jeudi 25 septembre 2014

How to love






Résultat de recherche d'images pour "how to love katie cotugno"
Auteur : Katie Cotugno
 
Prix : 16E
 
Edition : PKJ

Résumé

Avant : du plus loin qu'elle se souvienne, Reena a toujours aimé Sawyer. Mais l'adolescent quitte leur petite ville de Floride du jour au lendemain...

Après : Sawyer revient. Entre les deux : un nouvel amour dans la vie de Reena, sa fille, Hannah...

 

Mon avis

Voilà un livre que je n’avais pas l’intention de lire mais les choses ont fait en sorte que je me suis retrouvée avec ce livre sur ma table de chevet. Bon, ce n’est pas la mort ; comparé aux livres que je me tape en parallèle permettez-moi de vous dire que ça distrait bien et que ce n’est pas aussi culcul que ce que le résumé laisse supposer.

Serena a eu un bébé à 16 ans et dans une famille hyper-catho ce n’est pas franchement bien vu d’être une « mère-enfant » et encore moins quand le père a disparu sans laisser de traces avant la naissance du bébé. Oui, la vie de Serena n’est pas joyeuse mais à force de persévérance et d’endurance, elle arrive à trouver un semblant d’équilibre entre son petit copain, son job et son bébé. J’irai même jusqu’à dire que ses relations avec son père sont moins tendues… Tout allait bien si je puis dire, mais avant la pluie il ya toujours le beau temps. Sawyer, l’heureux père, est de retour toujours aussi amoureux de celle qu’il a laissée. Or, s’il a laissé une femme, il en retrouve deux. Et il doit donc s’improviser père, père séparé qui plus est, ce qui représente une double difficulté… C’est par conséquent la fin de l’équilibre si précaire que Reena maintenait si précieusement entre toutes les personnes de son entourage.

-          Son père boude devant le retour et le rapprochement que Sawyer tente d’opérer

-          Sa belle famille apparait soudainement pour s’occuper du bébé

-          Son petit copain commence à être évincé au milieu de tout ce monde

-          Reena remue le passé et s’interroge sur ses sacrifices qui ont été nécessaires pour élever son enfant mais qui lui coutent bien plus qu’elle ne voulait le croire.     

Voilà donc le contexte général de l’œuvre, qui même si le résumé rappelle un livre New Adult est loin d’en être un. Les scènes de sexes sont très pudiques : on les voit s’embrasser et on passe au lendemain. De même, l’histoire d’amour n’est pas ce qui prédomine même si elle occupe une part importante du livre. En effet, la vie de Reena a été marquée par la mort : la crise cardiaque de son père, la mort de sa mère, celle de sa meilleure amie. Et le récit alterne les flash-back où les allusions à celle-ci sont plus que présentes (Sawyer sortant avec elle) et le récit sur le présent se concentre beaucoup sur les relations père/fille et sur sa relation avec son bébé. Ainsi, nous voyons deux périodes de la jeune fille qui touchent un grand public : le lycée et les amours pour les plus jeunes et la vie active/étudiante pour les autres. Pourtant, l’intrigue amoureuse n’est pas négligée pour autant et en parallèle se développe donc deux intrigues amoureuses : celle de la Reena ado et celle de la Reena adulte. Et même si le choix final ne me ravit pas au plus haut point, il ne m’a pas complètement rebutée. C'est comme pour les personnages cela dit : on n'est pas fan mais on les tolère, eux et leurs défauts. Comme vous pouvais le constater, ce livre alterne plusieurs thèmes et époques qui en font un roman plus sérieux qu’un roman New Adult et qui raviera nombre d’entre vous mais qui, plus important, vous fera passer un bon moment en compagnie de Sawyer qui n’est pas loin de m’évoquer Hugo dans 3 mètres au dessus du ciel (Twilight Love pour le film) même si ce n'est qu'une vague impression. 

samedi 20 septembre 2014

The Lying Game T6 : Pas vu pas pris



Couverture de The Lying Game, tome 6 : Pas vu pas pris
Auteur : Sara Shepard
 
Edition : Fleuve Noir (collection : Territoires)
 
Prix : 16E

Résumé

Je ne le mettrais pas car je trouve qu’il spoile trop

 

Mon avis

ENFIN !! Je l’ai acheté et je sais qui est le meurtrier de Sutton (j’avais bien deviné) :p.

