lundi 2 mars 2015
samedi 28 février 2015
We were liars
Auteur : Emily
Lockhart
Prix : 7E
Edition :
Harper Teen
|
Résumé (traduction
perso : on copie, on crédite svp)
Nous
sommes des menteurs
Nous
sommes beaux et privilégiés
Nous
sommes dingues et brisés
Un
conte d’amour et une idylle
Un
conte tragique
Qui
ment ? Qui dit la vérité ? Décidez
Mon avis
Voilà
un livre que je voulais lire il y a un petit moment déjà et j’ai profité de mon
contrôle d’anglais pour joindre l’utile à l’agréable. Tout le monde parlait de
la chute et j’ai voulu me faire à mon tour mon avis. Honnêtement, je n’ai pas
été déçue pour le coup. Comme c’est une lecture en VO, je ne vous ferai pas une
chronique très détaillée parce que j’estime que comprendre l’anglais c’est une
chose, mais je ne suis pas traductrice donc j’ai forcément enlevé beaucoup de charme
à ce livre et je ne suis donc pas à même de le juger. Je vous fait quand même
un petit résumé pour que vous puissiez vous y retrouver et si vous souhaitez un
résumé plus complet avec des spoilers, laissez un commentaire et je vous
raconterai la fin.
Cadence
Sinclair est issue d’une famille aisée qui possède sa propre île privée dans
laquelle elle passe chaque année ses étés avec ses cousins et le beau-fils de
sa tante. Tous à peu près du même âge, ils font les 400 coups depuis qu’ils
sont enfants et ils sont inséparables. Pourtant, l’année de ses 15 ans, quelque
chose tourne mal et détruit la belle et fabuleuse famille Sinclair. Cadence est
retrouvée dans l’eau et ne se souvient de rien et souffre d’affreuses migraines,
ses cousins deviennent tous de plus en plus distants et leurs mères cachent
véritablement des ressentiments depuis ce jour fatidique. Tout a changé depuis
l’été des 15 ans, rien ne pourra jamais être pareil à commencer par le grand
père de Cadence qui perd la tête, lui qui était autrefois si fort et stable.
Cadence passe donc l’été de ses 16 ans à sillonner l’Europe avec son père mais,
les bonnes habitudes ont la vie dure, l’été des 17 ans, elle insiste pour
revenir sur l’île dans le but de revoir les Liars mais aussi de savoir ce qu’il
s’est passé deux ans auparavant.
Le
livre va donc alterner les flash-back, le présent mêlant les retrouvailles et la
découverte de la vérité. Cadence va devoir faire face à quelque chose que ni le
lecteur, ni elle, ne pouvaient anticiper pour nous montrer l’hypocrisie de la
famille Sinclair. Les membres de la famille Sinclair sont tellement réussis
qu’ils avaient une consistance et que j’étais vraiment désolée de ce qu’il leur
était arrivé. J'ai ressenti la même désolation que dans Revanche de Cat Clarke, d'ailleurs, la fin nous laisse pareils : séchés, bouleversés, pensifs... Le livre, déjà court, a des chapitres encore plus courts ce qui
fait qu’on a du mal à se détacher sans compter que le secret est maintenu tout
au long du livre et on n’a qu’une envie : arriver à la fin pour savoir la
vérité. J’ai beaucoup apprécié la richesse du livre : il y a des contes
assez courts qui ont une fin vraiment marquante, mais aussi des références
littéraires importantes (avis aux amateurs de Shakespeare et du Roi Lear ;) ) sur lesquelles la romance repose. C’est vraiment une
œuvre dense mélangeant à la perfection l’insouciance des jeunesses dorées,
l’hypocrisie d’une famille en apparence parfaite et le drame qui a l’a brisée
de façon irrémédiable. Je vous le recommande vivement sachant que l’anglais est
vraiment abordable vu que ce sont des phrases simples et qu’en plus l’intrigue
est passionnante. Mon seul regret est qu’il ne soit pas traduit en français… Je modifie cet article et... Good news ! Il est traduit chez Gallimard sous le titre de Nous les Menteurs. C'est pas pour rien que la réputation de cette maison est si haute : ils publient toujours les meilleurs : J.K Rowling, Andrea Cremer, Christelle Dabos... Hi ! Me tarde de le relire ! :D
Extraits
(traduction
perso : on copie, on crédite svp)
CHAP
1
« Bienvenue dans la magnifique famille Sinclair.
