dimanche 5 mars 2017

Mars

 
Le 1 er
 
 
Ne m'appelez-pas Blanche-Neige de Gally LAUTEUR
Qui a dit que la vie était un conte de fées ? Lorsqu’on est trahie par sa meilleure amie, difficile d’y croire. Sous le choc, Blanche, 18 ans, préfère s’enfuir dans la nuit parisienne, entraînée par de mystérieux fêtards rencontrés sur le réseau social le plus populaire du moment. Si la magie devient virale, une princesse peut-elle s’en sortir avec pour seules armes : sa répartie et son téléphone ? Oserez-vous croquer cette pomme d’amour et découvrir le cœur des princes de votre entourage ?
 
 
Marquise de Joanne RICHOUX
UN CASTING
Une centaine de candidats, huit lauréats
 
LEUR RÊVE ?
Intégrer une société secrète dans un château en Écosse, où une poignée d'élus vivent comme à la cour du Roi Soleil chez le mystérieux "Marquis".
 
AU PROGRAMME :
Séduction, mensonges et manipulations...
 
Si Charlotte avait su comment ça finirait... sûr qu'elle n'aurait pas suivi Billy dans cette galère !
LE 8
 
Sabat Murder de Sylvie ALLOUCHE
Comment Mia, Matthis, Sacha et Valentin, quatre jeunes pianistes, étudiants au Conservatoire national de musique de Paris, ont-ils pu disparaître sans laisser de trace, à un mois d'un concours international ? Ont-ils, sous la pression, décidé ensemble de tout plaquer ? Impossible, d'après les familles interrogées sans relâche par Clara Di Lazio. S'agit-il d'un enlèvement ? La commissaire, réputée coriace, a l'intuition terrible que dans cette enquête, chaque minute compte...
 
 
 
 
 
 
 
La tête dans les étoiles de Melissa KEIL
Sam Kinnison est un geek et cela lui convient parfaitement.
Il a ses films d’horreur, ses amis intellos, World of Warcraft – et jusqu’à ce que Princesse Leia se retrouve dans sa chambre, il n’a pas à s’inquiéter des filles.
Jusqu’au jour où il rencontre Camilla. Elle est belle, sociale, populaire et n’a strictement rien en commun avec lui.
Sam est déterminé à l’ignorer, sauf que Camilla en a décidé autrement.
Elle aussi a sa propre vie, mais elle est bien déterminée à ce qu’il en fasse parti.
Le 15
 
Danger : Girl de Teresa TOTEN
Kate, une lycéenne, travaille dans un restaurant chinois pour entrer à Yale. Elle se sert de son amie fortunée Olivia, tandis que celle-ci lui ment afin de dissimuler un terrible secret. Ensemble elles assassinent Mark, un de leurs camarades qui tue les femmes après les avoir séduites. Kate plonge dans le coma, ignorant qu'elle vient de tomber dans le piège que lui tendait son amie.
Le 22
Replica, tome 1 de Lauren OLIVER
Gemma, une adolescente à la santé fragile, a passé la majorité de son existence à l'hôpital. Lorsqu'elle découvre que le nom de son père est associé à l'institut Haven, dont la rumeur prétend qu'il s'y produit d'inhumaines expériences scientifiques, elle décide de se rendre sur l'île où il est situé. Elle y fait la connaissance de Lyra, la reproduction d'un être humain.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Shadow House T 1 : The gatering de Dan POBLOCKI
Le manoir Larkspur
Ils sont tous venus y chercher quelque chose.
Pour Poppy, une famille.
Pour Azuma, un pensionnat.
Pour Marcus, une école de musique.
Pour les jumeaux Dash et Dylan, un plateau de tournage.

Mais rien de tout cela ne les attendait.
Le manoir Larkspur n’est pas la maison de leurs rêves.
C’est la prison où leurs pires cauchemars deviennent réalité.

