mercredi 24 août 2016

Inferno

 
 Couverture de Inferno
Auteur : Dan BROWN
 
Prix : 8E
 
Edition : JC Lattès
Résumé
C’est l’une des plus grandioses œuvres de la littérature italienne, L’Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse, le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l’Enfer et déchiffrer l’énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans un monde où l’art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa part toute son érudition et son courage pour le démêler. S’inspirant du poème épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l’Enfer ceux qui détiennent la vérité… avant que le monde ne soit irrévocablement changé.
 
Mon avis
Avec la sortie du film, je vous fais une chronique rapide de ma lecture de 2013 car ma déception est encore vivace trois ans après la lecture. Je m’attendais à une grande enquête comme dans Da Vinci Code ou Anges et Démons, mais pour moi Brown n’a pas été à la hauteur. Enfin, si, il a été très fort autour de la médiatisation… Les traducteurs ont été enfermés et sans contact avec l’extérieur pour que rien ne fuite, la date de sortie a été la même dans tous les pays pour que l’intrigue soit préservée… Bref, ça aurait dû être le livre de l’année mais ça n’a pas démarré, et pour cause…
Pardonnez-moi, mon résumé sera court car mes souvenirs sont tout de même assez vagues. L’intrigue démarre à Florence où le professeur Langdon est malmené et doit fuir avec une jolie doctoresse pour trouver le virus que quelqu’un menace de diffuser dans la Terre. Les voilà lancés dans une course-poursuite à travers l’Italie et la Turquie, sur les traces de Dante et d’une menace actuelle.
Quand je vous dis que Brown est doué pour faire monter la sauce, ça s’applique aussi au livre. On s’attend à un terrible virus, pleins de références à Dante et à son Enfer… Laissez-moi vous dire, que vous allez être déçu ! Surtout à cause de la révélation du méchant et de l’explication finale. Le livre nous tombe des mains, non pas à cause de la surprise et du choc mais parce que c’est une explication bancale. Cette fin ressemble au tour d’un magicien : turlututu chapeau pointu, je te sors un truc qui n’a ni queue, ni tête. Ca n’a aucun sens et Langdon aurait dû comprendre dès le début. Il faut tout de même avouer que les livres de Dan Brown se sont déconnectés de la réalité. Avec Da Vinci Code, on était immergés dans celle-ci tant et si bien que l’on pouvait tout à fait y croire et adhérer à la théorie. Dans Anges et Démons, le cadre est réaliste, seule la fin gâche tout mais l’intrigue est vraiment très bien inspirée. Quand à Inferno, heureusement que les descriptions des pays sont là et font rêver parce que on pourrait se croire dans un monde pré-dystopique. Sans compter que le motif de la course de Langdon n’est vraiment pas original : la course au virus mortel ça fait très Mission Impossible ou série B. On est loin des innovations auxquelles Dan Brown nous a habitués. Heureusement, les adaptations en films de Dan Brown sont généralement des réussites. Da Vinci Code film est plus prenant que le livre. Je suis donc très curieuse de voir ce que donnera Inferno.
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          La base de l’intrigue : l’Enfer de Dante intégré dans une course poursuite
-          L’intrigue en elle-même : course au virus pour sauver l’Humanité
-          La fin tirée par les cheveux
-          Trop de promesses qui ne sont pas tenues
 
Extrait
« Les endroits les plus sombres de l'enfer
sont réservés aux indécis
qui restent neutres en temps de crise morale. »
***
« Je suis l’Ombre.
Par la cité dolente, je fuis.
Par l’éternelle douleur, je prends mon essor.
Le long des berges de l’Arno, je cours, hors d’haleine… puis je prends à gauche par la via dei Castellani, droit au nord, pour me fondre dans les ténèbres de la galerie des Offices.
Mais ils sont toujours à mes trousses.
Leurs pas se rapprochent.
Des chasseurs infatigables.
Ils me traquent depuis des années. Leur obstination m’a contraint à un exil souterrain… à vivre dans le purgatoire… à œuvrer sous terre, tel un monstre chtonien.

Je suis l’Ombre. »

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