Personne n’est criminel
Personne n’est drogué
Personne n’est un échec
Les Sinclairs sont athlétiques, grands et beaux. Nous sommes de
vieilles fortunes démocrates. Nos sourires sont larges, notre menton carré, et
nos baskets voyants.
Peu importe que le divorce déchire les muscles de notre cœur,
ils doivent frapper lourdement sans difficulté. Peu importe que l’argent
parte ; si les cartes de crédit impayées s’entassent dans la cuisine.
Peu importe si l’un d’entre nous est désespéré, désespérément
amoureux.
Tellement
amoureux
que rien ne peut mesurer son désespoir.
Nous sommes les Sinclairs.
Pas un n’est dans le besoin.
Pas un n’a tort.
Nous vivons, chaque été, sur une île privée sur la côte du
Massachussetts. Peut-être que c’est tout ce que vous avez besoin de
savoir. »
CHAP
9
« Je l’ai regardé longtemps. Chaque courbes de son visage
étaient familières, et aussi, inconnues. Gat sourit.
Brillamment.
Timidement.
-
Je t’aime, Cady. Je voulais le dire.
Je me penchais et l’embrassais.
Il toucha mon visage. Laissa courir sa main jusqu’en bas de mon
cou et le long de ma colonne verticale. La lumière de la fenêtre du volet se
dirigea vers nous. Notre baiser était électrique et doux, indécis et certain,
terrifiant et exactement bon.
Je sentais l’amour se précipiter sur Gat et de Gat sur moi.
Nous étions chauds et frissonnants,
et jeunes et anciens,
et en vie.
Je le pensais. C’est vrai. Nous nous aimions déjà. »
mercredi 25 février 2015
Divergent raconté par Four
|
Lors de sa cérémonie du Choix, un jeune Altruiste se dresse contre sa
famille et sa faction : il choisit de rejoindre les Audacieux. Il choisit de
se libérer de son passé. Il choisit un nouveau destin, et devient Quatre.
Mais ce qu'il découvre chez les Audacieux peut mettre en péril son avenir, et
celui de la société tout entière. Doit-il se dresser contre sa nouvelle
faction ? Et si Tris, cette novice qui ne ressemble à aucune autre, était la
réponse à ses interrogations ?
|
dimanche 22 février 2015
La Princesse Blanche
|
Auteur :
Philippa Gregory
Prix :
17E
Edition :
Hugo Romance
|
Résumé
Une saga digne de Game
of Thrones : sexy, scandaleuse et addictive
La Princesse Blanche
clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux-Roses. Ce
conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d’Angleterre se
déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York.
L’emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des
York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au
roman de Philippa Gregory. L’auteur raconte la fin de cette guerre et ses
conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche)
dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu’elle
aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne
reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et
Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D’un
côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l’autre, la
mère d’Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. Plusieurs
révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d’York viennent
troubler l’équilibre si précaire de la couronne.
La fin de la Guerre des
Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l’époque
moderne, moment fondateur pour l’État anglais, est ici racontée avec brio par
l’une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les
femmes que l’Histoire a trop souvent tendance à oublier.
Mon avis
Enfin !
Enfin, je vais pouvoir parler de ma série coup de cœur sans avoir l’impression
de faire une digression. Peut-être avez-vous entendu parler de The White Queen, la série de la BBC
basée sur la série de Philippa Gregory.