ENTRE DANS LA MAISON DES OMBRES… SI TU L’OSES. 
Le 30
 
Les animaux fantastiques : Le texte du film de JK ROWLING
Revivez le film écrit par J. K. Rowling avec le texte original de l’auteur : l'intégrale des dialogues, mais aussi l'action, le jeu des personnages, les descriptions des décors, les mouvements de la caméra... Une aventure épique et fabuleuse, une grande histoire de magie et d'amitié.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Opération Pantalon de Cat ClARKE
Liv Spark, 11 ans, est un garçon transgenre élevé au sein d’une famille ouverte d’esprit. Avoir deux mamans, c’est vraiment le pied, et Liv est impatient de commencer le collège et de s’y faire de nouveaux amis. Garçon ou fille, la question ne s’est jamais posée pour le moment, ses parents le laissant s’habiller et s’exprimer comme il le souhaitait. Mais tout va basculer lorsqu’il découvre qu’il lui faudra porter une jupe.
Liv n’a aucune envie de se plier à la politique stricte de son école concernant l’uniforme, mais il n’est pas encore prêt non plus à partager son secret. Il lance alors l’Opération Pantalon, une campagne qui vise à permettre aux filles de porter un pantalon. Si tout le monde pense qu’il est une fille, eh bien, il fera semblant… pour le moment.
Pendant cette campagne, Liv va être victime de harcèlement scolaire, d’un deuil familial et des remarques désagréables du proviseur. Après s’être fait jeter par son meilleur ami, Liv va devoir réapprendre à faire confiance. Trouvera-t-il le courage de partager son secret, et de dire à sa famille et à ses amis qui il est vraiment ?
 
Vous pouvez retrouver mes avis sur les lectures précédentes de Clarke ici :
 
 
Perdue et retrouvée
 

mardi 28 février 2017

Le blog en vacances

Résultat de recherche d'images pour "londres"

Comme à mon habitude lorsque je pars en vadrouille, je ne prends pas de livres récents avec moi. Même si je ne vais pas lire beaucoup,je prends quelque chose pour patienter dans l'avion et ce sera le T4 d'Harry Potter.

Si mon avis sur le T1, T2 et T3 vous intéresse, vous pouvez les retrouver ici : 
http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/09/harry-potter-t1-lecole-des-sorciers.html
http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/07/harry-potter-2-la-chambre-des-secrets.html
- http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2016/07/harry-potter-t3-le-prisonnier-dazkaban.html
 

Voilà, je serai de retour le 03 mars avec sûrement des photos du Harry Potter Tour :D

Bonne semaine ;)

dimanche 26 février 2017

L’enfant du Cerf T1 - Shikanoko

 
Auteur : Lian HEARN
 
Prix : 15E
 
Edition : Gallimard Jeunesse
Résumé
Laissé pour mort dans la montagne, le jeune Shikanoko trouve refuge chez un sorcier qui lui fabrique un masque aux immenses pouvoirs magiques. Il devient « l'Enfant du Cerf ». Il parlera aux fantômes et aux esprits protecteurs, il apprendra des hommes et des femmes les plus puissants, il connaîtra le raffinement, l'amour et les sentiments les plus purs, mais aussi la bestialité, la cruauté et les machinations politiques...
 
Mon avis
Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce service de presse.
 
