jeudi 20 août 2015

La Reine Clandestine



 

 
Auteur : Philippa Gregory
 
Prix : 9E
 
Edition : Archipel (collection : archipoche)

Résumé

1464. L'Angleterre est en guerre. La maison d'York, avec à sa tête le roi Édouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône.

Le jeune roi fait alors la connaissance d'Élisabeth Woodville, veuve de Sir John Grey et mère de deux garçons, Richard et Thomas. Séduit, il l'épouse secrètement. Mais Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, voit d'un très mauvais œil cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus en plus son influence décroître au profit des proches d'Élisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre...

Luttes fratricides, complots et trahisons, secrets de palais... Philippa Gregory nous entraîne dans les méandres d'une histoire royale, vue par les yeux d'une femme prête à tout pour l'honneur des siens…

 

Mon avis

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, je vous faisais la chronique d’un livre qui avait été un tel coup de cœur que j’avais décidé de reprendre la série du début. C’est chose faite avec ce T1 qui met en scène le début de la dynastie Tudor. Peut-être connaissez-vous la série de la BBC, The White Queen, adaptée (très fidèlement) des romans de Philippa Gregory ? Si c’est le cas, voilà la chronique du 1 bien que j’ai commencé par le 4. Si dans celui-ci, on suivait l’évolution d’Elisabeth d’York et la mise en place durable de la paix dans l’Angleterre du XVe siècle, ce n’est pas le cas avec ce premier tome qui place les intrigues et les guerres entre cousins au centre de l’intrigue.

Nous suivons donc une nouvelle Elisabeth, la mère d’Elisabeth d’York, grand-mère maternelle de mon cher Henry VIII. Elisabeth, ou une Circé en devenir. Jeune veuve, elle trahit sa famille Lancastre et réussit à gagner les faveurs d’un prétendant d’York. Edouard IV, que rien ne prédestinait à être roi, force le destin et mène de nombreuses batailles jusqu’à s’assoir de force sur le trône. Son mariage avec Elisabeth est un mariage d’amour car il n’en tire aucun avantage. Ses compagnons s’en indignent et souhaitent destituer la reine. Elisabeth rencontre donc autant d’obstacles que son ambitieux époux pour conserver sa place. Se pose alors une question constante : va-t-elle réussir à s’imposer sur un trône taché du sang de ses prédécesseurs ou subira-t-elle le sort de sa maison originelle ?

Je me rends compte à quel point il est difficile de faire une chronique d’un livre que l’on a adoré. Je ne veux pas trop vous en dire mais j’ai du mal à ne pas trop parler. Gregory a une interprétation toute personnelle de l’énigme de la Tour bien que sur le fond historique je sois totalement d’accord. Sa touche personnelle, du fantastique, reste assez légère (et très originale) pour que l’on adhère à son idée sans aucun problème. Elle sait flirter avec les limites et j’apprécie que le récit soit aussi fidèle à l’Histoire. De plus, Gregory ne développe pas l’histoire d’amour entre ses personnages et se concentre sur le côté militaire et géopolitique avec les alliances. Elle démontre clairement l’utilité des femmes à cette époque et l’intérêt des mariages. Le lecteur comprend qu’après la guerre, assurer un bon mariage et une descendance importante est toute aussi importante que la bataille. Mais elle ne réduit pas leur rôle à une dimension reproductrice. Elle montre également que derrière chaque grand homme, se cache une grande femme : Elisabeth devient une manipulatrice et on a l’impression de voir Circé se définir sous nos yeux. Je me suis régalée dans ses guerres intestines où les enjeux et les protagonistes sont clairement exposés. Rien n’est flou et tout concorde parfaitement, elle pousse même le vice à annoncer le grand problème d’Henri et semble faire des clins d’œil à son lecteur. Pour autant, ce n’est pas un livre à visée réellement historique car de nombreux détails autour des relations sentimentales ne sont pas vraiment historiques. Une part est romancée et l’interprétation du personnage par l’auteure est totalement personnelle. Un seul trait m’a perturbée : les personnages sont tous beaux et ne présentent aucun défauts physiques (allez regarder le squelette de Richard III, vous allez comprendre ^^). De même, j’ai regretté que la présence d’Edouard soit si mineure… Bon, ça et le fait que la série TV est entièrement narrée dans ce T1 ce qui fait que les évènements s’emblent s’enchainer trop rapidement. Pour autant, cela ne m’a perturbé et n’a absolument pas gâché le plaisir de la lecture. Elisabeth et ses contemporains prennent vie sous nos yeux et on s’attache à certains personnages tout en se méfiant d’autres.  Comme quoi, il n’y a pas qu’à la cour des Tudors et des Borgias que les intrigues font rages, que les complots se multiplient et que les têtes tombent. Quand les exécutions sont publiques, évidemment…

