lundi 21 juillet 2014
lundi 14 juillet 2014
Fleur de fantôme
Auteur :
Michèle Jaffe
Edition :
Hachette (collection : Black Moon)
Prix : 18E
|
Résumé
100 000 dollars.
100 000 dollars pour se
glisser dans la peau d’une étrangère. Voilà le marché que proposent Baine et
Bridgette à Eve Brightman, le parfait sosie de leur cousine.
100 000 dollars pour
vivre la vie d’une autre, une vie de luxe absolu, alors qu’Eve n’a connu que
les familles d’accueil, la misère et la faim. Le prix de cette mission de rêve
? Convaincre une famille entière du retour de la fille prodigue, Aurora.
Empocher l’héritage. Le partager. Et disparaître.
Un jeu d’enfant… sauf
que rien ne va se passer comme prévu…
Mon avis
Ce
livre était une lecture que je n’avais pas jugée prioritaire et que j’ai donc
relayée au fond de ma PAL. Pourtant, j’entreprends une opération de nettoyage
et donc je lis ces livres trop longtemps stockés au fond de mon armoire, c’est
de cette façon que j’ai découvert ce petit bijou. Car, oui, il s’agit bien d’une
perle rare qui semblait pourtant n’être qu’un pâle copier-coller de The Lying Game. En effet, Eve, une jeune
serveuse dans un Starbucks qui a voyagé de familles d’accueil en familles d’accueil,
est accostée par un couple étrange : Bridgette et Baine Silverton, deux
enfants d’une riche famille, lui proposent 100 000 dollars pour qu’elle
joue le rôle d’Aurora Silverton, leur cousine disparue dont elle est le sosie. Le
but ? Récupérer l’héritage d’Aurora : comme celle-ci est disparue, il
faut attendre quatre ans avant qu’elle ne soit déclarée morte et que ses
cousins ne puissent accéder à l’argent dont ils semblent avoir tant besoin.
Alors que si Eve fait une apparition quelques semaines avant le 18e anniversaire
d’Aurora, qu’elle empoche l’argent et qu’elle reverse son « héritage »
à Bridgette et Baine avant de disparaitre, tout le monde est content. Eve se
méfie mais elle ne veut plus subir les familles d’adoption, ni céder aux
avances de son patron mais elle est sans logis ni le sou… Et puis, 100 000
euros pour jouer pendant 3 semaines le rôle d’une riche héritière revenue d’entres
les morts, ce n’est pas une offre qu’elle peut se permettre de décliner, aussi
accepte-t-elle. Mais elle va découvrir que jouer le rôle de l’enfant prodigue n’est
pas aussi simple qu’elle se l’imaginait et que la raison de la fugue d’Aurora
Silverton a un lien avec le suicide (ou meurtre) de sa meilleure amie, Liza. En
outre, de nombreux évènements ont lieu et laissent penser qu’Aurora, jouée par
Eve, n’est pas la seule revenue d’entre les morts… Sans compter que de
nombreuses personnes, que se soit ses amis ou sa famille, semblent avoir des bonnes
raisons de tuer Aurora qui, en plus d’être très riche, détenait de
nombreux secrets, que ce soit des secrets sur elle-même ou sur les autres.
Voilà
donc un bon roman policier qui tend vers le roman d’épouvante et qui a tous les
éléments dont on puisse rêver pour séduire tous les lecteurs :
-
Une famille riche dans laquelle l’argent
semble dominer et où les liens sont dictés, comme en politique, que par le
besoin ou non, d’une alliance et où les trahisons ne semblent pas être
rébarbatives
-
Une multitude de personnages secondaires
tout aussi mystérieux que dangereux
-
Une double enquête : une sur le
meurtre présumé de Liza et une autre sur la disparition d’Aurora (qui a plus de
secrets que ses cousins ne pouvaient le prévoir)
-
Un
cadre girly où se mêlent fantastique, meurtre et romance.