J’étais trop jeune (et peu intéressée par la suite) pour avoir lu Le Clan des Otori. Aussi, quand j’ai eu un extrait de ce prequel entre les mains, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de sauter sur ce livre. Je ne pourrai pas avoir un avis tranché, je m’en excuse : bien que ma lecture ait été agréable, j’avoue en garder un vague souvenir.
Shikanoko est le fils du roi d’une province japonaise, mort quand il était jeune. Son oncle, souhaitant prendre le royaume, l’a laissé pour mort à ses 16 ans lors d’une partie de chasse mais Shikanoko a été recueilli par un vieux sorcier qui l’a soigné et lui a offert un masque aux dons spéciaux. Un an plus tard, il est fait prisonnier par le clan de Sire Kiyoyori et va découvrir les guerres de clans. Entre errance et quête, c’est un véritable jeu des trônes qui se joue dans ce Japon médiéval et fantasy.
Le plus gros reproche de ce livre que je pourrai lui faire est le problème des noms. Je sais que ça ne serait pas réaliste si nos personnages japonais s’appelaient Pierre et Marie mais retenir des noms qui ne font pas partie de notre culture est un vrai challenge. Heureusement, le livre s’ouvre par une présentation géographique et généalogique de l’intrigue ! Deuxième reproche mais qui pour ce point est purement subjectif, c’est que c’est beaucoup trop poétique à mon goût. Oui, l’écriture est belle mais les actions sont vraiment perchées ce qui fait qu’une fois sur deux on me perdait. Et pourtant, tous les éléments étaient réunis pour me séduire mais cette histoire de masque, d’esprits japonais et de vieux sage me laissait perplexe. On apprécie grandement les références littéraires et historiques, Hamlet a laissé sa trace sur ce livre et c’est pour le mieux. Après, je reconnais le travail d’invention de fantasy de l’auteure et aussi sa peinture des problèmes dynastiques. Seulement, j’aurais aimé que ce dernier point soit majoritaire plutôt que les errances en forêt. Heureusement, on retrouve de manière récurrente le changement de point de vue, qui bien qu’ils nous perdent souvent, nous permet de changer d’univers et de thèmes. Je pense qu’il y a aussi une raison à mon manque d’adhésion, c’est le manque de caractérisation des personnages : si la nature nous est décrite avec précision, c’est plus dur de se faire un avis sur nos personnages. Aussi, je considère ce livre comme assez difficile à lire avec des thèmes intéressants mais peu mis en avant au profit d’une poétique trop lointaine pour moi. Mais que ceux qui sont adeptes de la fantasy et du Japon médiéval se lancent ! Ce sont des thèmes rarement abordés en littérature jeunesse et le changement est toujours bénéfique ;)
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          Références littéraires
-          Changement des points de vue
-          Japon médiéval
-          Guerre pour le trône
-          Fantasy originale
-          Poétique un peu trop perchée qui nous laisse un souvenir un peu trop vague
-          Manque d’adhésion car peu de caractérisation des personnages
 
Extrait
« Kazumaru ne dit adieu qu’à lui, le jour où son oncle, durant l’automne de sa 16e année, déclara qu’il allait l’emmener chasser dans les montagnes.
-          Si je ne reviens pas, tu sauras qu’il m’a tué, dit Kazumaru. L’année prochaine, je serai officiellement adulte, mais il ne s’effacera jamais devant moi. Il a trop de plaisir à être le seigneur de Kumayama. Il veut se débarrasser de moi dans la forêt.
-          J’aurais aimé venir avec toi, assura Nagatomo. Mais mon oncle me l’a expressément défendu.
-          C’est la preuve que j’ai raison. Cela dit, même s’il ne me tue pas, je ne reviendrai pas. Rien ne me retient ici. Je n’ai qu’un souvenir très vague de ce que le  domaine était avant. Je me souviens que je n’avais pas sans cesse peur, qu’on m’aimait qu’on m’adorait. Parfois, je songe à ce qui se serait passé si mon père n’était pas mort, si ma mère n’était pas partie, si les hommes m’étaient restés loyaux… mais le sort l’a voulu autrement. Ne me pleure pas. Je ne peux pas continuer de vivre ainsi, je prie chaque jour pour trouver un moyen quelconque de m’échapper. Si la mort est la seule façon d’y parvenir, autant mourir. »
 
A savoir
La saga se compose de 4 tomes d’ici fin 2017. Le T2 est prévu pour avril 2017.
 

dimanche 19 février 2017

Cœur de Loup



 Coeur de loup par Rundell
Auteur : Katherine RUNDELL
 
Prix : 14.50E
 
Edition : Gallimard Jeunesse

Résumé

Féodora a grandi parmi les loups. Ils sont tout pour elle et, bientôt, elle deviendra maître-loup, comme sa mère. Mais ce destin extraordinaire est anéanti quand surgit l'armée du tsar, dévastant tout sur son passage. Alors que sa mère est faite prisonnière, l'intrépide Féo part avec sa meute à travers les forêts enneigées de Sibérie. Bravant l'ennemi, le froid, les tempêtes, elle est prête à tout pour la sauver...

