. Ok, il est défiguré, les autres sont morts, dans la vie il faut savoir faire la part des choses. Surtout quand il côtoie un tétraplégique qui a du faire face à la mort à 10 ans. Franchement, s’il y a un héros dans ce livre c’est bien Bailey : arriver à plaisanter sur sa maladie, ça demande du courage. Bon, à part cet égocentrique narcissique, Fern n’est pas particulièrement intéressante. C’est la bonne copine de tout le monde, la fille du pasteur qui rêve au prince charmant et qui ne fait aucune vague. Le seul qui relève le niveau est Bailey : il est drôle, courageux, franc. Tout ce que j’aime. Autre point faible : l’intrigue n’est pas particulièrement originale, ni même romantique vu qu’on se concentre surtout sur la souffrance d’Ambrose. Elle ne m’a pas bouleversée outre-mesure surtout qu’il était loin d’incarner le guerrier que j’imaginais. Si ce n’est mon énervement face à la régression de mœurs qui est peinte (enceinte à 18 ans, mariée dans la foulée avec la bénédiction des parents, ça semble complètement surréaliste pour la féministe que je suis), je n’ai pas ressenti grand-chose. Vous l’avez compris : je suis assez déçue de ce livre : il était trop plat, pas assez original et c’est surement dû à un manque de travail sur les personnages mais également des dialogues. Trop de descriptions de sentiments, pas assez de piquant. Bref, pas d’étincelles de mon côté.   

 

Extrait

« La nuit suivante, Bailey Sheen pénètre dans la boulangerie à minuit comme s’il était propriétaire des lieux. Fern l’a manifestement laissé entrer mais elle ne l’accompagne pas. Ambrose essaie de se persuader qu’il n’est pas déçu. Bailey n’est pas tout seul, cependant : il a un chat avec lui. Il trottine à ses côtés comme s’il était lui aussi chez lui.

       — Les animaux sont interdits, Sheen.

       — Je suis en fauteuil roulant, mec. Tu ne vas pas chasser mon chat d’aveugle ? D’ailleurs, ça pourrait être le tien, vu que tu es à moitié aveugle. L’un des avantages d’être pathétique, c’est qu’en général j’obtiens ce que je veux. T’as entendu ça, Dan Gable ? Il t’a traité d’animal. Saute-lui à la gorge, mon gars. Attaque-le !

Le chat renifle l’une des grandes étagères métalliques sans se préoccuper de Bailey.

 

       — Tu as appelé ton chat Dan Gable ?

       — Ouais. Dan Gable Sheen. Je l’ai depuis l’âge de treize ans. Ma mère nous a amenés dans une ferme pour mon anniversaire et Fern et moi avons eu le droit de choisir un chaton chacun. J’ai appelé le mien Dan Gable et Fern a baptisé la sienne Nora Roberts.

       — Nora Roberts ?

       — Ouais. C’est un écrivain. Fern l’adore. Malheureusement pour elle, Nora Roberts est tombée enceinte et elle est morte en couches.

       — L’écrivain ?

       — Non ! Le chat. Fern n’a jamais eu de chance avec les animaux. Elle les couvre d’affection et de soins et ils la remercient en clamsant. Fern ne sait toujours pas se faire désirer.

Ambrose aime ce trait de caractère chez elle. Elle ne fait jamais semblant. Pas question d’avouer ça à Bailey.

       — J’ai essayé d’apprendre quelques mouvements de lutte à Dan Gable en hommage à celui dont il porte le nom mais il ne sait rien faire d’autre que s’étaler. Bon, c’est un des gestes de base et c’est certes plus que je n’en peux faire moi-même, commente Bailey en gloussant.

Dan Gable est un lutteur qui a remporté une médaille d’or aux jeux Olympiques. Il n’a même jamais perdu un seul point lors de ces Jeux. Il a fait partie de l’équipe universitaire de l’Iowa où il n’a perdu qu’un seul combat, entraîné les Iowa Hawkeyes, et c’est une véritable légende. Mais Ambrose n’est pas sûr qu’il se sente vraiment honoré s’il savait qu’on a donné son nom à un chat.