Ce que j’ai le plus
apprécié dans ce roman est le fait que la fin soit vraiment surprenante, il est
me semble qu’il est impossible de deviner qui est le meurtrier tant l’histoire
s’emmêle. D’ailleurs, savoir si le fantôme de Liza existe réellement est difficile
à savoir et il contribue à mettre du piment dans ce roman car il ajoute une dose
de peur et de perplexité qui est nécessaire à tout bon roman policier. Sans compter
que tout le monde est suspect car tous ont une raison valable de s’en prendre à
Aurora : argent, amour, sexe, trahison, connaissance d’un évènement
compromettant, jalousie… Tous autant de motifs valables pour la tuer mais
apparemment seul l’un des motifs a été le déclencheur. Si la trame m’a enchantée, les histoires
secondaires qui jalonnent le roman ont été aussi très divertissantes :
amours malheureux, triangles amoureux, amour naissant… Le tout narré par une
écriture divine qui ne nous ennuie pas un seul instant et qui mêle à merveille
le sérieux d’une enquête au caractère insolent d’Eve. D’ailleurs, il y a même
une référence à La Belle au Bois dormant
qui prête à sourire et qui apporte aussi un charme particulier au roman. C’est
donc une petite pépite qui représente un
roman bien ficelé mêlant des genres aussi hétéroclites à la perfection mais qui
est aussi la démonstration d’un travail de tous les instants pour l’auteure car
rien n’a été laissé au hasard.
Extraits
« Il déglutit.
-
Qu’est-il arrivé à « je t’aimerai toujours » ?
Il me fixait, attendant des réponses que je ne pouvais pas lui
donner.
-
Je…je ne savais pas, offris-je sans conviction.
Je vis l’inéquation, le brûlant échec de cette réponse sur son
visage.
-
Tu sais pourquoi je me suis engagé ?
Je secouai la tête.
-
Parce que je me fichais de vivre ou de mourir. Si tu étais
morte, cela ne valais pas la peine de vivre dans ce monde. Et tout ce temps une
partie de mon esprit continuait à espérer que tu étais en vie. Que peut-être un
jour tu reviendrais et que peut-être, peut-être, tu pourrais m’expliquer ce qui
s’était passé.
Sa respiration était laborieuse.
-
Et à présent tu es là. Je t’écoute. »
vendredi 11 juillet 2014
Happy end !
Tome 5
Auteur :
Meg Cabot
Edition :
Albin Michel (collection : Wiz)
Prix :
18E
|
Résumé
C'est le grand jour !
Heather Wells et Cooper, le beau détective, vont se marier !
Entre les essais de robe de mariée,
l'irruption inattendue de sa mère et l'arrivée du prince Rachid, héritier du
royaume de Qalif, à l'Université de New York, Heather Wells n'a pas une minute
à elle ! Au milieu de toute cette agitation, Fisher Hall est à nouveau le
théâtre d'un drame : Jasmine, une surveillante fraîchement recrutée, est
retrouvée morte dans sa chambre... Le mariage de Heather va (encore) devoir
attendre !
Mon avis
Le
dernier livre en librairie de Meg Cabot et tome qui clôture sa série des Irrésistibles, pas de doute, il fallait
que je le lise ! De 1 : parce que c’est de Meg Cabot et de 2 : parce que c’est la fin d’une
série (enfin je suppose que ça l’est, car rien d’officiel) et donc, je voulais
savoir ce qui arrivait aux personnages.
Heather
Wells, ancienne lolita et chanteuse de pop désormais directrice adjoint d’une
résidence universitaire de la fac de New-York (allègrement surnommé
« Dortoir de la mort ») doit faire face à un nouvel assassinat. Cette
fois-ci, c’est l’une des filles constituant le personnel de la fac qui est la victime.
Et autant dire que ce meurtre tombe comme un cheveu sur la soupe dans la vie
d’Heather : à un mois de la date fatidique de son mariage, elle est
débordée par l’organisation quasi inexistante de celui-ci et le chahut que fait
le VIR dans son dortoir. « VIR ??! » me direz-vous. « Very
Important Resident », vous répondrais-je. Car oui, la fac de New-York
accueille une célébrité : le prince Rachid, fils d’un despote du royaume
du Qalif, arrive en ville. Et entre les gardes du corps, le réquisitionnement
de chambres pour créer une suite digne de ce nom au prince, et les parents
mécontents de la rentrée de leurs petits, c’est la folie : son bureau est
sans cesse empli de personnes réclamant soit une nouvelle chambre, soit un
nouveau dortoir, soit de parents mécontents des colocataires de leurs enfants.
Et déjà qu’Heather et la direction étaient débordés en raison de demandes de
logement incessantes dues à la réputation glauque de la résidence, quelqu’un se
fait assassiner. Rien ne va plus dans le dortoir de la mort ! La police
débarque, les gardes du corps de Rachid sont plus que jamais sur le qui-vive et
certains parents de plus en plus outrés. Ces trois éléments réunis vont créer
des situations cocasses dans lesquelles l’héroïne va devoir se débattre pour
notre plus grand bonheur.