Une héroïne fougueuse et à l'âme sauvage. Une envoûtante épopée russe où souffle le vent de la liberté. Par l'auteur du «Ciel nous appartient», prix Sorcières 2015.

 

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce service de presse.

Il semble que la neige qui a recouvert la ville où je vis m’ai marquée. Après avoir lu la Russie communiste de Nina Volkovitch (http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2017/02/nina-volkovitch-t1-la-lignee.html ), me voilà plongée dans la Russie tsarine de Katherine RUNDELL pour un rendu tout aussi réussi.

Féo vit seule avec sa mère dans la forêt de Sibérie. Toutes deux associables, elles préfèrent se passer de la compagnie des humains pour celle des loups. Elles en ont d’ailleurs fait leur métier : rendre aux loups de compagnie leur sauvagerie volée par les aristocrates russes. Leur vie aurait pu continuer ainsi de nombreuses années si le général Rakol n’avait pas fait irruption dans leur vie pour leur donner un ordre impossible à respecter : ne plus rendre les loups sauvages mais les tuer pour préserver le gibier. Pour Féo et sa mère, c’est hors de question. Mais le général Rakol ne tolère pas les refus et emprisonne la mère de Féo. Commence alors pour Féo une quête pour la liberté : la sienne, celle de ses loups, celle de sa mère mais aussi celle de tout un peuple.

Je sais, le résumé n’a rien de franchement innovant mais on accroche malgré tout. Le cadre est principalement ce que j’ai trouvé le plus séduisant : ces étendues de neige, les loups et leur sauvagerie imprévisible, les ruines où se réfugier… On est au fond de notre, lit, entre train de lire ce livre mais néanmoins, on se prend à craindre le froid comme notre héroïne et à aimer autant la beauté des loups qu’elle. Et puis, le thème central du livre n’est pas commun en littérature jeunesse : c’est une véritable lutte pour la liberté que RUNDELL nous offre. Et les personnages sont à la hauteur de ce grand idéal avec une héroïne indomptable, un ami intrépide, des loups puissants, un général gagné par la folie et par la peur. Alors non, pas de sentiments, romantiques ou non, juste une merveilleuse épopée gelée. Mon seul regret est que les personnages secondaires ne soient pas plus caractérisés. Il manque, à mon avis, des descriptions pour rendre le roman encore plus prenant. Heureusement, le récit de la quête est fluide et imagé par des illustrations tout simplement magnifiques. Le tout forme une tempête de neige qui nous emporte et nous séduit pour nous emporter de façon aussi efficace qu’une bourrasque venue de l’Oural.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          La mise en scène avec une écriture très référencielle et des illustrations
-          Le thème central peu abordé de cette manière en littérature jeunesse : la liberté
-          Le cadre : la Sibérie
-          Manque de caractérisation pour les personnages

 

Extrait

« Le maître-loup apprendra à l'animal à redevenir intrépide, à chasser, à se battre, et à se méfier des hommes. Il lui apprendra également à hurler, car un loup qui ne sait pas hurler est comme un humain qui ne sait pas rire. »

 

« - Maman dit que pointer une arme sur quelqu'un est la preuve d'un manque total d'imagination. »

 

vendredi 17 février 2017

Nina Volkovitch T1 – La Lignée

 
 