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Peinture du Moyen-Age tardif de façon fantasmée : guerres familiales, complots, alliances, exécutions, sorcellerie…
-          Interprétation personnelle audacieuse et originale
-          Ambiance sombre des dernières pages et le suspens créé
Parfois, trop de fantasme sur l’époque

 

Extraits

« Notre présence à la cour est maintenant requise. Les ordres du roi partiront demain. Ma sœur, écoutez mon conseil : venez vêtue modestement et accompagnée d’une faible escorte. Cela n’étouffera point la jalousie mais évitera d’empirer une situation déjà délicate. Nous comptons désormais des ennemis au sein de chaque famille du royaume, même celles que nous ne connaissons pas. Toutes maudiront notre bonne fortune et nous voueront aux gémonies. Les pères ambitieux de jolies demoiselles ne vous pardonneront jamais ce succès. Nous passerons le reste de nos vies sur nos gardes. Les immenses opportunités que nous fournit votre position n’auront d’égales que les innombrables risques qui nous menacent. Quoique le beau-frère du souverain d’Angleterre, je ne nourris ce soir que l’ambition de m’éteindre dans mon lit, paisiblement, comme un vieil homme. »

***

«  - Pourquoi les frères du roi se montreraient-ils hostiles ?

-          Votre influence restreint celle dont ils jouissent auprès du souverain. Orphelins de père, ces trois garçons ont combattu côte à côte. Édouard les a nommés les trois fils d’York, il a même aperçu un signe qui les identifiait dans les cieux. Toutefois, c’est à vous qu’il réservera le plus clair de son temps, à présent. En outre, il vous accordera des titres et des terres qu’il eût sans vous attribués à ses frères. Souvenez-vous que Georges héritait de la couronne après Édouard, et Richard après Georges ; ils reculeront d’une case aussitôt que vous enfanterez un garçon.

Effrayée par ses paroles, je proteste :

-          Je m’apprête à devenir reine d’Angleterre, vous semblez insinuer que je m’engage dans une lutte sans merci.

-          C’est de cela qu’il s’agit, confirme-t-elle. Vous n’êtes point Mélusine jaillissant des eaux pour embrasser le bonheur, ni seulement la plus jolie femme de la cour. La route que vous avez choisie sera pavée de combats, de brouilles, d’intrigues. Notre tâche consistera à vous en faire triompher. »

***

« Les fils d’York se détruiront les uns les autres – frères contre frères, oncles contre neveux, pères contre fils. Cette famille ne se repaît que de sang ; elle versera le sien propre si celui de l’ennemi lui fait défaut.

Je pose sur mon ventre une main protectrice, comme pour prémunir mon enfant à naître contre une si terrible prédiction.

-          Ne prononcez point de telles paroles, Anthony.

-          Elles sont le reflet de la vérité, rétorque-t-il, assombri. La maison d’York connaîtra la ruine ; rien de ce que nous tenterons ne l’en sauvera, car ses propres enfants l’auront causée »

 

 

A savoir

La série TV

 
 

Voici la bande annonce : http://youtu.be/ydneyl2S30o

 

Ses livres

Philippa Gregory a écrit une série très importante et complète allant des débuts du XVe siècle jusqu’au début du XXe siècle.

Elle fait donc un tour des principaux rois d’Angleterre en se concentrant principalement sur les York et les Tudors. Il n’y a donc pas besoin de commencer par le T1 pour tout comprendre.