Comme
toujours avec Meg Cabot, la lecture de ce tome fût un véritable régal de part
son écriture désabusée qui vous fait rire même lorsque qu’une action de
première importance a lieu mais également grâce à l’intrigue qui, même si la
trame ne semble pas changer des autres tomes, réussit à innover et à ne pas
donner une impression de déjà vu. En outre, Meg Cabot réussit à créer une
complicité avec le lecteur telle que l’on s’identifie à Heather et qu’on a
l’impression qu’elle nous fait des private jokes. Sans compter que les
personnages secondaires sont tout aussi travaillés que les personnages principaux
et les questions que l’on se posait à leur sujet sont elles aussi résolues. Si
vous voulez de l’humour, de la romance et du policier c’est ce livre que vous
devez lire. Enfin cette série, plutôt x).
Extrait
« 1
Un mois avant le jour J
A l'heure qu'il est vous devriez :
Expédiez les invitations à la réception du dîner
Procéder aux derniers essayages de votre robe de mariée
Vendredi !!!!
Aller chercher votre certificat de mariage
Appeler les invités n'ayant pas encore confirmé
leur présence
Finaliser le plan de table
- Tout va bien se passer. Tout va se passer à merveille, tu
verras.
Un mois que je me tue à répéter ça à mon fiancé Cooper.
Chaque fois que je le dis, Cooper me jette un de ses adorables
regards, l'un de ses sourcils bruns dressé plus haut que l'autre. Il sait
exactement de quoi je parle, et cela n'a rien à voir avec notre mariage
prochain, au Plaza Hotel de New York.
- Sais-tu que, d'après les statistiques, les 18-23 ans sont ceux
qui risquent le plus de se retrouver un jour aux urgences ? Fait-il remarquer. Du
moins en ce qui concerne les blessures dues aux accidents. Et ils sont
également plus nombreux à mourir de ce type de blessures que dans tout autre
groupe d'âge.
Quand on vit avec un détective privé, on peut-être assuré de
plusieurs choses. Un, de l'irrégularité de ses horaires. Deux, de la présence
d'armes à feu sous son toit.
Trois, vous pouvez compter sur lui pour vous sortir toutes
sortes de détails concernant des sujets sur lesquels vous ne coulez pas
forcément en savoir davantage. LE nombre de délinquants sexuels fichés vivant
dans un rayon de huit kilomètres autour de votre maison, par exemple. Ou le
fait que les 18-23 ans risquent, plus que n'importe quel autre groupe d'âge, de
se retrouver aux urgences.
Je le fusille du regard.
Et alors ?
Il n'y a donc riren d'étonnant à ce qu'une université ayant une
population aussi importante compte un ou deux décès par ans.
Pas cette année ! Dis-je en secouant énergiquement la tête
au-dessus de nos plats chinois commandés par téléphone.
Tout ce que nous consommons, ces derniers temps, nous arrive
dans des boîtes en papier parce que avec l'installation imminente des Première
année, je n'ai plus une minutes à moi. LE soir, je rentre à la maison de plus
en plus tard, sur les rotules à force de mettre de l'ordre dans les jeux de
clés et de superviser le nettoyage des chambres. De son côté, Cooper est sur
une enquête, même si par souci de confidentialité envers son client, il refuse
de me dire ce qu'implique sa mission.
Cette année va être complètement différente des précédentes. Il
n'y aura pas un seul mort parmi les résidents de Fischer Hall. Pas même à cause
d'un accident.
Tu comptes faire quoi pour ça ? Demande Cooper en mâchonnant un
travers de pôrc sauce aigre-douce. Les envelopper dans du papier bulle ?
Je m'imagine des étudiants de premier cycle que résident dans le
bâtiment où je travaille s'efforçant de se déplacer dans les rues de New York
emmailloté dans un matériau d'emballage en plastique. Bizarrement, l'idée n'est
pas pour me déplaire.
Difficilement faisable, hélas. Je crains qu'ils ne protestent au
nom des droits de l'omme. Bien vu, cela dit.
Cooper a les deux sourcils dressés, à présent. Et l'air
vaguement amusé.
Vaut sans doute mieux qu'on ne puisse pas avoir d'enfants, si tu
penses que c'est une bonne idée de les envelopper dans un papier bulle.
J'ignore la pique.
Ok, et dit comme ça, tu en penses quoi : « Tant qu'aucun d'eux
ne se fait assassiner, je m'estime heureuse ! »
Tendant la main par-dessus le porc aux champignons noirs, Cooper
serre tendrement la mienne.
