Le 6
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Le
monde de sombreterre T1 : de Cassandra O'Donnell
Victor est un petit garçon
assez solitaire. Il a été adopté et ne s'entend pas très bien avec sa
famille. Il aimerait connaître ses origines. Un jour, une petite fille,
Aliana, vient le chercher et lui annonce qu'il est celui qui pourra sauver
son monde : le monde de Sombreterre, monde des esprits et des fantômes, dont
il est originaire. Avec elle, Victor part affronter son destin.
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Shadow
Land, T1 de Kate Brian
En rentrant du collège,
Rory Miller, 13 ans, échappe de peu à une tentative d'assassinat. L'agresseur
est son professeur de mathématiques, Roger Krauss, soupçonné du meurtre d'une
quinzaine d'adolescentes. Le FBI l'envoie en lieu sûr avec sa famille sur une
île paradisiaque. Mais une succession d'événements étranges laisse à penser à
Rory que Krauss l'a retrouvée.
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Le 21
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Le sang des dieux et
des rois T1 d’Eleanor Herman
Alexandre, futur roi de
Macédoine, a 16 ans. Il est attiré par Katerina, qui est en mission secrète
pour tuer la reine. Jacob, amoureux de Katerina, va devoir se mesurer à
Hephaestion, tueur d'Alexandre.
De son côté, Zofia, princesse persane fiancée d'Alexandre, va partir en quête des Mangeurs d'esprit pour changer son destin |
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Magisterium T2 : Le
gant de cuivre de Holly Black et Cassandra Clare
Les vacances d'été de
Callum ne ressemblent pas à celles des autres enfant, il passe son temps avec
Carnage, un loup porteur de chaos. Lorsqu'il se rend compte que son propre
père pourrait essayer de les tuer, Call s'enfuit et se rend au Magisterium.
Sur place, il se rend compte que l'Alkahest, un gant de cuivre qui sépare certains
magiciens de leur magie, a été volé.
Mon
avis sur le T1 :
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It Girl de Kat
Birchall
Anna est une jeune
adolescente plutôt classique et discrète. Lorsque son père épouse une actrice
célèbre, le nouvel intérêt qu'elle suscite lui fait oublier ses véritables
amis au profit des élèves les plus populaires. Mais Anna se rend vite compte
que ces nouvelles amitiés ne sont pas si sincères.
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samedi 2 avril 2016
Avril
lundi 28 mars 2016
Beautiful Obvilion
Auteur : Jamie McGuire
Prix : 14E
Edition : J’ai lu
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Résumé
Trenton Maddox était
le héros d’Eastern University : toutes les filles étaient folles de lui, toute
la fac voulait traîner avec lui… jusqu’à ce qu’un tragique événement mette fin
au rêve.Alors que sa vie a repris son cours depuis peu, Trent croise la route
de Cami, une jeune serveuse du Red. Farouchement indépendante, celle-ci n’est
pas disponible et refuse de lui offrir la place qu’il convoite. Qu’à cela ne
tienne, Trent est bien décidé à faire honneur à la ténacité des Maddox en
prouvant à Cami qu’elle fait erreur. Il ignore cependant que face à lui se trouve
un adversaire de taille...
