lundi 3 février 2014

Beautiful Disaster





Auteur : Jamie McGuire
Editeur : J’ai lu
Prix : 13E

 
Résumé

Travis Maddox est sexy, bâti comme un dieu et couvert de tatouages. Il participe à des combats clandestins la nuit et drague tout ce qui bouge le reste du temps. Exactement le genre de mec qu’Abby doit éviter si elle veut réussir à démarrer une nouvelle vie.
Mais Travis insiste et lui propose un pari.
Si elle gagne, il renonce au sexe pendant un mois.
Si elle perd, elle s’installe chez lui pendant un mois.
Ce qu’il ignore, c’est qu’il a affaire à bien plus joueur que lui…
Une fois toutes les cartes abattues, la catastrophe annoncée se muera-t-elle en amour passionné ?



Mon avis

Voilà un livre dont j’avais beaucoup entendu parler et que tout le monde semble adorer. J’ai même lu un commentaire où on le disait mieux que les livres de Simone Elkeles (trilogie des Irrésistibles) c’est pourquoi je l’attendais avec beaucoup d’impatience en dépit du fait qu’il ait d’abord été autoédité. Alors, j’ai dépassé mes préjugés et je me suis lancée. Je n’en ressors pas enchantée car il y a beaucoup de défauts. Surtout concernant les personnages qui sont fades, sans relief : Abby cache un secret et tente de se fondre dans la masse en se tenant loin des ennuis. Travis est quant à lui le fantasme du bad-boy poussé à son paroxysme et les ennuis, il ne les connais que trop bien. C'est-à-dire qu’il est hyper violent : dansez avec sa copine et vous êtes foutu. Mais avec Abby, il est le parfait romantique et il dégouline tellement de niaiserie que ça m’en a écÅ“uré. Je ne parle même pas de sa jalousie (c'est ce qui m'a le plus énervé chez lui) ! Au vu du résumé, je m’attendais à des dialogues piquants et drôles. Une bonne vieille comédie romantique quoi… En effet, Abby et ses cardigans est l’exact opposé du bad-boy tatoué que Travis incarne. Et pourtant, il n’en n’est rien de dialogues drôles dans lequel ils pourraient jouer au chat et à la souris. Ils sont de suite ensemble même si Abby recherche à le nier. En plus, il l’appelle « poulette », ce qui est vraiment ridicule. Plus que ridicule même, affligeant… Bon je sais qu’en anglais c’était « pidgeon » ou « pidge » et je dois avouer que « pidge » sonne déjà mieux que « poulette ». Mais bon, ce n’est pas non plus LE surnom. Se faire traiter de pigeon par son copain, il y a mieux si vous voulez mon avis. Mais le défaut qui gâche vraiment tout c’est l’épilogue ! C’est d’ailleurs dommage car la fin avait donnée un peu de piment au livre mais avec cet épilogue, tout est retombé comme un soufflet. Un épilogue nous les montrant plus vieux aurait été plus intéressant à mon avis.
Bon ça c’était pour les points négatifs, mais il y en a eu aussi un de très positif : ce livre est vraiment très additif. Même quand les personnages m’énervaient, je continuais ma lecture. Allez savoir pourquoi… Et pour être honnête, j'avais du mal à le lâcher. En conclusion, vous cherchez une lecture rapide et dégoulinante de romantisme ? Lisez-le ! Par contre n’espérez pas du Simone Elkeles car ce livre est bien loin de la dépasser. Les personnages sont plus travaillés et plus mystérieux, à la différence de Beautiful Disaster où ils ne font que se déclarer leur flamme. N’espérez pas non plus d’intrigue secondaire, le roman tourne uniquement autour des protagonistes et même s'il se déroule à la fac, les cours et les amis importent peu face à leur amour. Une façon de vivre, je suppose.



A SAVOIR : il existe un tome 2, Walking Disaster, qui raconte l’histoire d’Abby et Travis du point de vue de ce dernier. Il serait publié à l'automne (le 15 octobre 2014, pour être précise) en France. Sachez que dans ce tome, McGuire nous livre un épilogue où on voit ce que sont devenus nos deux héros quelques années plus tard, ce que je trouve pas mal.



Extrait

« Je me tournai vers Brad et me forçais à sourire.
- Je veux bien, finalement.
Ravi, il m'entraîna dans l'escalier. Travis recula en titubant pour nous laisser passer, visiblement blessé.
- Je voudrais porter un toast ! hurla-t-il soudain.
Je me retournai. Il était monté sur une chaise et avait piqué sa bière au type qui se trouvait à côté de lui.
- Aux connards, lança-t-il à l'intention de Brad. Aux filles qui vous brisent le cÅ“ur, ajouta-t-il en me saluant. Et à l'horreur absolue que constitue la perte de sa meilleure amie parce qu'on a été assez con pour en tomber amoureux. »


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