Dan Gable, le chat, se frotte contre la jambe d’Ambrose et se détourne immédiatement de lui lorsque Bailey tapote son genou du bout des doigts. L’animal bondit sur les genoux du jeune homme qui le récompense par des caresses et des louanges.

       — Les animaux sont censés avoir un pouvoir thérapeutique. J’aurais dû avoir un chiot. Tu sais, le meilleur ami de l’homme, un chien qui n’aime que moi, le gamin qui ne peut plus marcher. Bonjour les violons. »

jeudi 23 avril 2015

La Sélection au cinéma




En 2013, 2 pilotes ont été tournés mais les 2 ont été refusés pour adapter les livres de Kiera Cass. Je croyais le projet tombé à l’eau mais je viens de lire que cette série sera adaptée au cinéma par la Warner Bros.

Bon, je n’ai pas encore le casting mais on connait les producteurs :

-          Denise DiNovi (Diversion, L'Etrange Noël de M. Jack ...)

-          Alison Greenspan (Si je reste, Une Seconde Chance)

-          Pouya Shahbazian (Divergente 1 et 2).

Scénariste : Katie Lovejoy (Dracula)

Retrouvez mes chroniques sur les derniers tomes ici :
- T3 : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/la-selection-t3-lelite.html
- Spin-off : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/la-selection-histoires-secretes-le.html
 

mercredi 22 avril 2015

Beautiful Sacrifice

Avis aux fans de Jamie McGuire : un 3e tome de la série Beautiful va paraitre le 31 mai 2015 aux Etats-Unis et s’intitulera Beautiful Sacrifice. Cette fois-ci le sujet sera Taylor, l’un des jumeaux Maddox.

 Beautiful Sacrifice
Traduction perso : on copie, on crédite svp
 
Falyn Fairchild peut marcher loin de tout.
Ayant déjà quitté sa voiture, son éducation, et même ses parents, la fille du prochain gouverneur du Colorado est de retour dans sa ville natale, et nettoie les tables du Bucksaw Café. Après chaque jour de travail, Falyn ajoute à sa boîte à chaussures de l’argent, espérant un jour assez pour s’acheter un billet d'avion pour le seul endroit où elle peut trouver le pardon: Eakins, Illinois.
 
Au moment où Taylor Maddox est assis dans la section de  Falyn au Bucksaw, elle sait qu'il va y avoir des problèmes. Taylor est charmant même lorsqu'il est recouvert de  crasse - lui faisant croire tout ce que Falyn imagine d’un pompier. Falyn n’est pas intéressée de devenir une autre statistique, et pour un garçon Maddox, une fille désintéressée est le défi ultime .
 
Une fois que Falyn apprend ce que Taylor appelle maison, tout change. En fin de compte, la persévérance des Maddox rencontre le talent de Falyn pour fuir, et pour la première fois, Taylor peut être le seul à se brûler.

 

samedi 18 avril 2015

Le Secret de l’Inventeur, T1 : Rébellion



 Couverture de Le Secret de l'inventeur, tome 1 : Rébellion
Auteur : Andrea Cremer
 
Prix : 15E
 
Edition : Lumen

Résumé

Imaginez un monde où l'Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d'Amérique... Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, 16 ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la luttent contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d'autres fils et filles de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la ville flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l'aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l'Empire, et lui sauve la vie. Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, où elle attend comme tout le petit groupe d'amis qui l'entoure de rejoindre la lutte quand elle atteindra sa majorité, l'équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses compagnons, tous ne sont pas ce qu'ils prétendent être, et l'existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace... Des décharges de métal de l'Empire, infestées de rats d'acier, aux salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde ! Rébellion est le premier tome du Secret de l'inventeur, la nouvelle trilogie steampunk d'Andrea Cremer, l'auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d'acier, magie vaudou, automates maléfiques et espions de haut vol, elle a su tisser un univers d'une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !

 

Mon avis

Peut-être connaissez vous Andréa Cremer grâce à sa série Nighshade. Personnellement, c’est de cette façon que j’ai eu vent de son nouveau livre et comme j’avais adoré sa première série, j’ai tenté l’expérience. Si pour Nightshade j’avais eu une agréable surprise qui avait vite tourné en coup de cœur, je ne pense que ce petit miracle va se reproduire pour cette série. J’en suis navrée mais je n’ai pas accroché à l’intrigue et je le déplore car ce livre avait tout pour plaire : steampunk (mélange de roman historique et technologie), espionnage et romance.

Nous sommes après la guerre d’Indépendance des Etats-Unis mais ils ont perdus, la France ne les a pas aidés et ils restent une propriété de l’Empire Britannique qui devient de plus en plus important avec la Révolution Industrielle. Se forme donc un groupe de résistants dont Charlotte fait partie. Sa première mission consiste à s’infiltrer dans les hautes sphères de la société anglaise afin d’y découvrir des infos pouvant aider les résistants. Elle incarne donc une fille de propriétaire terrien faisant ses entrées dans le monde accompagnée du meilleur ami de son frère, le capitaine Jack Winter. Elle va devoir faire face à l’hypocrisie et l’horreur de la société de l’Empire britannique en se confrontant au passé de Jack et à celui de ses amis.  

J’ai d’abord cru que le début était plat simplement parce que le cadre narratif devait se mettre en place et j’ai eu espoir que quand Charlotte serait infiltrée l’intrigue allait démarrer. Ca n’a été le cas que partiellement, même si c’est devenu plus intéressant l’intrigue est restée  prévisible et ennuyante. Dire que je suis déçue est un euphémisme. Je pourrai accuser le genre de steampunk de ne pas me plaire, malheureusement, j’adore les Origines de Cassandra Clare. Or, ce livre ne m’a semblé qu’une pâle copie. Voilà le point central de ma déception. Les personnages tentaient d’être drôles mais ça ne prenait pas car ils n’étaient pas assez impertinents, les intrigues proposées sont facilement résolues et aucune surprise ne nous tient en haleine. La seule chose qui sauve ce livre, c’est l’écriture fluide, malheureusement, c’est loin de suffire… C’est bien triste et je regrette d’avoir eu l’idée de lire cette série ; j’aurai dû me contenter de la trilogie Nightshade déjà parue et réellement réussie.

 

Extrait

« Charlotte fit volte-face. Debout à l’entrée de la chambre, Jack haussait un sourcil narquois.

Les mains de la jeune fille se figèrent sur le laçage de son corset.

-          Qu’est ce que tu figes ici, Jack ?

Il soutint son regard un instant puis s’absorba dans la contemplation du mur avant de répondre :

-          C’est ton frère qui m’envoie.

Elle laissa passer un moment. Elle attendait des excuses en bonne et due forme suivies d'un départ précipité - ou au moins une volte-face pudique. Au lieu de quoi, le jeune homme choisit de s'appuyer tranquillement contre le chambranle pour la détailler à loisir, de la tête aux pieds. Piquée au vif, elle se redressa de tout son haut.

-         Tu permets ? lança-t-elle d'un air de défi.

-         Mais je t'en prie...

-         Je me prépare pour aller au lit, je te signale! grimaça-t-elle.

-         J'avais vu, merci. Tu sais qu'aucun nœud ne me résiste. (Il pencha la tête de côté d'un air entendu.) Un petit coup de main ? »

 

A savoir

_ Voici mon avis sur les Origines T2-Le prince Mécanique, préquel de de la Cité des Ténèbres de Cassandra Clare. Appartenant également au genre steampunk, il est bien mieux réussi : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/the-mortal-instruments-les-origines-t2.html

The Mortals Instruments, Tome 5 : La Cité des âmes perdues : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/the-mortals-instruments-tome-5-la-cite.html

 

_ Infos sur le T2 de la série Le Secret de l’Inventeur : Conjurer’s Riddle

Sortie le 3 novembre 2015 aux Etats-Unis

Résumé avec spoilers

 Couverture de Le Secret de l'inventeur, Tome 2: The Conjurer's Riddle
Trad perso : on copie, on crédite svp
 
La Révolution commence et Charlotte est peut être du mauvais côté.
 