Mon avis
Ne
me demandez pas pourquoi j’ai lu ça. C’est quand je vois que je lis que je
comprends que je suis au bord du burn out ^^ (5 semaines de cours et j’en ai
fini… Youpiiiiii !). Bref, pur sadisme de ma part, j’ai lu ce livre en
sachant que j’allais le descendre mais au moins il a le bénéfice de n’être PAS DU TOUT littéraire. Grosse pause
dans mes études, quoi x)
Bon,
on connait toutes Travis Maddox et la plupart l’ont adoré. Là, il s’agit de
Trenton, son frère qui pourrait être son jumeau. Il boit, il est jaloux, il est
tatoué. Bonjour le badboy. Seul changement : Camille est l’opposé
d’Abby : barmaid et revêche, leur seul point commun est qu’elle ne tient
absolument pas à être une des proies des Maddox. Et pourtant, et pourtant…
Si
j’avais été plutôt positive pour Beautiful
Disaster, je serai beaucoup plus incisive pour celui-ci. Le réalisme, que
diable, le réalisme ! Si dans
le tome précédent, c’était pas très présent, dans celui-ci, il est carrément absent. C’est embêtant quand ce n’est
pas un livre fantastique x). Je levai les yeux au ciel en voyant les Maddox en
rois de la ville. Non mais sérieusement, certaines situations étaient tellement
idéalisées, réduites en 3 répliques. Faites ça dans la vie réelle et vous vous
prenez la honte de votre vie. Ca explique les 200 pages du livre, vous me direz…
On sent que Jamie Mc Guire manque
cruellement de talent. J’ai lu un jour qu’un bon écrivain pouvait vous
faire ressentir les choses. Que nous en sommes loin ! J’ai tenté
l’expérience de lire le début et la fin du chapitre, puis en diagonale ;
bref, dans toutes les positions (si je puis dire ainsi) et je comprenais les
grands traits de l’action. Sans compter que l’intrigue n’est franchement pas
franchement innovante vis-à-vis de son 1er tome. C’est bien de
la New Adult quoi x)
En bref
Apprécié
|
Non-apprécié
|
Je
me le demande. On va dire la facilité de lecture ^^
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-
Absence de vraisemblance
-
Les protagonistes
-
L’intrigue qui ne bouge
pas d’un iota
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Extrait
« -Un
jour je t'épouserai
Je
souris
-
Quand les poules auront des dents.
Il
haussa les épaules
-
C'est très possible avec les progrès de la science, les OGM, tout ça.
-
D'accord alors quand tu danseras en string sur du Britney Spears, devant ton
père. Voilà quand on se mariera. Il inspira longuement, profondément et souffla
d'un coup
-
Je relève le défi. »
A savoir
Vous pouvez retrouver
mon avis sur les livres précédents de l’auteure en suivant les liens suivants :
-
Walking Disaster : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/11/walking-disaster.html
lundi 21 mars 2016
Fans de la vie impossible
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Auteur : Kate
Scelsa
Prix : 15E
Edition : Gallimard (coll : Scripto)
|
Résumé
Pour Jeremy, passionné d'art, ancré dans sa solitude, c'est
comme s'il avait toujours attendu Sebby à la minute où ils se rencontrent. Et
Mira, qui a tant de mal à quitter son lit, ne se sent véritablement vivante que
lorsqu'elle est avec Sebby, l'ami solaire et écorché.
Ensemble, ils n'ont plus peur. Ensemble, ils ne sont plus
seuls. Mais la vie ne les épargne pas. Et les tentations destructrices sont
là... S'aimer suffira-t-il à les sauver?
Trois adolescents déterminés malgré tout à vivre pour le
meilleur, pour l'impossible. Un roman affranchi et émouvant qui ose évoquer
sans détour l'homosexualité, le désir et le mal-être adolescent, avec une
justesse poignante et beaucoup de tendresse.
Mon avis
Je
tiens tout d’abord à remercier les éditions Gallimard pour leur généreux service
de presse.
Je
vous ai parlé deux fois de Nous les
Menteurs, je ne vous vante donc plus les mérites de ce livre. Or, la 4e
de couverture de Fans de la vie
impossible soutenait la comparaison vis-à-vis de la narration. J’ai
tendance à être un peu sceptique car bien que ce soit tout aussi noir et
pesant, il manque l’ironie amère de Cadence. Cependant, on ne
peut pas vraiment les comparer car tous deux vont vite prendre des directions
différentes.
Mira est dépressive. On ne sait pas
pourquoi, elle non plus, ses parents l’ignorent tout autant. C’est comme ça.
Mais, après avoir changé de lycée, elle doit montrer à tout le monde qu’elle a
surmonté le cap de la dépression en se faisant de nouveaux amis.
Jeremy revient au lycée après plusieurs
mois d’absentéisme. Son entourage est inquiet de le voir en éternel solitaire,
surtout après le scandale dont il a été victime. Pour l’aider à se
sociabiliser, son prof de littérature lui donne alors la mission de créer un
club d’art.
