mercredi 18 février 2015

Half Bad T1



Couverture de Half Bad, tome 1 : Traque Blanche
Auteur : Sally Green
 
Prix : 17E
 
Editions : Milan

Résumé

Tu ne sais ni lire ni écrire, mais tu guéris vite, pour un sorcier.

Tu ne supportes pas de rester enfermé une fois la nuit tombée.

Tu détestes les sorciers blancs, mais tu aimes Annalise.

Tu es enfermé dans un cage depuis tes quatorze ans.

Maintenant tu n'as pas le choix: tu dois fuir et retrouver Mercury, la sorcière noire qui dévore les petits garçons.

Et tout ça avant ton dix-septième anniversaire.

Facile...

 

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Audrey qui m’a prêté son livre mais aussi ma libraire qui a réussi à lui donner envie de le lire. Je vous avoue que sans elles, j’aurai loupé cette lecture et ça aurait été vraiment dommage ! Bien que ce ne soit absolument pas mon genre d’histoire : point de vue masculin et écriture quasi-automatique, j’ai accroché et passé un bon moment même si je ne peux pas empêcher ma petite voix de me murmurer que 17E pour 300 pages c’est cher.

L’histoire est pourtant bien simple et pas très originale : la communauté des sorcciers est divisée entre les « blancs » et les « noirs ». Et, bien évidemment, les deux clans se livrent une guerre sans merci. La vie serait bien simple pour tout le monde si les parents de Nathan s’étaient contentés de rester chacun dans leurs clans en se détestant comme tout bon sorcier le ferait. Mais s’ils avaient fait cela, il n’y aurait pas d’histoire. Non, le problème est que Nathan est né de leur union et personne ne sait quoi en faire : ce n’est qu’un enfant à demi blanc et noir et tout le monde, même lui, attend de savoir quelle part l’emportera. Encore plus problématique, Nathan est le fils du sorcier noir le plus sanguinaire d’Angleterre qui devore le cœur de ses victimes pour s’emparer de leur pouvoir. Autannt vous dire que les blancs ne vont pas contenter de le regarder grandir en espérant qu’il tienne plus de sa mère que de son père… Quant à Nathan, il ne va pas subir cette oppression toute sa vie et attend le moment opportun pour prendre son envol.

Comme vous pouvez le constater, c’est plus un livre sur la sorcellerie qu’une histoire damour. Certes, cette dernière est présente mais elle est loin de dominer tout le livre. Et c’est tant mieux pour le réalisme de l’intrigue parce que Nathan a d’autres chats à fouetter que de courir après son amour de jeunesse. Il doit s’endurcir autant physiquement que mentalement pour pouvoir survivre à ceux que lui font subir les blancs. Mais il doit également préparer son avenir et décider dans quel camp il va se battre : celui de sa mère qui le rejette et souhaite l’utiliser quand bon lui semble ou celui de son père qui l’a abandonné alors qu’il n’était encore qu’un nouveau né et qui continue à ne pas l’aider ? Outre ce dilemme que je pourrais qualifier ironiquement de celui de l’enfant divorcé, j’ai totalement adhéré à la personnalité de Nathan qui est à la fois effrayant et drôle, et surtout (oh bonheur !) ne s’apitoie pas sur son sort alors qu’il serait en droit de le faire. Non, Nathan est courageux et semble nous dire « merde ! » à chaque fois qu’on pense qu’il ne pourra pas se relever. En fait, si je devais être honnête, j’avouerai que j’ai adhéré à tous les personnages car ils sont construits de telle manière qu’ils pimentent à la fois l’histoire, tout en rendant Nathan plus sympathique, mais qu’ils font planer le doute : qui est le traitre ? Y a-t-il un traitre d’ailleurs ?

Je change radicalement de sujet, mais je me dois de vous parler de l’écriture : surtout ne vous laissez pas décontenancer pas les 20 premières pages !! Surtout pas ! En fait, ces 20 premières pages font parties du milieu du livre mais elles ouvrent le livre. Donc, pas d’étonnement : vous ne comprendrez rien, mais continuez et ça ira. L’écriture si bizarre du début va s’estomper pour devenir plus traditionnelle et vous oublierez ce moment de confusion des 20 premières pages jusqu’au moment où vous reconstituerez les morceaux. Outre ce petit avertissement, je n’ai qu’un regret : que le livre ne soit pas plus long.