Charlotte et ses compagnons échappent à l'Empire britannique, mais ils n’ont pas laissé le danger derrière eux. En fait, ils vont devoir face à encore plus périlleux.
 
Charlotte mène son groupe d'exilés, plongeant dans un monde sauvage de marchands ombrageux et de riverains hargneux sur le chemin de la Nouvelle-Orléans. Mais comme Charlotte en apprend plus sur la Révolution qu’elle a défendue, et elle se demande si elle est du bon côté finalement. Charlotte et ses amis apprennent à connaître le bayou mystique de la Nouvelle-Orléans et, en profondeur, les tunnels sombres de la ville : le repaire des criminels, des assassins et des pirates.
Elle  doit décider si les objectifs de la Révolution justifient leurs moyens, ou si certaines choses, comme la vie de ses amis, sont trop sacrées pour les sacrifier.
 
Cette série d'aventure-historique apporte d’autres questions : qu'est-ce qui se serait passé si l'Amérique avait perdu la guerre révolutionnaire ? Et ce que les gens seraient prêts à tout faire pour enfin goûter la liberté ?

 
_ Ma chronique sur Invisibilité, livre d'Andrea Cremer et David Levithan (éditeur de John Green) : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/06/invisibilite-auteurs-andrea-cremer.html
 

mercredi 15 avril 2015

Tag


La semaine dernière, j'ai été taguée par la créatrice du blog Le Toucher des pages (http://letoucherdespages.blogspot.fr/2015/03/liebster-award-le-tag.html ) pour le TAG des Liebster Award.

Comme je suis en vacances, je vais (enfin) pouvoir y répondre J

 

1)    Quel âge as-tu ?

Oh, question que je déteste, certains diront que j’ai un problème avec l’âge, je préfère considérer ça comme de la pudeur, donc, officiellement ça fait 3 ans que j’ai 18 ans ;)

 

2)    Combien de livres, au total, compose ta bibliothèque ?

Encore des chiffres ^^

Soyons logique, j’ai 4 murs dans ma chambre :

-        Sur le mur du fond, il y a mes œuvres étudiées en cours et appréciées, donc que j’ai gardées. Je suis en licence de lettres, comptons une bonne centaine. Toujours sur ce mur, il y a une cheminée qui n’a jamais marché aménagée pour mes bouquins : 70 encore. Et ensuite, il y a une bibliothèque dans mur : 80 au bas mot.

-        Sur le mur de droite : 4 étagères suspendues au dessus de mon lit (comptez en 200 : elles sont bancales tant il y a du poids et une nuit il y en a une qui s’est décrochée. J’ai cru mourir ^^)

-        Dans le coin du mur de gauche, une dernière bibliothèque qui justifie que je garde le piano auquel je n’ai jamais joué d’environ 100 livres

Après un rapide calcul, je dirai environ 500

 

3)    Si tu étais un objet, lequel serais-tu ?

Le piano inutile de ma chambre. Il est comme mon chat, il passe sa vie à roupiller. Qui n’a pas envie d’avoir une vie de chat ? J

4)    Quel est le livre le plus vieux que tu ais ?

Surement une édition des années 2000 d’un de mes livres de cours… Je ne suis pas fan des vieux livres. Je les préfère au musée : mieux conservés et mieux traités que dans mes mains.

 

5)    As-tu des talents d'écrivains ?

J’aimerai tellement, mais je ne pense pas. Un an que je suis bloquée à 18 pages d’un roman… Vous savez ce qu’on dit : ceux qui veulent éditer sont, en réalité, des écrivains ratés. Vous pouvez me compter dedans x)

 

6)    Dévoile-nous ton plus grand rêve !

Remonter dans le temps ! Ou être immortelle ! (ça règlerait mon problème avec l’âge, soit dit en passant)

Quoique, plutôt être une immortelle depuis l’Antiquité : j’aurais vu tous les évènements historiques importants, connu tous les personnages marquants et eu le temps de tout lire sans jamais prendre une ride. Le rêve, non ? ^^

 

7)    Qui est ton personnage livresque préféré ?