 
Auteur : Carole TREBOR
 
Prix : 15e
 
Edition : Ricochet  
Résumé
Envoyée à l’orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des « ennemis du peuple », Nina Volkovitch a fait le serment de s’enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag de Sibérie. Mais comment s’enfuir d’un tel lieu quand on a quinze ans, et qu’on en paraît douze ? Ce qu’elle ne sait pas, c’est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l’aider à s’échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu’elle possède sans le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c’est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus menaçant que la dictature soviétique…
Mon avis
L’une de mes amies ne faisait que me vanter cette série et j’ai donc décidée de la lire. Je dois dire que même si rien n’est exceptionnellement original, on adhère de manière irrémédiable à cette série. Carole TREBOR sait nous amener aux côtés de Nina et nous faire vivre ses tourments. Et quels tourments !
1948. Nina a 15 ans mais elle en parait 8 à cause des carences subies pendant la guerre. Si seulement ce n’était que des formes qu’il lui manquait, elle s’en remettrait. Malheureusement, il y a eu pire que la IIe Guerre Mondiale en URSS : le régime de Staline a été aussi répressif et meurtrier que celui d’Hitler. La pauvre Nina voit sa mère enfermée au goulag car celle-ci a refusé de procéder à la table rase culturelle ordonnée par « Le Petit Père des Peuples ». Nina se retrouve donc enfermée dans un orphelinat mais sa mère ne l’a pas oubliée et lui laisse des indices pour la retrouver mais aussi pour éclairer le passé de sa lignée.
A la croisée des genres, ce tome 1 introduit avec brio une quête à la fois tragique et fantastique tout en restant réaliste. Histoire tragique d’abord parce que TREBOR sait très bien nous dépeindre les drames de la guerre : les deuils successifs, les privations, la souffrance d’un peuple… Nina incarne ce peuple russe qui a subi la guerre et ses ravages que ce soit physiquement ou mentalement. Je ne vous cache pas que l’on voit dans le début un parallèle avec Jane Eyre dans le stéréotype de l’orpheline mais la ressemblance s’arrête là. TREBOR sait prendre exemple des classiques mais aussi s’en affranchir et c’est à ça que l’on reconnait la plume d’un bon romancier. Quête fantastique ensuite parce qu’au travers de sa volonté de retrouver sa mère, Nina va découvrir l’histoire de sa famille qu’elle était loin de pouvoir imaginer. Ses errances vont la mener au centre du système soviétique qui est loin d’être aussi exemplaire qu’il le dit. Le récit des aventures de Nina reste malgré tout réaliste et profondément touchant. Il faut dire aussi que l’auteure est historienne, donc le récit sait sonner vrai et redonner vie à cette URSS post-guerre. Et, cerise sur le gâteau dans Nina Volkovitch, il n’y a pas que des drames : des histoires d’amour et d’amitié se développent tout au long du récit et nous redonnent confiance dans le devenir de ce peuple russe. Les personnages secondaires se succèdent tout au long de l’œuvre mais nous gardons les yeux rivés sur la protagoniste qui grandit à vue d’œil. Franchement, Nina est un personnage que l’on ne peut qu’aimer : elle est lucide sur le système dont elle est victime, maligne, courageuse mais aussi terriblement humaine. Oui, elle a peur et n’a pas honte de la dire. Mais rien d’étonnant à ce que l’héroïne soit aussi réussie dans un livre où l’ambiance est si savamment étudiée.  On ne peut s’empêcher de penser au Sel de nos Larmes qui est tout aussi bouleversant.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          L’héroïne qui évolue tout au long du texte en étant humaine et exemplaire
-          Une intrigue qui se complexifie au fil des pages
-          La narration historique à la fois réaliste et fantastique
-          Inspiration de la tradition des orphelins à la DICKENS ou BRONTE
 
 
Extrait
« Ma mère était laïque, elle détestait les orthodoxes, le mysticisme, l'intolérance du clergé. Pour elle, les hommes d'Eglise abêtissent les êtres humains de leur superstition pour mieux les asservir. Ils oublient de réfléchir par eux-mêmes et laissent aux religieux le pouvoir de décider ce qui est bien ou mal pour eux: "La religion est l'opium du peuple, m'avait-elle dit un jour. Ce n'est pas de moi, c'est de Karl Marx, un philosophe [...] »
 
A savoir
Si vous aimez le côté historique mêlé au drame mais sans overdose de larmes, je vous conseille Le Sel de nos larmes qui est dans la même veine que Nina Volkovitch : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2016/08/le-sel-de-nos-larmes.html