Il doit y avoir une vingtaine de livres et tous ne sont pas parus en France, je ne vais donc pas traduire les résumés et me contenter de vous donner ceux qui l’ont été x)

 
La fille du faiseur de rois
Angleterre, 1465, les grandes familles de Lancastre et York se disputent depuis plus de 10 ans le trône. À cette époque un homme œuvre dans l'ombre pour faire et défaire les dynasties, au gré de ses intérêts personnels : Richard Neville, comte de Warwick, surnommé le " faiseur de rois". Celui- ci, sans héritier homme, s'est servi de ses deux filles, Isabelle et Anne, comme des pions sur l'échiquier politique. L'histoire est racontée ici par Anne Neville. Mariée très jeune, Anne perd très vite son époux, ainsi que son père en 1471. Sa mère est enfermée au sanctuaire et sa sœur mariée à l'ennemi. Elle s'en sort en épousant Richard, le frère du roi, mais doit affronter la puissante famille royale, notamment la reine. Après la mort de sa sœur et de son seul fils, Anne finira par réaliser le rêve de son père en montant sur le trône aux côtés de Richard. Malheureusement, celui-ci s'éprend de sa nièce Élisabeth (future reine et femme d'Henri VII, la Princesse Blanche)...
 
La Guerre des Deux-Roses, souvent considérée en Angleterre comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.
 
 
La princesse blanche
La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne.
 
Vous pouvez retrouver mon avis sur ce tome ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/la-princesse-blanche.html  
 
 
La malédiction du roi
Angleterre, 1499. Margaret Pole, fille de Georges, duc de Clarence, et d'Isabelle Neville, devient après l'assassinat de son frère Edouard Plantagenêt, sur ordre du roi Henri VII, la seule survivante de la dynastie des Plantagenêt. Marié à Sir Pole, cousin du roi, elle sera veuve en 1505, avec cinq enfants. Destituée de ses terres et de ses titres, elle tombe dans la pauvreté. Sa vie change avec l'arrivée de la princesse espagnole Catherine d'Aragon et son mariage avec Henri VIII. Margaret est alors restaurée : elle obtient de titre de comtesse de Salisbury, devient première dame de compagnie de la reine et gouvernante de la princesse Marie. Mais il s'avère que le roi n'a pas de fils et donc pas d'héritier. On parlera alors de la "malédiction du roi", qui aurait été jetée par Elisabeth Woodville et sa fille La Princesse Blanche contre les Tudors. Malédiction ou pas, cette question provoquera la rupture d'Henri VIII avec l'Église de Rome, celui-ci souhaitant divorcer de Catherine et épouser Anne Boleyn. Notre héroïne Margaret devra choisir entre son allégeance au roi et sa loyauté envers la reine et la princesse. Du fait de ses liens avec la famille royale, elle se retrouvera avec ses fils au centre des intrigues, au point que sa liberté et sa vie seront menacées...
 
A paraître : 8 octobre 2015
 
Deux sœurs pour un roi
« Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? » Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa sœur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour.
 
Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.
 
 
L'héritage Boleyn
En 1536, Henry VIII, roi d'Angleterre, a fait décapiter pour adultère, inceste et haute trahison sa deuxième épouse, Anne Boleyn, qui n'a pas enfanté l'héritier mâle qu'il espérait.
Quelques jours plus tard, il épouse Jane Seymour, qui lui donnera un fils - le futur Edouard VI - mais décèdera en couches en 1537. Moins de trois ans plus tard, il se marie avec Anne de Clèves dans le cadre d'une alliance avec les Protestants. Mais, incapable de consommer son mariage, il décide d'en obtenir l'annulation pour convoler avec la très jeune Katherine Howard, nièce de l'ambitieux Thomas, duc de Norfolk. Malgré la vigilance de Jane Boleyn, sa dame d'atour alliée du duc, la nouvelle reine noue une liaison avec Thomas Culpepper. En 1542, cette infidélité causera sa perte. Elle aussi subira le sort réservé à sa cousine Anne 6ans plus tôt.