Rose Hathaway dans Vampire Academy

 

8)    Et pourquoi ?

Son caractère de tête brulée. Elle est forte : rien ne peut la fait fléchir, elle n’attend rien d’un homme et c’est même elle qui doit le sauver. Elle remet en cause le système, et même si elle est impulsive, elle est intelligente et elle a de la répartie. Que du bonheur.

 

9)    Une chose que tu as en horreur ?

Faire du sport. Etre essoufflée, en survêt et rouge comme un coq très peu pour moi x)

 

10)                      L'endroit que tu voudrais le plus visiter ?

Le Machu Picchu. On reconnait celle qui a trop regardé Les Cités d’Or et les films à la Indiana Jones ^^


 

11)                      Quel est le livre qui t'a le plus émue ?

Alors c’est assez difficile de m’émouvoir, autant dans la vie que dans les livres, mais John Green a relevé le défi que je lui avais lancé. Nos Etoiles Contraires est vraiment un livre inoubliable qui a été à deux doigts de me faire pleurer : ma gorge se serrait.

 

 

Voilà, ce petit questionnaire est fini, je remercie la créatrice du Toucher des Pages de m’avoir taguée car j’ai passé un agréable moment à lire les réponses mais aussi à répondre à ce tag.

J’espère avoir bien compris le but du jeu mais je pense qu’il faut que je taggue 11 blogs avec 11 questions nouvellement crées. Voici donc mes questions :

1.     Qu’est ce que tu fais dans la vie ?

2.     Pourquoi as-tu décidé de tenir un blog ?

3.     As-tu une grande passion en dehors de la lecture ?

4.     Quelle est ta série TV préférée ?

5.     Le livre qui t’a le plus déçu est… ?

6.     Quelle est ta lecture la plus inoubliable jusqu’à présent ?

7.     Et le personnage masculin qui t’a le plus marqué ?

8.     Quel est ton film préféré ?

9.     A quel personnage de roman ou de films tu pourrais t’identifier ?

10.                        Ton auteur(e) favorit(e) est…

11.                        La personnalité que t’aimerai rencontrer serait…

 

Et les 11 blogs que je taggue à mon tour :












 

dimanche 12 avril 2015

The Book of Ivy



 Couverture de The book of Ivy
Auteur : Amy Engel
 
Prix : 15E
 
Edition : Lumen

Résumé

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?

 

Mon avis

Si vous commencez à me connaitre en lisant mes post, vous savez ce qui m’a attiré ; la mention « née pour trahir, faite pour tuer » est vraiment ce qui m’a convaincue de lire ce livre aux accents de Roméo et Juliette (pour info, même si j’adore Shakespeare mais je renie Roméo et Juliette. Un génie qui écrit Hamlet et McBeth ne peut pas écrire Roméo et Juliette. Bref, laissons tomber ce débat, je digresse trop).

Roméo et Juliette donc. Une ville, 2 familles rivales et un mariage. Voilà les points centraux. Après, le livre diverge de la pièce de théâtre : Ivy est mariée de force à Bishop et a été élevée dans le but de le tuer pour que son père prenne le pouvoir et instaure une démocratie. Mais comme toujours dans les complots, les sentiments le bouleversent.