Voici la bande
annonce : http://youtu.be/ydneyl2S30o
Comme j’avais beaucoup
apprécié, j’avais décidé de la lire mais je ne voulais pas lire une œuvre que
j’avais vu à la télé (j’ai eu le même problème avec Harry Potter) et je m’étais donc lancée dans la lecture d’Hérétiques. Si cette lecture vous
intéresse, vous pouvez retrouver mon avis sur les 2 premiers tomes ici :
Mais, alors que
j’allais me résoudre à lire les débuts de cette série, que vois-je ? La
suite parait en livre ! Je ne vous explique pas ma joie, je pense qu’elle
se sent ^^
Bon, malgré quelques hésitations
du type : « et si c’était moins bien ? », « C’est le
T5 après tout, il y a surement des passages que je ne vais pas comprendre et
des personnages qui me seront inconnus parce la série les a occultés », je
me suis lancée… Et mes aprioris n’étaient absolument pas fondés : j’ai pu
suivre comme si j’avais lu tous les tomes car la série est très fidèle. La
connaitre a même été un atout : je n’avais pas besoin d’imaginer les
personnages, les décors ou quoi que ce soit. Si je peux vous recommander
quelque chose, c’est d’abord de voir la série puis de lire les livres plusieurs
mois après.
Attention,
spoilers
pour ceux qui ne connaissent pas la série ou la Guerre des Deux Roses.
D’abord, un petit
rappel sur cette guerre (qui a d’ailleurs inspiré Game of Thrones) : la famille royale anglaise des Plantagenêts
est divisée en 2 entre les :
-
Lancastre : rose rouge dont les
représentants directs ont été tués par les Yorks mais il reste une branche
cousine plus éloignée : les Tudors
-
Yorks : rose blanche qui a pris le
pouvoir grâce à la jeunesse vigoureuse d’Edouard IV sur le déclin des Lancastre
Depuis, les Lancastre
tente de récupérer le trône mais échouent malgré la mort du roi Edouard IV. En
effet, c’est son frère, Richard III, qui reprend le royaume malgré les ordres
de son prédécesseur. Comme toujours dans les guerres de succession, il y a le
problème des héritiers et des mariages. Edouard avait 2 fils : Edouard et
Richard mais ils ont disparus et personne ne sait qui les a tués ; Lancastre
ou York ? La question demeure entière aujourd’hui. Le 1er
problème étant réglé, il reste la question du mariage. Souvent, ils assurent la
paix et Richard va faire succomber sa propre nièce, fille d’Edouard, pour
assurer sa stabilité et assurer l’unité de la famille York malgré les
fiançailles d’Elisabeth avec l’adversaire. Mais si les Yorks sont calmés, il
reste la rose rouge tenue par les Tudors. Richard part donc au combat contre
Henri et est vaincu.
Le livre démarre donc
avec la victoire d’Henri Tudor qui part récupérer sa promise pour assurer son
trône. Et oui ! Elisabeth, ancienne maitresse du roi, a été fiancée au
prétendant au trône par sa mère. Cette dernière voulait s’assurer que quoi qu’il
arrive, la maison York serait sur le trône. Déjà qu’être femme à cette époque
c’était pas folichon, alors avoir été la maitresse de Richard III puis la femme
d’Henri VII, c’est encore moins enviable… Sans compter qu’Henri a peut-être
gagné une bataille et est assis sur le trône mais pas la guerre et c’est loin
d’être gagné avec les prétendants qui fleurissent en se déclarant être les
enfants disparus d’Edouard IV et qui connaissent les rouages de la société
féodale…
Je
vous ai fait un résumé assez long car il est assez difficile de se repérer avec
tous ces cousins qui portent le même nom et comme c’est une époque que je
connais sur le bout des doigts, je ne peux pas vous dire si Philippa Gregory a
été claire ou non. Si vous souhaitez vous lancer dans cette série et que vous
avez peur, laissez un commentaire et j’expliquerai de façon plus approfondie
les tenants et les aboutissants, les liens de parenté des différents
personnages ; il serait dommage de ne pas lire ce livre juste par crainte
de se perdre. Sans compter que la série est très bien faite. Et puis, honnêtement,