Trois épouses, trois destins tragiques...Avec brio, Philippa Gregory nous plonge dans les arcanes de la cour, où machinations, intrigues et complots pour accéder ou conserver le pouvoir se succèdent, et dont les femmes sont souvent les premières victimes...

 

 

Vous pouvez retrouver mon avis sur sa série jeunesse ici :


lundi 17 août 2015

Pardonne-moi, Leonard Peacock


 Couverture de Pardonne moi, Leonard Peacock
Auteur : Matthew Quick
 
Prix : 17E
 
Edition : Robert Laffont (collection : R)
 
Résumé
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Leonard Peacock. C'est aussi le jour ou il dissimule une arme à feu dans son sac. Parce que, c'est décidé, il va tuer son ex-meilleur ami, puis lui-même, avec le P38 ayant appartenu à son grand-père.
 Mais il doit tout d'abord faire ses adieux aux quatre personnes qui ont le plus compté pour lui : Walt, son voisin littéralement obsédé par Humphrey Bogart, Baback, un camarade de classe violoniste virtuose, Lauren, la fille de pasteur dont il est amoureux, et Herr Silverman, qui enseigne l'histoire de l'Holocauste au lycée. Leonard va parler à chacun d'entre eux, révélant progressivement ses secrets tandis que l'heure tourne et qu'approche le moment de vérité.
 
Mon avis
Avant tout, je voudrai remercier une fois de plus ma libraire pour sa gentillesse et son service de presse ;). J’étais curieuse lire ce livre depuis un certain temps, mais je ne trouvais pas la motivation de l’acheter car il y avait d’autres lectures qui me tentaient un peu plus. Je suis bien contente de ne pas avoir en avoir fait l’achat… Si je l’ai trouvé agréable à lire, le récit de Leonard ne pas bouleversée, si ce n’est le fait que ce gamin était flippant.
Leonard Peacock est seul. Vraiment seul. Son père est parti au Venezuela et sa mère a déménagé et ne l’appelle jamais, il ne parle à personne au lycée et n’a pas de famille. Sa seule compagnie est un vieil homme malade, accro à la cigarette et aux films de Bogart. Le jour de son anniversaire, Leonard décide de se suicider. Mais avant, il souhaite accomplir deux choses : d’abord faire ses adieux correctement au peu de personnes qui lui ont témoigné leur sympathie et ensuite tuer son ami d’enfance. La journée constitue l’ensemble du roman. A chaque adieu fait, correspond une partie de l’âme de Léonard : Walt et sa présence rassurante, Baback et sa musique, Lauren et l’engouement qu’elle a suscité, Herr Silverman et ses questionnements. Puis, il affrontera Asher et le terrible secret qui l’a brisé. Quatre cadeaux, un meurtre et Leonard se suicidera.
J’adore les anti-héros, principalement parce qu’ils se moquent du regard des autres. Avec Leonard, on ne retrouve pas totalement cette notion d’irrévérence. Il est fragile, il souffre et il subit. Seule sa volonté de tuer son ami le fait appartenir à cette catégorie. Bon, ayant tenté de voir Happiness Therapy et abandonné au bout de 10 min, je trouve que je fais des progrès avec cet auteur. Cette fois-ci, je suis allée au bout du livre x) Si je n’étais pas en phase avec le personnage (et il vaut mieux que je ne le sois pas ^^) c’est parce qu’il était perturbant. Vraiment, vraiment flippant. Matthew Quick m’a même inquiété : comment rentrer dans la tête d’une personne aussi dérangée ? J’espère qu’il ne parle pas d’expérience… ^^ Par moments, j’étais glacée devant tant de sang-froid. Je ne m’attendais vraiment à ce que le personnage soit aussi vivant. Par ailleurs, l’auteur traite de sujets très sensibles de façon décalée : l’Holocauste est un support à la réflexion sur le bien et le mal et la séparation qui en est faite, un lycéen assassin est présenté comme victime avant qu’il ne commette une fusillade et les violences subies ne sont pas euphémisées. Rien ne nous est épargné. Je ne suis pas rentrée entièrement dans l’histoire à cause de ce trouble ressenti : Leonard m’effrayait totalement. En plus, comme je lis rarement ce genre de livres, je n’y suis pas habituée et je dois avouer que je n’étais pas à l’aise dans cette atmosphère. Ce n’est pas un roman que je conseille aux plus jeunes. A 17 ans, il est abordable, avant je le trouve trop sombre et trop franc. Quant à la fin, je suis partagée et je ne sais pas ce que j’aurai préféré. Je la trouve un peu facile mais bon… Si vous aimez ce type de lecture : atmosphère pesante, remise en cause, personnage déprécif ; en bref, un livre à ne pas lire un dimanche aprèm seul quand il pleut, alors vous aimerez Pardonne-moi, Leonard Peacock si ce n’est pas le cas, passez votre chemin.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
Un réel travail d’écriture qui se ressent dans la psychologie du personnage
-          Atmosphère trop sombre et étouffante
-          Personnage perturbé
 