Nous reprenons donc l’histoire au lendemain du meurtre de Nisha quand Emma se prépare pour son enterrement. Le meurtrier a de nouveau commis un meurtre mais qui est loin d’être gratuit : Nisha a découvert quelque chose d’assez compromettant sur lui pour qu’il la tue. Emma veut en finir et essaye de découvrir de quoi il s’agit. Parallèlement, le cadavre de sa sœur est retrouvé et la police ouvre une enquête mais ils penchent pour un tragique accident et ne soupçonnent pas que Sutton est morte. L’assassin va donc s’en tirer à bon compte si Emma n’intervient pas et elle compte bien le faire, ne serais-ce que pour venger sa jumelle mais aussi pour retrouver sa liberté.

J’ai enfin retrouvé le style que j’aimais chez ma Shepard :D. Je ne sais pas si vous avez lu Les Menteuses mais si c’est le cas essayez de vous souvenir de la tension qui régnait dans les derniers tomes. Vous vous souvenez de cette incapacité à refermer le livre ? De cette montée d’adrénaline qui vous gagnait quand l’héroïne était en danger ou est sur le point de trouver l’assassin, du soupçon de plus en plus fort qui vous gagnait, de la précipitation dans la lecture, du sentiment d’insécurité qui vous gagnait, vous souvenez de tout cela ? Moi oui, résultat : couchée à 4h du matin pour finir de lire ce livre, heureusement que je voulais me coucher tôt après être sortie pour pouvoir bosser demain matin ! Je connaissais tout cela mais j’avais beau me répéter que ma biblio ne se lirait pas toute seule, c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’arrêter (je ne vous raconte pas mes cernes) mais j’en suis heureuse, j’ai vécu d’agréables flash-back où je me revoyais à 15 ans lisant Les Menteuses et traumatisée par la moindre ombre dans ma chambre et le moindre craquement. Je remercie Shepard de ce petit voyage dans le temps qui a été permis uniquement que parce qu’elle a su redonner un coup de peps à cette série qui au début, disons le, ne cassait pas trois pattes à un canard. Ce finale est sans aucun doute le meilleur tome de la série ce qui est une chose rarissime. Petit à petit, au fil des tomes, elle a réussi à me faire attacher aux personnages et me forcer à me poser des questions sur l’assassin de la pauvre Sutton jusqu’à ce que je sois intriguée. Une fois de plus, elle m’a démontré son talent pour créer une tension dramatique que j’éprouve rarement et qui, des années plus tard, est toujours capable de me tenir éveillée même si je ne suis plus aussi impressionnable et que le noir ne m’effraie plus ^^

 

Extrait

« Cher Thayer,

 J’essaie de digérer tout ce qui m’est arrivé ce soir. J’ai l’impression que mon univers est sens dessus dessous. Mais tous ces bouleversements ont mis une chose en évidence : je t’aime. Je t’aime à la folie, Thayer, et je veux être avec toi.

 Je sais que je t’ai fait beaucoup de mal. Je ne veux pas continuer ainsi. Où que tu aies été, je m’en fiche. Je ne suis pas fâchée. Tu me le diras quand tu seras prêt, et ça ne fera aucune différence pour moi. Tu es le seul qui compte. Je sais qu’un amour pareil ne survient qu’une fois dans une vie, et je ne veux pas le laisser filer.

 À toi pour toujours,

Sutton »

mercredi 17 septembre 2014

Ralentissement du blog

Je suis obligée de vous faire cet article bien trop tôt dans l'année à mon goût, malheureusement, c'est la folie à la fac et j'ai une tonne de livres à livre (merci le secrétariat qui refuse de donner des biblio pdt l'été). En plus de compléter mes cours avec des lectures d'analyses, je dois également lire ceux qui sont obligatoires et je suis vraiment débordée. Je continue à lire pour mon plaisir mais mon rythme est vraiment ralenti du fait de mes autres lectures prioritaires. J'essaierai de vous poster un article sur The Lying Game T6 (oui, enfin acheté :D) en début de semaine prochaine.
En attendant, si quelqu'un est intéressé pour écrire des articles que je posterai sur le blog, je suis preneuse, si vous êtes intéressé merci d'envoyer un mail à nightsreadings@gmail.com 
A bientôt ;)