je pense que Gregory est assez claire sur le sujet mais si ça vous effraie, je
peux le faire sans aucun problème. Bien, cela posé, passons au livre qui a un
gros point fort : une écriture simple, fluide, pour traiter un sujet aussi
complexe et une époque aussi obscure. La
vérité historique est respectée : le caractère ombrageux d’Henri, la folie
des Beauforts, la détermination des Yorks, la patience d’Elisabeth… Les guerres
ne s’arrêtent pas, les trahisons non plus et le mystère sur les enfants York
est très bien rendu Cependant, il ne faut pas oublier que c’est plus une romance qu’un livre historique (même si Gregory a su
trouver un juste milieu pour ne pas lasser le lecteur), aussi, il y a quelques petites entorses dans les bio mais
elles sont vraiment minimes. Comme par exemple la liaison entre Richard III
et Elisabeth qui est vraiment perturbante vu qu’ils sont parents directs et qui
est un peu trop idéalisée à mon goût : je ne pense pas qu’Elisabeth ou
même Richard étaient si amoureux que cela mais juste qu’ils trouvaient un intérêt
politique à être ensemble. Aussi, sa tristesse au début du livre me semblait
exagérée et contribuait à la rendre plus romanesque que véritablement
historique et accentuait l’horreur d’être mariée à l’ennemi du royaume, un
Tudor qui plus est. De même, j’ai eu l’impression que Gregory plaquait les
défauts du plus célèbre des Tudors sur Henri VII : il adorait sa femme,
vraiment, et n’a jamais eu de maitresse à la différence d’Henri VIII. Quand elle
est morte, il a été dévasté et son fils et lui se détestaient parce que Henri a
toujours préféré son premier né au second donc il me semble peu probable qu’il
allait jouer avec lui à la nurserie. Ceci dit, je vous énumère des petits défauts
et je me montre tatillon parce qu’il s’agit de mon époque. Un autre point fort
dans l’écriture : l’ambiance angoissante dans laquelle on sait qu’il y a
un traitre mais il est impossible à débusquer dans le jeu de faux semblants de
la Cour. Comme Henri, on se sent toujours menacé par quelque chose sans savoir
ce qui va nous tomber dessus ; on s’attend au pire lorsqu’il est avec
Elisabeth : sera-t-il doux ou violent ? Tous les personnages
inspirent quelque chose : du respect, de l’énervement, de l’attachement,
de la pitié, de la frustration. Il est impossible de lire ce livre en n’étant
pas impliqué et au bout d’un moment, on n’a qu’une envie : secouer le roi
par les épaules et tenter de lui ouvrir les yeux (tentative vaine puisque les Tudors
sont complètement allumés). J’ai vraiment passé un bon moment en compagnie de
ce roman et j’espère que la suite paraitra bientôt. Ironie du sort : j’ai apprécié
ce livre qui je pense reprendre la série depuis le T1 x)
Extrait
«
L’Histoire ne se souviendra de moi que comme l’épouse d’un roi et la mère d’un
autre. »
vendredi 20 février 2015
Pushing Limits (Hors Limites) T4, Katie McGary
Voici le
résumé traduit du tome 4 de la série Breaking
the Rules (Hors Limites en
français) de Katie McGary.
La date de
publication française du T3, Pas sans toi,
ne devrait pas tarder (je table sur juin
pour ma part) ; plus d’infos ici :http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/breaking-rules-t3-katie-mcgary.html
Pour ceux
qui ne connaissent pas cette série, ne vous laissez pas décourager par le
résumé apparemment culcul car les fans de Simone Elkeles seront ravis.
Vous
retrouverez mon avis sur le T1 et 2 ici :
Trad
perso : on copie, on crédite svp
Pour la nouvelle diplômée, Echo
Emerson, un roadtrip dans l'Ouest avec son petit ami est un moyen de s’éloigner
et oublier ce qui la rend si ... différente.
Cela signifie voir de nouvelles choses
tout en vendant ses peintures dans des galeries le long du chemin. Et
surtout, cela signifie près de trois mois seule avec Noah Hutchins, le sexy,
intelligent, jeune homme à l'âme-battue qui ne la juge jamais.