Voici l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je suis tombé
amoureux de toi, Heather. Ton optimisme ne connaît pas de limites.
Oui, cette année serait différente des autres. Rien à voir avec
l'année dernière. J'avais commencé à bosser comme directrice adjointe en étant
persuadée de ne pas plaire à Cooper, et en ayant perdu ma première étudiante au
bout de quelques semaines.
Cette année, Cooper et moi allions nous marier. Et la rentrée
n'avait pas même eu lieu que Fischer Hall déplorait déjà la mort de l'un de ses
résidents.
J'aurais dû rester sur l'idée de les emballer dans du papier
bulle. »
lundi 7 juillet 2014
Divergente T3 : Allégeance
Auteur :
Veronica Roth
Edition :
Nathan
Prix :
17E
|
Résumé
Le règne des factions a
laissé place à une nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s'y
soumettre. Ils doivent s'enfuir. Mais que trouveront-ils au-delà de la clôture
? Et si tout n'était que mensonge ?
Mon avis
Whaou !!
Je suis soufflée ! Le dernier tome de cette trilogie coup de cœur me
laisse sur les fesses et comme d’habitude, je suis bien trop triste de quitter
cet univers ô combien magique qu’avait créé Veronica Roth. J’avais à la fois
hâte mais je ressentais aussi une certaine réticence à le lire : d’un
côté, je voulais savoir la fin et les réponses mais je ne voulais pas non plus dire au
revoir aux personnages (à Quatre principalement, je le reconnais ^^). Et si le
tome 1 m’avait enchantée, le tome 2 m’avait légèrement refroidie mais le tome 3
m’a littéralement transportée ! Et même si je préfère le 1er,
je dois avouer que Roth a écrit un dernier tome qui signe et met fin à cette
trilogie en beauté et qui pourrait être équivalent au 1er tome si je
n’avais pas autant aimé le T1.
Nous
retrouvons, dans ce dernier tome Tris et ses amis qui fuient Chicago après qu’Evelyn
ait pris le pouvoir. Mais ils vont se trouver confrontés à un autre
problème : un autre régime autoritaire tout aussi radical que celui qu’ils
ont quitté et qui en plus de cela a des idées assez…disons le mot : nazies.
Car oui, dans ce nouveau régime, il y l’idée d’une classe d’humains supérieurs
à d’autres grâce à leur gènes et cela cause des discriminations. Autant vous
dire que Tris et ses amis vont devoir se battre aussi bien mentalement (contre
une population endoctrinée) que physiquement (là aussi, de nombreuses révoltes
sont à prévoir) contre les préjugés mais aussi pour sauver leur ville. Bref, aucun répit pour les personnages et
nous, pauvres lecteurs que nous sommes. Mais Roth a réussit à mélanger à
merveille plusieurs thèmes divers et hétéroclites tels que le pardon (Caleb est
là et Quatre fait enfin face à Evelyn), une critique sociétale, la question du
déterminisme, le deuil et de la romance ce qui fait d’Allégeance un livre bien plus profond que d’autres livres pour ados.
Sachez que l’action et l’émotion sont au rendez-vous et que les deux se livrent
une bataille de tout instant. Quant à la fin, elle m’a ravie car bien plus
réaliste et fidèle au personnage que toute autre distopie lue jusqu’à présent.
C’est un choix audacieux et je félicite l’auteure de l’avoir fait !
Petite
nouveauté : le point de vue de Quatre s’intègre à celui de Tris ce qui
permet de voir deux intrigues se développer parallèlement. Ce 3e
tome répond à toutes les interrogations que l’on avait en tête à la fin du deux
et les dernières pages sont bouleversantes, à tel point que j’essayais de
ralentir mon rythme de lecture pour rester un peu plus dans l’univers de Tris.
Mission impossible : ma curiosité étant ce qu’elle est, je voulais savoir
la fin et le plus vite possible. Un livre à lire absolument qui vous touche en
plein cœur mais je suis sûre que je prêche des convertis vu que vous avez lu
les deux premiers tome ;)
Extrait
« Avant, je pensais que quand on tombait amoureux, on
atterrissait quelque part au hasard et qu'on n'avait plus qu'à faire avec.
C'était peut-être vrai au début, mais ce n'est certainement pas ce qu'on vit
là, maintenant.