 

Extrait

« Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé. »

 

A savoir

Le T2 de Half Bad sortira en France le 20 mai 2015 et s’intitulera Nuit Rouge

Couverture de Half Bad, Tome 2 : Nuit rouge
Traduction perso, on copie on crédite svp
Attention spoilers
 
« Tu auras un don puissant, mais c’est la façon dont tu l'utilisera qui montrera si tu es bon ou mauvais »
 
Dans une Angleterre moderne, où deux factions belligérantes de sorcièrs vivent parmi les humains, Nathan, dix-sept ans, est une abomination : car il est le fils illégitime du sorcier noir le plus puissant et violent du monde.
Nathan est chassé de tous les côtés : nul endroit n’est sûr et il ne peut avoir confiance en personne.
Maintenant, Nathan a reçu son don, et il est sur ​​la route - mais les chasseurs ne sont pas loin derrière et ils ne reculeront devant rien jusqu'à ce qu'ils aient capturé Nathan et détruit son père.

 

dimanche 15 février 2015

Into the Woods, Promenons-nous dans les bois



 

Résumé

La bande annonce : http://youtu.be/Q_VKl5GjbW8

 

Mon avis

Aujourd’hui, une chronique un peu spéciale car je ne parle pas de livre mais d’un film. Rassurez-vous, je ne parlerai pas de 50 Nuances de Grey, je fais déjà une overdose et je vais plutôt considérer cette petite chronique comme un acte de résistance ^^. Cela dit, pour ceux qui me suivent depuis quelques temps, vous savez que je n’ai pas pour habitude de parler de mes séries préférées ou des derniers films que j’ai vus car je ne le juge pas nécessaire dans un blog destiné à chroniquer des livres. Pourtant, pour ce film, je ne pouvais pas ne pas en parler. Sérieusement, c’est un gros coup de cœur ! J’ai ri et j’ai été (pour une fois) ravie de l’adaptation qui a été faite du conte.

Into the Woods est une comédie musicale qui reprend plusieurs contes et les mixe au moyen d’une intrigue centrale à laquelle les contes vont se rattacher. Voilà le topo : un boulanger et sa femme désirent un enfant mais ils semblent être stériles et se résignent à ne pas en avoir quand une sorcière leur redonne espoir. Elle lèvera la malédiction qui pèse sur eux à condition qu’ils trouvent 4 ingrédients :

-          Une vache blanche comme le lait

-          Un capuchon rouge comme le sang

-          Une chaussure dorée comme l’or

-          Une mèche de cheveux aussi blonde que le maïs

Les braves gens partent donc dans les bois afin de trouver ces ingrédients et c’est là que nous allons rencontrer les différents acteurs des contes : Cendrillon, Raiponce, Jack et Le Petit Chaperon Rouge.  

L’intrigue est ingénieuse car tous les personnages se croisent et mêlent encore plus, si cela est possible, les intrigues. Mais la grande force de ce film repose dans l’autodérision : les princes sont de vrais idiots, les princesses indécises car elles ne cherchent pas de prince charmant, les sorcières sont impuissantes ; et la fin traditionnelle des contes n’est pas respectée. Le : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » est brisé et c’est d’autant plus extraordinaire que c’est Disney qui fait cela. Alors comment se finissent les contes ? Comme l’ont voulu Perrault, Grimm et Andersen ! Il y a du sang, de la vengeance et des morts, ça change des dessins animés. Bon, on est dans un Disney alors il faut dire que c’est assez édulcoré mais je trouve que c’est un pas de plus vers le progrès. D’autant plus que les femmes ont un statut plus important que les hommes, nette coupure avec les dessins animés des années 50 où ce sont de vraies cruches. Je le répète une fois encore : on est toujours dans Disney alors ne vous attendez pas à un massacre à la Game of Thrones ou un drame comme Nos Etoiles Contraires, nos yeux restent secs. Autre point fort, et non des moindres dans une comédie musicale, les musiques vous restent dans la tête (j’ai vu ce film mardi soir et j’ai toujours les airs en tête). Cependant, comme toujours je vais être franche, ça devient parfois lassant de les entendre gazouiller et le film est bien trop long ; la dernière demi-heure a vraiment pesé et je crois que c’est le seul reproche que l’on peut lui faire car les acteurs sont merveilleux, l’intrigue est vraiment bien ficelée et je ne compte plus toutes les fois où j’ai éclaté de rire.