Echo et Noah partagent tout - sauf une
seule chose pour laquelle Echo ne se sent pas prête.
Mais quand la source de ses cauchemars
constants revient dans sa vie, elle doit prendre des décisions difficiles au
sujet de ce qu'elle veut vraiment - alors même que la recherche de famille de
Noah pour ses voir ses derniers parents les obligent à faire face à quelques
vérités graves sur la vie, l'amour et eux-mêmes.
Maintenant, avec une semaine avant
l'orientation de la fac, le boulot et la vie réelle, Echo doit décider si sa
relation avec Noah est plus qu’une liaison avec le mauvais garçon que tout le
monde avait prédit. Et la dernière étape d'un voyage sur la route étonnante deviendra
... sérieusement épique.
|
Breaking the Rules (Hors Limites) T3, Katie McGary
Malgré
l’annonce de l’arrêt des éditions Darkiss, la série Hors Limites continuera aux
éditions Mosaic et le T3 sera bientôt publié en France (en juin 2015, je pense)
Pour ceux
qui ne connaissent pas cette série, ne vous laissez pas décourager par le
résumé apparemment culcul car les fans de Simone Elkeles seront ravis.
Vous
retrouverez mon avis sur le T1 et 2 ici :
Et pour ceux
qui connaissent déjà la série, vous pouvez trouver des infos sur le T4 qui
reprend Echo et Noah ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/breaking-rules-t4-katie-mcgary.html
Voici donc
le résumé traduit de ce tome 3 :
La fille qui a des 20/20 et une vie
parfaite, c'est ce à quoi les gens s'attendent concernant Rachel Young. Alors
la jeune fille cache des choses à sa riche famille... et elle vient d'en
ajouter deux à sa liste. L'un a été de faire la course dans sa Mustang GT
avec des étrangers sur de sombres routes de campagne. L'autre ? Isaiah
Walker, 17 ans, un gars à qui elle ne devrait pas parler. Mais ce garçon en
famille d'accueil avec ses tatouages et ses intenses yeux gris l'a sauvée, et
elle ne peut l'oublier.
La dernière chose dont ait besoin
Isaiah est de se mêler avec une fille riche qui a envie d'ajouter un peu de
piment à sa vie. Mais lorsque leur amour partagé pour les courses de rue met
leurs vies en danger, Isaiah et Rachel ont 6 semaines pour trouver un moyen
de se sortir du pétrin. 6 semaines pour découvrir jusqu'où ils sont prêts à
aller pour sauver l'autre.
|
mercredi 18 février 2015
Half Bad T1
Auteur :
Sally Green
Prix :
17E
Editions :
Milan
|
Résumé
Tu ne sais ni lire ni
écrire, mais tu guéris vite, pour un sorcier.
Tu ne supportes pas de
rester enfermé une fois la nuit tombée.
Tu détestes les
sorciers blancs, mais tu aimes Annalise.
Tu es enfermé dans un
cage depuis tes quatorze ans.
Maintenant tu n'as pas
le choix: tu dois fuir et retrouver Mercury, la sorcière noire qui dévore les
petits garçons.
Et tout ça avant ton
dix-septième anniversaire.
Facile...
Mon avis
Tout
d’abord, je tiens à remercier Audrey qui m’a prêté son livre mais aussi ma
libraire qui a réussi à lui donner envie de le lire. Je vous avoue que sans
elles, j’aurai loupé cette lecture et ça aurait été vraiment dommage !
Bien que ce ne soit absolument pas mon genre d’histoire : point de vue
masculin et écriture quasi-automatique, j’ai accroché et passé un bon moment
même si je ne peux pas empêcher ma petite voix de me murmurer que 17E
pour 300 pages c’est cher.