Mira et Jeremy n’auraient pas autant été
en contact s’il n’y avait pas eu Sebby, le meilleur ami de Mira. Extérieur au
lycée mais toujours fourré avec eux, il va leur donner assez d’espoir et d’énergie
pour les mener dans des quêtes impossibles, vers l’âge adulte.
Ce livre est classé pour les plus de 13
ans et je comprends pourquoi, j’aurai même tendance à dire que c’est même trop
jeune. Il aborde des thématiques très dures comme les foyers, l’homophobie, la
scarification, la drogue, l’exclusion et autres thèmes tout aussi
boute-en-train. C’est un roman réaliste où rien n’est dramatisé. Cela a pour conséquence que l’on ne
décolle de l’intrigue créant ainsi son caractère réaliste mais aussi terrible. Bien plus noir que Nous les Menteurs, la réalité ne nous est pas épargnée et est même
plus poignant que ce dernier : le tragique est omniprésent.
Mais, aussi bouleversant soit-il, je le trouve également très transgressif. La proximité, assez perturbante,
qu’entretiennent les protagonistes n’est pas adaptée à un public de cet âge
selon moi. La narration alterne entre les différents personnages et est
réellement travaillée pour être propre à chaque personnage. Cette
alternance est nécessaire pour ne pas nous engluer dans ce désespoir, car, si
on ne changeait pas régulièrement d’atmosphère, on serait aussi dépressifs que
les trois amis. Vous l’aurez compris, c’est un roman sans lumière, avec des
personnages à la dérive et qui ne nous donne pas un grand espoir. A ne pas lire
un dimanche pluvieux !
En bref
Apprécié
|
Non-apprécié
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-
Le réalisme :
manque d’espoir
-
Narration variée
-
Les thèmes
abordés : foyer, drogue, fugue, homophobie…
|
-
Quelques longueurs
-
Non adapté à un public de 13 ans
-
La fin
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Extrait
« Il
y a encore une certain nombre de choses que nous ne nous avouons pas, des
secrets que nous devons protéger. Il faudra encore un certain temps avant que
tout sorte au grand jour; y compris nos vérités les plus complexes,
étouffantes, intolérables. Mais nous apprenons peu à peu. »
mercredi 16 mars 2016
Mac Beth (film 2015)
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Vous pouvez retrouver la bande annonce ici : https://youtu.be/_K1WisPyNB4
Mon avis
Me
revoilà avec une chronique sur l’adaptation d’un film. Cette fois, il ne s’agit
pas d’un blockbuster américain vu que c’est sur une adaptation de mon très cher
Shakespeare.
« All hail, Macbeth,
thou shalt be king hereafter ! » que l’on peut
traduire par « Gloire à Macbeth, qui
sera roi ». C’est sur cette bonne parole que l’action est lancée.
MacBeth avait tout pourtant pour être un véritable soutien royal : marié à
la fille du roi Duncan, loyal à la guerre, et brave. Il avait tout ce qu’il
pouvait désirer. Pourtant, cette simple petite phrase déclenche son ambition et
un flot de sang sur l’Ecosse.
Franchement,
il est très dur de jouer Shakespeare et les acteurs sont
incroyablement puissants, poétiques et tragiques. Marion Cotillard a vraiment travaillé ses
morts à l’écran et elle a été exemplaire tout le long du film : une lady
McBeth aussi diabolique que folle.
Du vrai Shakespeare. Tout comme Michael
Fassbender qui m’a laissée sans voix. Il avait son rôle collé dans la peau.
Et pourtant, la réalisation filmique n’est pas franchement
la réussite du siècle. Tenter de conserver la langue
shakespearienne tout en l’adaptant à notre époque était peut-être à l’image de
McBeth : trop ambitieux. Pourtant,
la bande annonce était prometteuse, on sentait l’influence de Game of Throne et
en prime, c’était poétique. Et pourtant, il manque quelque chose. Certaines
séquences trainent en longueur. Les plans
sont une franche réussite, eux : ils sont aussi évocateurs que captivants.