Je suis tombée amoureuse
de lui mais je ne reste pas avec lui par défaut, juste parce qu'il est là et
qu'il n'y a personne d'autre. Je reste avec lui parce que je le choisis, chaque
matin où je me réveille, chaque matin où on se dispute, où on se ment, où on se
déçoit. Je le choisis chaque jour, et lui aussi me choisit. »
" Il pince le devant de mon chandail, juste au-dessus de
mon estomac, puis m’attire à lui et m'embrasse doucement.
— Viens, me dit-il ensuite. J'ai un plan pour ce soir.
— Ah oui ?
— Je me suis rendu compte qu'on n'avait jamais eu un rencard
digne de ce nom, figure-toi.
— Le chaos et la destruction ont une fâcheuse tendance à limiter
les occasions.
— C'est peut-être le moment d'essayer."
jeudi 3 juillet 2014
A kiss in the dark
Auteur :
Cat Clake
Edition :
Robert Laffont (collection : R)
Prix :
18E
|
Résumé
Lorsqu’Alex et Kate se
rencontrent, l’attirance est immédiate. Il a de l’humour, un beau visage et un
brin de timidité : tout ce que Kate recherche chez un petit ami. Elle est
jolie, craquante, avec un irrésistible soupçon de naïveté : Alex ne peut
résister à son charme. L’un des deux cache pourtant un lourd secret qui va non
seulement peser sur leur amour naissant, mais aussi menacer leur vie…
Mon avis
Le
dernier livre de Cat Clarke, autant dire qu’il me tardait de le lire mais
toujours avec une pointe d’appréhension. Si j’ai commencé mes lectures de cette
auteure avec Cruelles (que je n’ai
pas aimé du tout), j’ai continué avec Revanche
(gros coup de cœur) et fini avec Confusion
(que j’ai apprécié et chroniqué), je dois avouer que celui-ci n’est ni un coup
de cœur, ni une déception. Il est, comme toujours ,grâce à l'écriture de Clarke, agréable à
lire, mais l’histoire ne m’a pas passionnée. Je pense que cela tient au fait
que la série crée un huis-clos trop oppressif entre les deux personnages
principaux. Le problème est que je n’aimais pas ces personnages… Alex pouvait,
à la limite, m’émouvoir et me pousser à la sympathie alors que Kate
m’exaspérait au plus haut point. Elle pleurait sans cesse sur son sort, ne se
remettait jamais en question et n’assumait pas ses choix. Et en plus de tout
cela, elle n’avait pas inventé la poudre. Autant dire que je déteste d’emblée
ce genre de personnages. Mais ce qui m’a encore plus dérangée, c’est le fait
que le roman soit coupé en deux : la première partie est du point de vue
d’Alex alors que la seconde est de celui de Kate ce qui est très décevant car
dès que l’on commence à s’attacher à Alex, on doit se cogner l’idiote du
village sans aucune transition. Sans compter que je m’attendais à une fin à la
Cat Clarke : bien dramatique et marquante alors que la fin du livre, même
si le suspens est maintenu jusqu’au bout, me semble assez banale et pas assez
dramatique à mon goût. Mais je dois reconnaitre que si elle prête à sourire, ce
n’est absolument pas le genre des fins de Clarke, ce qui est dommage car c’est
ce que je préfère chez elle.
Bref,
je ne vous ferai pas un résumé car il y a un secret que je ne tiens pas à vous dévoiler
même s’il est expliqué dès le début de l’histoire, cependant, je veux vous
laisser le moment de perplexité et le choc que l’on ressent et Clarke sait
amener ces sensations à merveille, il serait donc dommage de lui enlever son
art. Je dois reconnaitre que je vous ai fait une chronique assez négative mais
il faut également rendre à César ce qui est à César : malgré tout ses
petits défauts, le livre vous happe tant et si bien qu’il est difficile de le
lâcher. Et je dois reconnaitre que le secret est vraiment original, je n’avais
jamais lu un truc pareil. Ainsi, si vous devez lire un seul livre de Cat
Clarke, je ne vous conseillerai pas celui-ci mais Revanche car beaucoup plus marquant. Celui-ci est parfait si l’on
cherche une romance aux accents mélodramatiques mais qui n’est pas, à mon avis,
représentatif du talent de Clarke qui peut créer un véritable raz de marée
d’émotions.
A savoir
A savoir
Comme toujours, il s'agit d'un one-shot ce qui veut dire qu'il n'y aura pas de suite.
Vous pouvez retrouver mes avis sur les lectures précédentes de Clarke ici :
Vous pouvez retrouver mes avis sur les lectures précédentes de Clarke ici :
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