L’histoire
est pourtant bien simple et pas très originale : la communauté des
sorcciers est divisée entre les « blancs » et les
« noirs ». Et, bien évidemment, les deux clans se livrent une guerre
sans merci. La vie serait bien simple pour tout le monde si les parents de
Nathan s’étaient contentés de rester chacun dans leurs clans en se détestant
comme tout bon sorcier le ferait. Mais s’ils avaient fait cela, il n’y aurait
pas d’histoire. Non, le problème est que Nathan est né de leur union et personne
ne sait quoi en faire : ce n’est qu’un enfant à demi blanc et noir et tout
le monde, même lui, attend de savoir quelle part l’emportera. Encore plus
problématique, Nathan est le fils du sorcier noir le plus sanguinaire
d’Angleterre qui devore le cœur de ses victimes pour s’emparer de leur pouvoir.
Autannt vous dire que les blancs ne vont pas contenter de le regarder grandir
en espérant qu’il tienne plus de sa mère que de son père… Quant à Nathan, il ne
va pas subir cette oppression toute sa vie et attend le moment opportun pour
prendre son envol.
Comme
vous pouvez le constater, c’est plus un livre sur la sorcellerie qu’une
histoire damour. Certes, cette dernière est présente mais elle est loin de
dominer tout le livre. Et c’est tant mieux pour le réalisme de l’intrigue parce
que Nathan a d’autres chats à fouetter que de courir après son amour de
jeunesse. Il doit s’endurcir autant physiquement que mentalement pour pouvoir survivre
à ceux que lui font subir les blancs. Mais il doit également préparer son
avenir et décider dans quel camp il va se battre : celui de sa mère qui le
rejette et souhaite l’utiliser quand bon lui semble ou celui de son père qui
l’a abandonné alors qu’il n’était encore qu’un nouveau né et qui continue à ne
pas l’aider ? Outre ce dilemme que je pourrais qualifier ironiquement de
celui de l’enfant divorcé, j’ai totalement adhéré à la personnalité de Nathan
qui est à la fois effrayant et drôle, et surtout (oh bonheur !) ne
s’apitoie pas sur son sort alors qu’il serait en droit de le faire. Non, Nathan
est courageux et semble nous dire « merde ! » à chaque fois
qu’on pense qu’il ne pourra pas se relever. En fait, si je devais être honnête,
j’avouerai que j’ai adhéré à tous les personnages car ils sont construits de
telle manière qu’ils pimentent à la fois l’histoire, tout en rendant Nathan
plus sympathique, mais qu’ils font planer le doute : qui est le
traitre ? Y a-t-il un traitre d’ailleurs ?
Je change radicalement
de sujet, mais je me dois de vous parler de l’écriture : surtout ne vous
laissez pas décontenancer pas les 20 premières pages !! Surtout pas !
En fait, ces 20 premières pages font parties du milieu du livre mais elles
ouvrent le livre. Donc, pas d’étonnement : vous ne comprendrez rien, mais
continuez et ça ira. L’écriture si bizarre du début va s’estomper pour devenir
plus traditionnelle et vous oublierez ce moment de confusion des 20 premières
pages jusqu’au moment où vous reconstituerez les morceaux. Outre ce petit
avertissement, je n’ai qu’un regret : que le livre ne soit pas plus long.
Extrait
« Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur,
du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé. »
A savoir
Le T2 de Half Bad sortira en France le 20 mai
2015 et s’intitulera Nuit Rouge
Traduction
perso, on copie on crédite svp
Attention
spoilers
« Tu
auras un don puissant, mais c’est la façon dont tu l'utilisera qui montrera
si tu es bon ou mauvais »
Dans
une Angleterre moderne, où deux factions belligérantes de sorcièrs vivent
parmi les humains, Nathan, dix-sept ans, est une abomination : car il
est le fils illégitime du sorcier noir le plus puissant et violent du monde.
Nathan
est chassé de tous les côtés : nul endroit n’est sûr et il ne peut avoir
confiance en personne.
Maintenant,
Nathan a reçu son don, et il est sur la route - mais les chasseurs ne sont
pas loin derrière et ils ne reculeront devant rien jusqu'à ce qu'ils aient
capturé Nathan et détruit son père.
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