J’aime les traitres. C’est assez logique vu j’adore les antihéros, donc il est bien normal que j’aie été attirée par cette couverture et cette mention publicitaire. Ivy est une vraie féministe et je dois reconnaitre que je me suis reconnue dans ses opinions : non, elle ne veut pas devenir mère, oui elle sait qu’elle a plus de qualités que de faire le ménage et tomber enceinte. Le mariage, même politique, lui semble inutile. A quoi bon s’embarrasser d’un homme qui ne voudra que procréer et son diner sur la table à 7h pétantes ? Elle, elle aspire juste à la liberté mais son entourage ne lui laisse pas le choix. Pour le bien de la communauté, elle sera mariée, qu’elle le veuille ou non. La seule pensée qui lui permet de tenir c’est que dans 3 mois, son père gouvernera la ville : elle aura libéré toutes les femmes qui subissent son sort, elle la première en tuant son époux. Bon, je ne vais pas vous mentir, un complot avec un cœur d’artichaut pareil était mal barré. Les sentiments étant ce qui bouleverse le plus Ivy, on se demande dès le début qui va être choisi : la famille ou Bishop. Voilà le cœur du problème : la vision manichéenne et simpliste d’Ivy est bouleversée, c’est le passage à l’âge adulte où elle remet en cause la vision de son père mais aussi ses propres opinions. Bishop est évidement la cause de cette remise en question : loin d’être un mari brutal, il est juste un jeune homme perdu qui a lui aussi subi les volontés de ses parents. Mon seul regret sont les personnages secondaires : ils ne sont pas assez travaillés et insérés dans la fiction ; on a tord de les sous-estimer : ce sont eux qui font passer le roman d’une lecture agréable à une lecture prenante. Passons… Plus qu’une histoire de trahison ou d’amour, c’est avant tout les relations enfants/parents et l’émancipation entre les deux qui sont abordées dans une ville détruite. D’ailleurs, si au début Ivy est geignarde, elle devient à la fin une vraie warrior qui a forcé mon admiration et les dernières lignes du livre m’ont réellement enthousiasmée pour le T2. Je n’aurai pas eu son courage et je n’aurai pas agi aussi noblement. Je suis donc ressortie enthousiaste de ma lecture malgré ma déception sur la figure du Judas, pas assez traitre et perfide à mon goût ; quoiqu’il en soit, la prise de conscience des dernières lignes me donne fortement envie de continuer l’aventure en compagnie d’Ivy, qui a quelque chose de semblable à Katniss Everdeen.

 

Extrait

« Une fois que le prêtre nous a déclaré mari et femme, Bishop n’essaye pas de m’embrasser, pas même sur la joue et je lui en suis reconnaissante. Je ne crois pas que je l’aurai supporté. Ce type est un parfait inconnu. Si qq’1 dans la rue m’attraper pour poser ses lèvres sur les miennes, ce serait pareil : une agression, pas une démonstration d’affection. Pourtant, autour de nous, des couples s’étreignent, applaudissent, et la plupart d’entre eux n’hésitent pas à s’embrasser comme s’ils n’étaient pas des inconnus l’un pour l’autre à peine une heure plus tôt. Ces filles seront-elles heureuses d’ici quelques mois quand leur ventre se sera arrondi, quand elles comprendront qu’elles sont condamnées pour la vie à dormir à côté d’un garçon dont elles ne savent rien ?

Pour elles, pour les autres, cette cérémonie est un moyen de maintenir la paix et la cohésion de notre nation. Ils honorent une tradition qui permet de consolider, depuis plus de deux générations, une société menacée de disparition. Mais contrairement à eux, je sais que cette harmonie est fragile, qu’elle ne tient que par quelques minces liens en lambeaux qui tombent en poussière à cet instant même. Car je ne suis en rien comme ces adolescentes qui m’entourent. Epouser Bishop Lattimer ce n’est pas accomplir mon destin. Ma mission n’est pas de le rendre heureux, de porter ses enfants et d’être sa femme. Ma mission, c’est de l’assassiner. »

 

A savoir

Le T2 sort aux USA en novembre 2015 et s’intitulera The Révolution of Ivy. Il n’y a pas encore de date pour la France

 Couverture de The Revolution of Ivy
Résumé => attention aux spoilers
Trad perso : on copie, on crédite svp
 
Ivy Westfall est derrière la clôture et elle est seule. Abandonnée par sa famille et séparée de Bishop Lattimer, Ivy doit trouver un moyen de survivre par elle-même dans un pays rempli d'innombrables dangers, à la fois humains et naturels. Elle a échangé un type de cruauté civilisé - mariages forcés et les parcelles de meurtre - pour la brutalité nue nécessaire pour survivre à l'extérieur des frontières de Westfall.
 
Mais il y a de l'espoir au-delà de la clôture. Et lorsque Bishop réapparaît dans la vie d’Ivy, elle doit décider si retourner à Westfall et lutter pour ses opinions vaut la peine de tout perdre.