dimanche 14 septembre 2014

Les Justes, Camus

Mon avis

Toujours dans l’optique d’avancer sur ma biblio, j’ai lu Les Justes de Camus et, à mon grand étonnement, j’ai été agréablement surprise. Je vous explique, les écrivains de la fin du 19e- début 20e, je m’en méfie comme de la peste (je pense à Queneau et Proust en disant cela) et si je peux éviter de lire une œuvre de ce siècle maudit, croyez moi, je saute sur l’occasion. Mais là, c’était inévitable et j’ai lu mon 1er Camus. Je m’attendais à ce que ce soit écrit bizarrement, à des situations sans queue ni tête et à un ennui mortel face à des discours philosophiques interminables. Au lieu de ça, je dois avouer que l’intrigue n’était pas désagréable et que les personnages semblaient équilibrés. Non pas que je soutienne les terroristes russes mais dans Waiting for Godot ou même dans Alice au pays des Merveilles, on doute vraiment de l’équilibre mental des personnages, alors que là, leurs discours et raisonnements étaient censés et on arrivait à comprendre leurs motivations. Quant à l’écriture, elle était simple et fluide et ne dépaysait pas le lecteur ce qui contribue à créer une lecture plaisante et rapide. Je suis donc forcée de reconnaitre que Camus n’est pas aussi bizarre que ce que je voulais le croire et que je garderai un bon souvenir de cette lecture même si je continuerai de me méfier des écrivains du 20e, Zazie dans le Métro a été un vrai traumatisme ^^.

Ruy Blas, Hugo


Mon avis

Voilà qui change de mes chroniques ordinaires, n’est-ce pas ? Malheureusement, les cours reprennent (même à la fac ^^) et je dois lire les livres de ma bibliographie ce qui explique la présence d’une pièce d’Hugo sur un blog ordinairement réservé à des livres pour ados/jeunes adultes. Ma biblio étant assez variée et, je le reconnais très incomplète vu que les profs ne semblent pas pressés de nous donner le programme, j’ai décidé de commencer par mon genre de littérature préféré, à savoir le théâtre. N’ayant jamais lu Hugo dramaturge, je me suis lancée. S’il y a bien une chose que je ne peux pas faire, c’est critiquer l’ami Hugo. Pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où je serais capable d’écrire comme lui n’est pas encore venu donc je me tais. Néanmoins, il me reste mon libre-arbitre et je dois avouer que je ne suis pas fan des Misérables ; trop de romantisme, de pathos et d’emphase à mon goût. Mais si le Hugo romancier n’est pas la facette que je préfère, le Hugo dramaturge en revanche c’est autre chose ! J’ai adoré Ruy Blas et pourtant ce n’était pas gagné avec la trame un peu marivaudienne et les personnages trop sages à mon goût. Pourtant, Hugo arrive à captiver son lecteur pour le rendre accro à sa pièce de théâtre en mêlant plusieurs thèmes : la fin de la dynastie de Charles Quint dans l’Espagne du XVIIe siècle, un amour impossible aussi dangereux que fatal, la vengeance face à la déchéance et la peinture de l’ascension sociale le tout déroulé en cinq actes courts et aux répliques aussi musicales que dramatiques qui évoquent celles de Racine en plus simples. Je  comprends amplement l’engouement des personnes adorant Hugo et il est certain que je lirai d’autres pièces, peut-être Lucrèce Borgia ou Marie Tudor… En attendant, je dirais à ceux qui sont tentés par la littérature mais qui n’osent pas encore se lancer de ne pas hésiter devant ce drame qui se lit très vite et qui démontre amplement le talent et le génie d’Hugo.

vendredi 12 septembre 2014

Jeux Dangereux T2 : Le secret



Couverture de Jeux dangereux, tome 2 : le secret
Auteur : Emma Hart
 
Edition : Hachette (collection : Black Moon Romance)
 
Prix : 15.90E

Résumé

Éternelle romantique, Megan passe son temps le nez dans ses livres en attendant son prince charmant. Séducteur infatigable, Aston passe le sien à coucher avec tout ce qui bouge. Tout les oppose, mais ils sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Ils ne s’en sont jamais parlé et, surtout, aucun d’entre eux ne veut franchir le pas. La raison ? Braden, leur ami commun, qui refuse que quiconque – et surtout pas Aston – touche à Megan, qu’il considère comme sa sœur. Mais bientôt la tentation devient trop forte et le désir, trop intense : Megan et Aston finissent pas craquer. Une condition : garder le secret.