 

Extrait

Les princes parlent de leurs princesses respectives et de leur incapacité à pouvoir les approcher :  http://youtu.be/wrggORKra2k

samedi 14 février 2015

Arrêt des éditions Darkiss

Une bien mauvaise nouvelle aujourd'hui : il n'y aura plus de nouveautés publiées chez Darkiss...

C'est dommage car elle avait publié Maria V. Snyder dont la première série reste encore à ce jour un véritable coup de cœur. J'avais d'ailleurs chroniqué sa seconde série :
- http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/le-pouvoir-des-lys-t2-magique.html
-  http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/01/le-pouvoir-des-lys-t3.html

Heureusement, certains auteurs qu'ils ont publiés vont aller aux éditions MOSAIC comme Katie Mc Gary (qui publiera son 3e tome). Sa série Hors Limites est véritablement passionnante, vous retrouverez mes chroniques ici :
- http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/08/hors-limites-t1.html
- http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/08/hors-limites-t2-prets-tout.html
Et des infos sur les T3 et 4 ici :
La date de sortie précise en mars. Je vous tiens donc au courant dès que je vois quelque chose

jeudi 12 février 2015

Les Rois Maudits T2 : La Reine étranglée



 
 
 
 
Auteur : Maurice Druon
 
Plusieurs éditions très peu chères sont disponibles


Mon avis

Je vous avais déjà parlé du T1 de l’œuvre de Maurice Druon ( http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/12/les-rois-maudits-t1-le-roi-de-fer.html ) et je vous avais laissé entendre que je continuerai la série. C’est chose faite après cet achat du T2, bien plus court que le 1 mais tout aussi intense.

Alors que je ne m’attendais pas à revoir Marguerite et Blanche, j’ai eu la bonne surprise de découvrir qu’elles étaient toujours au centre de l’œuvre. La narration commence donc en nous les montrant dans leur prison, dans un état lamentable et au bord de la folie. Pourquoi continuer à nous montrer deux pauvres femmes adultérines enfermées à vie ? Parce que Philippe le Bel (leur beau-père) est mort. Vous connaissez tous la formule de sacrement typiquement francaise : « le roi est mort, vive le roi ». Et oui, Louis X a succédé à son père et Marguerite devient reine de France. Une reine qui a humilié son mari en public en le trompant avec son écuyer et qui est désormais en prison… Voilà qui ne simplifie pas les affaires de Louis X, véritable imbécile de son état. Déjà contesté pour ses capacités à régner, il est en plus sali par la réputation de sa femme et il veut à tout prix obtenir une annulation de mariage. Mais Marguerite rêve encore de sortir de sa prison et refuse de l’aider dans les démarches nécessaires. Pour ceux qui connaissent les Tudors, vous savez bien que l’annulation de mariage est longue et couteuse au souverain sans l’aide de la femme. C’est là que tout se lie : l’oncle de Louis, Charles de Valois, attendait la mort de son frère depuis qu’il était jeune et il ne compte pas se faire voler le trône par ce jeune idiot obsédé par son orgueil. Quant au cousin de Louis, Robert d’Artois, il voit l’occasion d’obtenir les faveurs du nouveau roi et de se venger de sa tante Mahaut. Robert et Charles s’allient donc pour obtenir cette annulation. Mais il y a toujours quelqu’un pour mettre les bâtons dans les roues à cette entreprise et qui souhaite maintenir sa main mise sur le pouvoir. Enguerrand de Marigny représente la petite noblesse mise au pouvoir par Philippe le Bel et qui a obtenu leur richesse par le travail mais désormais menacés directement par les aux hauts aristocrates qui siègent de droit auprès du roi et contre qui Valois a une dent particulière. La course à l’annulation est donc lancée et chaque partie fait ce qu’elle peut pour contrer l’autre. Mais, comme toujours, il n’y aura qu’un seul vainqueur… 

