dimanche 20 septembre 2015

La Malédiction Grimm


 Couverture de La Malédiction Grimm
Auteur : Polly Shulman
 
Prix : 16E
 
Edition : Bayard jeunesse

Résumé

Elizabeth peine à s'intégrer dans son lycée. Alors, quand son professeur d'histoire lui propose un petit job dans une bibliothèque, elle se dit que ce sera l'occasion de faire des rencontres. Après un entretien pour le moins étrange, la voilà engagée. Elle s'aperçoit aussitôt que le Dépôt n'est pas une bibliothèque ordinaire: pas un seul livre à l'horizon, uniquement des objets. Mais surtout, un mystère plane au sujet d'une collection située au sous-sol et dont personne n'accepte de lui parler: La Collection Grimm. Elle abrite des objets de contes de fées _ les bottes de sept lieues, le miroir de Blanche-Neige... Quelques uns disparaissent, et un étrange oiseau géant rôde autour...

Quel secret cache cette Collection Grimm qui semble déchaîner les passions?

 

Mon avis

Allez savoir pourquoi, la couverture et le titre de ce livre m’ont attirée de manière irrépressible et ma curiosité a fini par l’emporter x). Mais je n’aurais pas dû me fier à l’emballage car l’épique n’était pas vraiment au rendez-vous… Ce qui est dommage mais pas étonnant avec un livre aussi jeunesse. Voilà mon principal reproche : il a une tonalité trop enfantine.

Elizabeth vient d’arriver à New-York et peine à s’intégrer dans son nouveau lycée et sa nouvelle famille. Heureusement, son prof d’histoire réussit à la recommander pour un emploi de magasinière dans une bibliothèque. Bibliothèque pour le moins étrange puisqu’il s’agit de prêts d’objets. Et aucun lien avec les contes de fées jusqu’à ce qu’Elisabeth découvre une collection spéciale : la collection Grimm. Le fuseau qui a servi pour endormir la Belle au bois Dormant, le tapi volant d’Aladin, le miroir de Blanche-Neige, tout y est. Enfin, jusqu’à ce qu’un voleur ne s’introduise dans la bibliothèque pour dérober la magie des objets. Et quand une partie de l’âme d’Elizabeth est mise en jeu et que son amie disparait, elle se lance dans une course poursuite effrénée pour les récupérer.

Même si le résumé est original, il manque une certaine dose d’aventure pour que le livre soit tout à fait prenant. Je m’interrogeais sur les disparitions mais je n’étais pas réellement impliquée. De plus, le mystère sur l’identité du voleur n’est pas réellement un secret et rien ne nous choque vraiment. Sans compter que la fin est vraiment précipitée tandis que certains passages trainent en longueur. Et puis, il y avait quelque chose de terriblement enfantin qui ne collait pas avec le personnage principal et je dois avouer que c’est ce qui m’a le plus dérangé. Elle pensait comme une gamine de 10 ans alors qu’elle était censée en avoir 16. Sans compter que l’écriture n’était pas appropriée pour un public de plus de 12 ans. Voilà la cause de tous mes reproches : ce n’est absolument pas un livre destiné aux ados mais aux enfants. Si j’excepte cet aspect, je dois reconnaitre que c’est un livre qui a tout pour séduire les plus jeunes : des contes de fées gentillets, une intrigue pas trop compliquée mais qui demande tout de même réflexion, des courses poursuites et des créatures fantastiques.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          L’idée d’objets magiques provenant des contes de fées
-          L’aspect très jeunesse du livre en contradiction avec le cadre et les personnages
-          Un certain manque d’action tout au long de l’intrigue puis une précipitation à la fin du livre

 

Extrait

-          « Bon, où retrouvons-nous Anjali?

-          Toi, tu ne retrouves Anjali nulle part.

-          Bien sûr que si. Je suis têtu, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué.

-          Je ne comprends pas, Aaron. Tu penses réellement que nous complotons quelque chose? Parce que, si nous voulions comploter, nous pourrions parfaitement le faire quand tu n'es pas là pour nous espionner. Alors réponds-moi: pourquoi tu me suis?

-          Je ne sais pas, Elizabeth

-          Peut-être parce que je ne supporte pas d'être séparé de toi ?

Son sourire, un mélange exquis de sarcasme et de sincérité, découvrit ses magnifiques dents blanches.

-          Si c'était vrai, tu ne l'avouerais jamais.

-          Tu as peut-être raison. Ou alors je pense ne rien risquer du tout en te le disant parce que je sais que tu ne me croirais jamais capable d'avouer une telle chose si elle était vraie.

-          Ou bien tu t'exprimes par circonlocutions dans le but de m'embrouiller, pour ne pas avoir à répondre à ma question.

-          S'exprimer par circonlocutions n'est pas pire que de décrire des circonvolutions pour aller aux toilettes.

-          Si tu n'aimes pas ma façon de marcher, tu n'as qu'à pas me suivre.

-          Oh mais si, j'aime ta façon de marcher ! Beaucoup même. Je te regarderais marcher volontiers toute la soirée. »

 

A savoir

Je ne sais pas si ce livre comporte une suite directe, mais ce qui est sur, c’est qu’un spin-off a été publié. Fait-il office de T2 ? Je ne pense pas mais il devrait y avoir des allusions directes à ce tome.

 Couverture de L'Expedition H.G. Wells
L’expédition H.G. Wells
 
Jouez avec le temps, si vous l’osez ! Alors qu’il travaille dans sa chambre à un exposé sur les robots, Léo voit surgir une sorte de scooter miniature, piloté par une jeune fille dont il tombe aussitôt amoureux... et, sur la place du passager, une minuscule réplique de lui-même ! Obsédé par cette étrange vision, Léo suit les conseils de sa prof de sciences et se rend au Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York, extraordinaire bibliothèque n’accueillant que des objets qui ont un jour marqué l’Histoire ou la littérature. Là, il fait la connaissance de Jaya, assistante-magasinière, qui ressemble trait pour trait à la fille de sa vision. Elle lui arrange un rendez-vous avec le directeur de l’établissement, le Dr Rust, qui, impressionné par les talents de réparateur du jeune homme, l’engage. Et bientôt, Léo découvre le Legs Wells : un département du Dépôt où sont entreposés les objets ayant un lien avec la bibliographie de l’un des pères de la science-fiction, l’auteur de L’homme invisible et de La guerre des mondes : Herbert George Wells !

 

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