 

Mon avis

A croire que ça me manquait, me revoilà à critiquer une lecture NA ^^. La victime ? La suite du T1 de Jeux dangereux (http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/07/le-defi-jeux-dangereux-t1.html ). Je vous ai laissé avec l’intention d’aller acheter le T6 de The Lying Game mais malheureusement le temps me manque et j’ai groupé ma volonté de faire les courses avec celle de m’acheter un bouquin ce qui a eu pour résultat de me faire acheter un livre au rayon de Carrefour (je précise : pas très achalandé). Bref, hésitant entre Journal d’un vampire et Jeux Dangereux, j’ai finalement opté pour le second. Choix qu’il m’est encore difficile de comprendre mais bon, je laisse couler mes bizarreries, j’y suis habituée depuis bien trop longtemps… Si pour le premier tome j’avais fait une chronique assez positive, je dois vous avouer que pour ce second tome, je ne vais pas être aussi gentille vu que j’ai détesté l’héroïne. Encore une fois, ne cherchez pas la causes de mes incohérences car elle me ressemble beaucoup : elle adore lire et elle est tentée par l’édition. Mais au-delà de ses aspirations professionnelles, c’est une vraie Emma Bovary et devinez ce qui m’exaspère ? Les romantiques sans aucun sens des réalités !  

Et oui, Meghan est le stéréotype de la romantique : elle adore la littérature du 19e et attend son Mr. Darcy. Le Mr Darcy en question se trouve être Aston, tout aussi arrogant que lui, il ne soucie que de son nombril et à la différence de ce dernier, il enchaine les conquêtes pour se cacher à lui-même un passé sordide. Aussi, ils se chamaillent-ils mais leur petit jeu ne va pas plus loin car Braden veille au grain et ne laisse personne approcher sa petite sœur de cœur. Mais le pauvre garçon n’est pas toujours là…

Grande joie cependant, le groupe d’amies filles est beaucoup moins présente (et oui, Lila est plus absente que dans le premier tome). Cette épine du pied enlevée, je dois reconnaitre que j’apprécie un tout petit peu plus l’univers que Hart a créé même si je déplore toujours l’absence d’atmosphère universitaire : l’intrigue aurait aussi bien pu se dérouler au lycée ou dans un monde parallèle. Quant à l’histoire d’amour, je n’ai pas grand-chose à en dire : elle ne m’a pas bouleversée outre mesure (si vous me suivez, vous savez que c’est difficile à faire) mais elle ne m’a pas non plus rebutée (les dialogues ne sont pas aussi niais et ridicules que ceux que j’ai pu trouver). Ce livre fait beaucoup référence à Orgueil et Préjugés et je dois reconnaitre que c’est l’œuvre d’Austen que j’aime le moins ce qui influence beaucoup mon jugement et en plus l’auteure y fais sans cesse référence mais oublie une chose : Austen ne croit pas au mariage, elle se moque des préjugés et des aspirations de ses contemporains ! Elle crée donc des personnages caricaturés et Elizabeth et Darcy n’échappent pas à la règle. Comprenez donc mon agacement quand les personnages sont fiers de ressembler à ceux d’Austen, c’est comme si un de nos politiques disait qu’il est fier de ressembler à son avatar dans Les Guignols… Malgré ce léger désaccord, c’est un livre que j’ai lu très vite en dépit de mes problèmes d’inscription à la fac donc cela prouve bien que l’écriture est fluide et assez bonne pour ne pas me faire décrocher et bailler toutes les 5 min. Ou, nouvelle obsession, vérifier mes mails ^^. Une critique assez mitigée que je ne conseille qu’aux adeptes de ce genre car parmi tous les livres NA que j’ai lu depuis le début de cette année, je dois reconnaitre que c’est l’un des seuls que je ne massacre pas car il ressemble plus à une comédie sentimentale avec quelques scènes un peu hot sans pour autant enchainer les stéréotypes et les situations dignes d’un vieux porno. Pour autant, si vous êtes comme moi, et que les romans exclusivement romantiques ne sont pas vos lectures favorites, je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil ailleurs surtout si le T1 ne vous a pas plu le 2 n’améliorant pas la série.  

