Auteur :
Jamie McGuire
Editeur :
J’ai lu
Prix :
13E
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Résumé
Travis Maddox est sexy,
bâti comme un dieu et couvert de tatouages. Il participe à des combats
clandestins la nuit et drague tout ce qui bouge le reste du temps. Exactement
le genre de mec qu’Abby doit éviter si elle veut réussir à démarrer une
nouvelle vie.
Mais Travis insiste et
lui propose un pari.
Si elle gagne, il
renonce au sexe pendant un mois.
Si elle perd, elle
s’installe chez lui pendant un mois.
Ce qu’il ignore, c’est
qu’il a affaire à bien plus joueur que lui…
Une fois toutes les
cartes abattues, la catastrophe annoncée se muera-t-elle en amour passionné ?
Mon avis
Voilà
un livre dont j’avais beaucoup entendu parler et que tout le monde semble
adorer. J’ai même lu un commentaire où on le disait mieux que les livres de
Simone Elkeles (trilogie des Irrésistibles)
c’est pourquoi je l’attendais avec beaucoup d’impatience en dépit du fait qu’il
ait d’abord été autoédité. Alors, j’ai dépassé mes préjugés et je me suis
lancée. Je n’en ressors pas enchantée car il y a beaucoup de défauts. Surtout
concernant les personnages qui sont fades, sans relief : Abby cache un secret et
tente de se fondre dans la masse en se tenant loin des ennuis. Travis est
quant à lui le fantasme du bad-boy poussé à son paroxysme et les ennuis, il ne les connais que trop bien. C'est-à-dire qu’il
est hyper violent : dansez avec sa copine et vous êtes foutu. Mais avec
Abby, il est le parfait romantique et il dégouline tellement de niaiserie que
ça m’en a écœuré. Je ne parle même pas de sa jalousie (c'est ce qui m'a le plus énervé chez lui) ! Au vu du résumé,
je m’attendais à des dialogues piquants et drôles. Une bonne vieille comédie
romantique quoi… En effet, Abby et ses cardigans est l’exact opposé du bad-boy
tatoué que Travis incarne. Et pourtant, il n’en n’est rien de dialogues drôles dans lequel ils pourraient jouer au chat et à la souris. Ils sont de suite
ensemble même si Abby recherche à le nier. En plus, il l’appelle
« poulette », ce qui est vraiment ridicule. Plus que ridicule même, affligeant…
Bon je sais qu’en anglais c’était « pidgeon » ou « pidge »
et je dois avouer que « pidge » sonne déjà mieux que
« poulette ». Mais bon, ce n’est pas non plus LE surnom. Se faire
traiter de pigeon par son copain, il y a mieux si vous voulez mon avis. Mais le défaut qui gâche
vraiment tout c’est l’épilogue ! C’est d’ailleurs dommage car la fin avait
donnée un peu de piment au livre mais avec cet épilogue, tout est retombé comme
un soufflet. Un épilogue nous les montrant plus vieux
aurait été plus intéressant à mon avis.
Bon
ça c’était pour les points négatifs, mais il y en a eu aussi un de
très positif : ce livre est vraiment très additif. Même quand les personnages m’énervaient,
je continuais ma lecture. Allez savoir pourquoi… Et pour être honnête, j'avais du mal à le lâcher. En conclusion, vous cherchez
une lecture rapide et dégoulinante de romantisme ? Lisez-le ! Par
contre n’espérez pas du Simone Elkeles car ce livre est bien loin de la
dépasser. Les personnages sont plus travaillés et plus mystérieux, à la
différence de Beautiful Disaster où
ils ne font que se déclarer leur flamme. N’espérez pas non plus d’intrigue
secondaire, le roman tourne uniquement autour des protagonistes et même s'il se déroule à
la fac, les cours et les amis importent peu face à leur amour. Une façon de
vivre, je suppose.
A SAVOIR : il existe un tome 2, Walking Disaster, qui raconte l’histoire d’Abby et Travis du point de vue de ce dernier. Il serait publié à l'automne (le 15 octobre 2014, pour être précise) en France. Sachez que dans ce tome, McGuire nous livre un épilogue où on voit ce que sont devenus nos deux héros quelques années plus tard, ce que je trouve pas mal.
Extrait
« Je me tournai vers Brad et me forçais à sourire.
- Je veux bien, finalement.
Ravi, il m'entraîna dans l'escalier. Travis recula en titubant
pour nous laisser passer, visiblement blessé.
- Je voudrais porter un toast ! hurla-t-il soudain.
Je me retournai. Il était monté sur une chaise et avait piqué sa
bière au type qui se trouvait à côté de lui.
- Aux connards, lança-t-il à l'intention de Brad. Aux filles qui
vous brisent le cœur, ajouta-t-il en me saluant. Et à l'horreur absolue que
constitue la perte de sa meilleure amie parce qu'on a été assez con pour en
tomber amoureux. »