J’ai eu plaisir de retrouver celles que j’appelle les « princesses captives » car elles me sont les plus sympathiques, surtout Marguerite que j’admire pour sa force de caractère. Ma plus grande déception a été de ne pas retrouver Isabelle de France, fille de Philippe le Bel et mariée à un Plantagenet. Comme Marguerite, elle est dotée d’une force de caractère implacable et représente à merveille la malédiction qui touche la femme durant le Moyen-âge : consciente de ses capacités de souveraine mais limitée par son état de naissance. L’ironie est toujours aussi présente que dans le tome 1 et il y avait des passages où l’envie de rire me prenait à la gorge tant Louis était naïf, bête et, disons-le, inapte à régner. Les seuls passages qui m’ont parus un peu longs sont ceux qui traitent de Gucio et Marie car l’amour courtois n’est pas tellement mon truc. Heureusement, ces passages sont peu nombreux et l’histoire tourne principalement autour des « princesses captives » et de la course à l’annulation. Autre aspect que j’ai apprécié : pouvoir faire un rapprochement entre Henri VIII et Louis X, comme quoi les choses ne changent vraiment jamais… Bien que je n’aie pas fait suivre ma lecture du T2 immédiatement après le T1,  je n’ai pas été perdue car Maurice Druon fait en sorte que les choses soient claires tout en s’appuyant sur des fondements historiques. Je crois que c’est en cela que repose la force de son écriture : la capacité à raconter de manière passionnante et avec une écriture simple une intrigue véridique complexe.

 
Extrait

« Depuis le début de sa captivité, elle n’avait pas versé une seule larme, ni exprimé non plus une seule pensée de remords. Le chapelain, qui la confessait chaque semaine, était effrayé de la dureté de cette âme.

Pas un moment Marguerite n’avait consenti à se reconnaitre responsable de son malheur ; pas un moment elle n’avait admis que, lorsqu’on est petite fille de Saint Louis, fille du duc de Bourgogne, reine de Navarre et future reine de France, se faire la maitresse d’un écuyer constituait un jeu périlleux, répréhensible, qui pouvait coûter l’honneur et la liberté. Elle s’était fait justice d’avoir été mariée à un homme qu’elle n’aimait point.

Elle ne se reprochait pas d’’avoir joué ; elle haïssait ses adversaires ; c’était uniquement contre eux que se tournaient ses inutiles colères, contre sa belle-sœur d’Angleterre qui l’avait dénoncée, contre sa famille de Bourgogne qui ne l’avait point défendue, contre le royaume et ses lois, contre l’Eglise et ses commandements. Et quand elle rêvait de liberté, elle rêvait aussitôt de vengeance. »

lundi 9 février 2015

Sans attendre



 Couverture de Sans Attendre
Auteur : Jennifer Echols
 
Prix : 16E
 
Edition : Castelmore

Résumé

Quand Leah est aux commandes d’un avion, elle oublie tout : le lycée, les problèmes familiaux, les histoires avec les garçons … Elle vient d’obtenir sa licence de pilote d’entreprise et l’été s’annonce radieux.

 Mais c’était sans compter l’arrivée d’Alec et Grayson, les fils jumeaux du propriétaire. Lorsque Grayson découvre le terrible secret de Leah et menace de tout révéler, la jeune fille se voit contrainte d’obéir à un étrange chantage, le coeur tiraillé entre méfiance et attirance pour ces deux jeunes hommes.

 Un été sous tension sur le tarmac !

 

Mon avis

Je me souviens que j’avais fait un post très rapide lorsque j’ai appris la sortie de ce livre car le résumé m’avait séduite. Je ne me suis pas trompée car j’ai bien adhéré à l’histoire, à tel point d’ailleurs, que je n’ai pas pu m’endormir avant de l’avoir fini (ce qui n’arrange pas mes affaires côté études, mais bon, passons ^^).