On se retrouve englués dans l’univers de cette Ecosse médiévale tout autant que
McBeth dans sa folie. Chose dont je n’ai pas l’habitude, la BO est très peu
présente, augmente l’effet de réalisme. Sans compter que même si l’adaptation
est, par moments, peu fidèle, elle garde les principaux axes (enfin, de ce que
je me souviens car je dois vous avouer que j’ai lu la pièce il y a un paquet de
temps déjà ^^). Bref, un roi fou interprété merveilleusement à voir absolument
et incontestablement !
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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-
Le jeu des
acteurs : mêle le diabolisme et folie
-
Les plans et
la BO : réalisme puissant
|
-
La mise en
scène : adaptations des paroles shakespeariennes trop longues
-
Une bande
annonce qui en promettait trop
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samedi 12 mars 2016
Les yeux du dragon
Auteur : Stephan
King
Prix : 16E (possibilité de le trouver en poche dans
la collection Pocket)
Edition : Flammarion
|
Résumé
Un prince jeune et vertueux aux prises avec un magicien machiavélique
qui l’emprisonne pour parvenir à s’emparer du pouvoir en gouvernant à l’ombre
de son frère, jeune garçon faible et falot… Des trous percés dans les yeux d’un
dragon qui permettent de surprendre un crime odieux… Mais la peur contraint au
silence…
Dans le royaume de Delain, le vieux roi Roland le Bon a eu
deux fils, dont un conçu à l’aide de l’elixir de son magicien Flagg, son très
redouté conseiller. Celui-ci complote afin de régner sur le royaume. Sachant
qu’il ne pourra manipuler le fils aîné du roi, le brillant Peter, il le fait
accuser de la mort de son père et l’enferme dans le donjon du chateau,
l’Aiguille, installant Thomas, son cadet, sur le trône. Mais Peter a de la
ressource, et malgré les difficultés, il va mettre au point un plan destiné à
sa fuite. Y parviendra-t-il ? Flagg ne va-t-il pas se douter de quelque chose ?
Peter n’a-t-il pas encore des amis lui étant demeuré fidèle, des gens pour
croire en son innoncence ? Peut-être…
Mon avis
Je
n’avais jamais lu Stephan King que l’on vante comme étant le maître de
l’horreur. Je suis assez insomniaque pour ne pas en rajouter, mais quand
Flammarion a réédité ce livre, je n’ai pas pu résister. Dès le 1er
chapitre, j’ai été envoutée par la
narration, l’histoire et le merveilleux. C’est le but de King de rendre
compte d’un compte de fée et c’est une parfaite réussite.
Dans
le royaume de Delain, la monarchie s’affaiblit peu à peu. Le roi Rolland est
assez mou et c’est le sorcier Flagg, toujours dans son ombre, qui le conseille.
Pourtant, Rolland a donné naissance à deux héritiers : Peter et Thomas. Et
si ce dernier est aussi décadent que son père, Peter est le véritable
renouveau. Il éclaire l’avenir de son royaume et les zones d’ombres laissées
par Flagg. Peut être un peu trop…
Je
ne suis pas une fana de la narration mais là, j’ai été soufflée. Vous savez
quand un film commence par l’ouverture d’un grimoire
qui nous raconte l’action du film ? Ben voilà, vous tenez le genre de
récit qui est fait dans Les yeux du dragon.
C’était assez bluffant. J’aurai pu jurer que j’avais 5 ans et que ma mère me
racontait un conte de fées pour me border. Enfin, attention, conte de fées au
sens de « merveilleux » parce qu’il s’agit de King, quand même. Il y
a du sang et des tripes. Pas beaucoup, mais les papillons ne voltigent pas dans
le ciel, quoi ^^. L’histoire, d’ailleurs, se rapproche des vrais contes de
Grimm ou Perrault : abus du pouvoir, usurpation, trahisons, quête,
emprisonnement… C’est un vrai roman épique que
nous avons là qui alterne les différentes
voix : Peter, Flagg, Thomas, Rolland. On passe sans cesse des uns aux
autres en restant seulement quelques pages sur leurs épreuves. L’intrigue avance, on ne se lasse pas, tout
le monde est heureux. Une véritable ambiance à la Game
of Throne ! Et le suspens est maintenu jusqu’au bout. Un film bien adapté serait un gros
succès. Réellement enchantée par Stephan King, je lirai d’autres œuvres
de lui et en vient à me demander si le maître de l’horreur n’est pas plutôt le
maître du suspens.