 

A savoir

Un tome 3 (The Right Moves) et 4 (Worth The Risk) sont prévus et ont été édités aux Etats-Unis, en revanche, il n’y a pas de date pour la VF. Le T3 parle d’une fille étudiant à Julliard et passionnée de ballet et comme il se trouve que j’adore ça, il y a fort à parier que je le lise.

mercredi 10 septembre 2014

The Lying Game T5 : Croix de bois, Croix de fer



Couverture de The Lying Game, Tome 5 : Croix de Bois, Croix de Fer
Auteur : Sara Shepard
 
Edition : Fleuve Noir (collection : Territoires)
 
Prix : 16E

Résumé

Emma approche peu à peu de la vérité. Qui a tué sa sœur jumelle et pourquoi? Elle sait désormais qui, parmi ses amis est innocent. Mais soudain sa mère biologique réapparait. Sait-elle qui est le meurtrier? La tension monte d'un cran pour Emma...

Mon avis

Décidément plus les tomes paraissent, plus j’aime cette série. Je pense que ça tient au fait que j’oublie peu à peu la nullité de la série télé car je m’attache de plus en plus aux personnages et je suis de plus en plus intriguée par l’identité du coupable (même si j’ai désormais ma petite idée ;p). Comme toujours dans les livres de Shepard, le girly se mêle à l’enquête policière mais elle innove aussi en rajoutant les flashbacks de Sutton qui laissent le lecteur sur sa faim et qui permettent de faire une coupure agréable dans la vie d’Emma.

Emma, tout comme nous, s’approche de plus en plus du meurtrier : elle connait désormais les alibis de tous les suspects et il ne reste plus grand monde à soupçonner mais l’arrivée de Becky, sa mère biologique, remet tout en jeu. L’enquête d’Emma qui paraissait dédoublée entre sa quête de vérité pour comprendre sa mère et trouver l’assassin de sa jumelle semble se réunir car Becky apporte des réponses autant sur le passé que sur le présent. Ethan, à mon grand soulagement, se fait moins présent au profit de Thayer qui gagne du terrain dans le cœur de la jeune fille.

Vous l’aurez compris, c’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée et le coup de théâtre final me laisse si perplexe que je vais de ce pas aller acheter le tome 6, tome final. Les personnages me semblent moins immatures (en particulier Madeline, Charlotte et Laurel) car l’auteure délaisse un peu l’atmosphère clichée du lycée qu’elle avait instauré dans les premiers tomes pour se concentrer sur le mystère Sutton. On sent que la grande révélation approche ce qui permet à cette série, tout comme le vin, de se bonifier avec le temps et me laisse bon espoir pour le tome 6.

 

Extrait

«      - C’est intéressant ?

Thayer était planté face à Emma, ses cheveux noirs mi longs tombant devant ses yeux noisette. La jeune fille referma très vite son livre et le posa à côté d’elle, face contre table. Se passionner pour la psychopathologie, ce n’était pas du tout le genre de Sutton Mercer.

Thayer se laissa tomber sur une chaise face à Emma et lui agita un paquet de Twizzlers sous le nez. L’odeur sucrée de fraise artificielle fit saliver la jeune fille.

-          Pour toi, dit Thayer.

-          Mes préférés ! s’exclama Emma en mordant dans la confiserie poisseuse de sucre. […] Comment tu l’as su ?

Thayer fronça les sourcils.

-          Euh… je t’en apportais tous les jours l’année dernière.

Emma sourit à l’idée que Sutton et elle avaient les mêmes bonbons préférés. Elles étaient extrêmement différentes sur beaucoup de points mais peut-être partageaient-elles quand même deux ou trois choses outre leurs gênes.

-          Alors qu’est ce que tu lis ? demanda Thayer. (Avant qu’Emma puisse l’en empêcher, il s’empara de l’ouvrage et poussa un sifflement de surprise.) Ouah. Je ne te connaissais pas ce côté sombre.

-          C’est pour ça que tu es là, pour enquêter sur mon côté sombre ? le taquina Emma.

Thayer acquiesça.

-          De toute évidence puisque je t’espionne. »