Leah est une jeune fille volontaire qui vit dans un mobil-home et qui ne connait pas tout ce à quoi nous avons droit : elle paye la moitié de son loyer car elle vit en cohabitation avec sa mère, elles n’ont pas de voiture, et ne connaissent pas le téléphone. Leah a choisit une voie différente de celles des jeunes gens dans sa condition : plutôt que de se morfondre, d’accuser la société et de la haïr, elle décide de s’en sortir. Et pour ce faire, elle travaille depuis l’âge de 14 ans dans un aérodrome dont le patron, Mr Hall, s’est pris d’affection pour cette enfant des rues qui a une volonté d’acier et qui ne boit pas, ne fume pas ou ne couche pas pour ne pas ressembler à sa mère. Mais Leah a plus que de la volonté : elle est passionnée par les avions et commence à prendre des cours pour découvrir ce que c’est que voler. Une vocation est née : elle veut devenir pilote. Son avenir était radieux et tout tracé jusqu’à ce que le directeur change. Et là, c’est une autre paire de manche car le nouveau proprio n’est autre que le fils de Mr Hall et, malgré son jeune âge, il est prêt à tout pour faire marcher l’entreprise familiale. C’est ainsi qu’il découvre le secret de Leah dont il se sert pour la faire chanter.

Je ne vais pas vous le cacher : ce livre est une romance et je n’aurais pas dû autant accrocher car ce n’est pas mon genre habituel. Pourtant, malgré le trio amoureux que je trouve habituellement insipide et ennuyeux au possible, j’ai été captivée. Pourquoi ? Tout d’abord, l’héroïne a la rage de vivre : elle pourrait être aigrie mais non, sa meilleure amie est la fille populaire et riche du lycée qu’elle est censée détester ; elle pourrait pleurer sur son sort et s’arracher les cheveux face à son erreur, mais non, elle l’assume et lève la tête. Ensuite, Leah n’est absolument pas soumise à Grayson malgré le chantage qu’il lui fait et elle lui rend coups pour coups même si elle connait parfaitement les conséquences de ses actes. Tous les protagonistes m’ont été sympathiques, ce qui est assez rare pour le préciser et je me suis totalement laissée happer par Leah qui m’a fait ressentir ses émotions que ce soient la lassitude, la colère, le découragement suivi d’une envie féroce de se battre. L’autre atout majeur de ce livre c’est Grayson : mystérieux à souhait, bad boy ombrageux ; à l’opposé de son physique lumineux aux charmantes petites boucles blondes. A l’image de cette contradiction, il souffle autant le chaud et le froid sur cette pauvre Leah, qui ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Enfin, ce livre est devenu un petit coup de cœur car il y a une présence importante de private jokes qui me permettaient de me sentir comme un personnage à part entière dans le livre et dont l’identification aux personnages ne faisait qu’approfondir ce lien. Chose étonnante, je n’ai rien à reprocher à ce livre, même pas la fin, car elle est en totale adéquation avec le ton de l'intrigue et je ne regrette qu’une chose : qu’il n’y ait pas de tome 2 (même si je sais qu’il ne servirait à rien) mais je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à laisser les personnages s’envoler.

 

Extrait

« Cette fois-ci, je ne ne me suis pas risquée à me mettre debout sur les toilettes et à observer mon look dans le miroir au dessus de l’évier. Ma compassion envers Grayson avait disparue. J’étais  surtout en colère contre lui pour m’avoir fait des avances alors qu’il m’obligeait à sortir avec son frère. En colère contre Alec qui jouait le jeu. En colère contre Molly qui me traînait à cette fête. De plus, j’avais déjà porté ma seule robe de soirée, et je l’avais rincée dans l’évier. Elle n’était pas encore sèche. Tout ce que je pourrais porter d’autre ne serait pas approprié. Si Molly voulait m’obliger à aller à une fête où les filles me traiteraient comme une moins que rien, et si Grayson se comportait de la même manière, autant m’habiller de façon adéquate. 