Extrait
« AU DÉBUT, IL T'IGNORENT,

ENSUITE ILS SE MOQUENT DE TOI,

PUIS ILS TE COMBATTENT

ET À LA FIN TU GAGNES."
 

samedi 15 août 2015

La Face Cachée de Margo – Le film



 
 

Résumé

La bande annonce : https://youtu.be/I9ibQe4AtSc

 

Mon avis

Une chronique un peu spéciale aujourd’hui vu que je vais parler d’un film. La Face Cachée de Margo adapté du roman de John de Green ; roman que je n’ai pas lu, je l’avoue, ce qui ne saurait tarder car le film est vraiment très réussi.

Quentin est un peu le geek de son lycée, il a ses amis mais ne s’y est jamais vraiment intégré. Il a eu comme amie d’enfance sa voisine, Margo, mais aujourd’hui cette amitié est révolue. Il la regrette toujours autant mais Margo est LA fille populaire du lycée et a oublié l’existence de Quentin. Jusqu’au jour où...

Le film se divise donc en trois parties bien distinctes : la virée nocturne, la recherche d’indices pour trouver où elle se cache et le road-trip. Chacune des trois parties est équitable en termes de temps et permet de ne pas lasser le spectateur. Même si j’ai trouvé une certaine langueur dans cette deuxième partie, je dois avouer que son délire sur les villes de papier commençait à me prendre le chou ˆˆ. J’avais un peu peur que Margo ne ressemble à Alaska (véritable traumatisme, celle-là) mais ce n’est pas le cas. Elle a quelques caractéristiques communes mais pas autant… Et puis, comme elle n’apparait pas longtemps, ce n’est pas vraiment comparable (heureusement d’ailleurs car je ne sentais pas d’atomes crochus avec elle). Comme toujours avec John Green, sous la couche de légèreté se cache une note plus amère. Mais il parle toujours aussi bien des sujets qu’il aborde. Ici, le thème dominant est plus léger que ceux traités dans ses autres livres que j’ai eu l’occasion de lire vu qu’il aborde la fin du lycée. Thème qui me touche particulièrement car je le regrette toujours autant deux ans après x). Bref, malgré la VF, les dialogues sonnent justes et ne perdent rien en humour ; le film demeure émouvant sans être comparable à Nos Etoiles Contraires. Tenez-vous le pour dit, vous ne pleurerez pas. D’après une amie, il est assez fidèle mis à part le début et le film a été assez convainquant pour me donner envie de le lire et vérifier cela. Si vous cherchez une sortie ciné, n’hésitez pas ;)

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Thème abordé : la fin du lycée, l’ambiance lycéenne
-          La légèreté du film : road-trip, soirées, recherches d’indices, vengeances lycéennes
-          Les moments avec Margo qui semblaient trainer en longueur
-          Le délire sur les « villes de papier »

 

Extrait

Pour voir un extrait en VOSTFR du film, c’est par ici : https://youtu.be/TII1nYlTJBk

 

A savoir

Je n’ai fait aucune chronique de l’adaptation filmique de Nos Etoiles contraires, en revanche, je peux vous proposer mes avis sur le livre et sur Qui es-tu Alaska ? :

-          Qui es-tu Alaska ? : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/qui-es-tu-alaska.html

-          Nos étoiles contraires : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/01/nos-etoiles-contraires.html