J’avais choisi un short qui était déjà petit quelques années plus tôt, et qui était obscène maintenant que j’avais pris quelques bons centimètres. Molly, qui avait bon goût en matière de mode tant qu’on ne parlait de paillettes, m’aurait dit que, si je décidais de montrer autant de jambe, je devais choisir un haut plus discret afin que ma tenue ne tombe pas dans l’excès. J’avais opté pour l’excès, et enfilé un tee-shirt moulant et décolleté à mailles. […]

Cette fois-ci, je n’ai pas attendu les garçons devant le mobil-home. J’ai tendu l’oreille pour écouter arriver la voiture d’Alec, puis j’ai fait ma grande entrée en descendant les marches de ciment branlantes, observant leurs réactions. J’avais du mal à les déchiffrer. Ils me regardaient la bouche ouverte, tous les deux. Alec a dit quelque chose, sans me quitter des yeux. Grayson lui a répondu. Il a bondi du siège passager, a laissé la portière ouverte, et s’est glissé sur la banquette arrière. Il aurait dû s’intéresser immédiatement à son téléphone, comme d’habitude, mais il m'a regardée traverser le terrain.
Je me suis assise à côté d’Alec. Mon short a remonté plus haut encore sur mes cuisses. Cadeau. »

dimanche 8 février 2015

Breaking News ! (2)

Décidément, c'est la saison des annonces de mes auteurs coups de cœur. Cette fois, il s'agit de la très célèbre Cat Clarke (Revanche, Cruelle, Confusion) qui a le don de vous remuer les tripes.
Son nouveau livre s'intitule The Lost and the Found et il sera publié en France dans la collection R le 23 avril 2015 sous le nom de Perdue et Retrouvée :D

Couverture provisoire

Traduction de Wandering World
« PERDUE.
Quand Laurel Logan s'est faite enlever à l'âge de six ans, le seul témoin de cette scène était sa petite sœur. L'enfance de Faith a été tourmentée par la disparation de Laurel, le mariage brisé de ses parents et l'attention constante des médias et des soit-disant amis qui ne s'adressaient à elle que pour avoir des informations sur sa sœur.

RETROUVÉE.
Treize ans plus tard, une jeune femme est retrouvée dans le jardin de la vieille bâtisse des Logan. Elle est désorientée et serre entre ses mains l'ours en peluche avec lequel Laurel a été vue pour la dernière fois. Laurel est enfin de retour chez elle, saine et sauve. Faith a toujours voulu que sa sœur réapparaisse sans vraiment oser croire que cela pourrait se produire. Cependant, Faith s'isole de plus en plus et devient paranoïaque après une étrange série d'évènements. Il n'en faut pas plus à Faith pour se demander si tout ce qui est perdu peut réellement être retrouvé. »

samedi 7 février 2015

Breaking News

Vous souvenez-vous de cette petite merveille que j'avais chroniquée l'an dernier et dont je ne vous avais dit que du bien ? Mais si, souvenez-vous : la série Les Fiancés de l'Hiver de la très talentueuse Christelle Dabos dont le T1 était intitulé La Passe Miroir.
Si ça ne vous dit rien, allez jeter un œil sur ma chronique dans laquelle j'espère pouvoir vous convaincre d'acheter ce petit bijou : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/02/les-fiances-de-lhiver-t1-la-passe-miroir.html
 
 
Pour les connaisseurs, j'ai une excellente nouvelle : Christelle Dabos a enfin fini l'écriture du T2 et l'a envoyé à son éditeur. Elle l'annonce pour le second semestre de 2015, pour moi, comptez vers novembre.
 
 
En attendant, voici le résumé : (spoilers)
Jouer les Schéhérazade pour mériter la protection de Farouk. Enquêter sur d'inquiétantes disparitions. Percer le secret d'un livre au pouvoir étrange.
Ophélie est confrontée aux dangers d'une cour toujours plus malveillante... et si la seule façon de surmonter ces épreuves était de ne plus considérer son fiancé comme un ennemi ?