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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-
La narration :
narrateur externe qui nous lit une histoire (ironie et ton impliqué)
-
De la violence
dans un roman plus épique que merveilleux : ambiance à la Game of Throne
-
Les protagonistes
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|
Extrait
« Dans
le regard calme de Peter, Flagg lisait la possibilité de l’échec de son plan et
de tout son travail. De plus en plus, il était convaincu de la nécessité de
s’en débarrasser. Flagg n’était déjà resté que trop longtemps à Delain et il le
savait. La rumeur commençait à se propager. Le travail si bien commencé sous le
règne de Roland – l’augmentation régulière des impôts, les fouilles nocturnes
des granges des petits paysans pour démasquer les récoltes non déclarées et la nourriture
cachée, l’armement massif des gardes du territoire –, tout cela devait
continuer jusqu’au but final sous le règne de Thomas. Il ne pouvait pas se
permettre d’attendre la fin du règne de Peter, comme il l’avait fait pour sa
grand-mère.
Peter
n’attendait peut-être pas pour agir que les bruits parviennent jusqu’à ses
oreilles ; son premier ordre en tant que roi pourrait très bien consister à
envoyer Flagg vers l’est, hors des frontières du royaume, pour ne jamais
l’autoriser à revenir sans risquer la peine de mort. Flagg serait parfaitement
capable de tuer n’importe quel conseiller avant qu’il ne puisse suggérer de
telles idées à l’oreille du jeune roi, mais, le problème, c’était que Peter
n’aurait pas besoin de conseiller. Il prendrait ses décisions tout seul, et
quand Flagg voyait le regard froid que le jeune garçon âgé de quinze ans, très
grand déjà, portait sur lui, il pensait que Peter s’était déjà résolu à prendre
une telle décision. Le garçon aimait la lecture, surtout les livres d’histoire,
et au cours des deux dernières années, tandis que son père devenait de plus en
plus frêle et de plus en plus grisonnant, il avait posé beaucoup de questions
aux autres conseillers de son père et à ses professeurs. Beaucoup de ces
questions – beaucoup trop – concernaient Flagg ou des voies qui mèneraient à
Flagg si on les suivait assez longtemps.
Que
le garçon se préoccupât de ce genre de chose à quatorze et quinze ans était
vraiment mauvais signe. Et qu’il obtienne des réponses relativement honnêtes de
la part d’hommes aussi craintifs que les historiens du royaume et les
conseillers de Roland était encore bien pire. Cela signifiait que, dans
l’esprit de tous ces gens, Peter était déjà presque roi et qu’ils s’en réjouissaient.
Ils l’accueillaient bien et l’appréciaient parce que Peter serait un
intellectuel, comme eux. Ils l’accueillaient aussi favorablement parce que,
contrairement à eux, c’était un garçon courageux qui pourrait donner naissance
à un roi au coeur de lion dont l’histoire alimenterait la légende. À travers
Peter, ils voyaient revenir la pureté, cette force antique et humble, rédemptrice
de l’humanité, qui renaissait néanmoins de ses cendres, encore, encore et
toujours. »
dimanche 6 mars 2016
Une braise sous la cendre
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Auteur : Sabaa
Tahir
Prix : 18E
Edition : PKJ
|
Résumé
Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ?Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ?Autrefois Érudits et Martiaux vivaient en paix.
Mais les soldats ont
pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son
frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la
terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias,
meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans
cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont
rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier
lorsque tout vous oppose ?
Autrefois Érudits et Martiaux
vivaient en paix.
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ? Mon avis
Mais les soldats ont pris le pouvoir sur les savants, et les armes ont remplacé les livres.
Pour sauver son frère, Laïa, une érudite de 16 ans, se propose comme esclave auprès de la terrible directrice de l’école militaire de Blackcliff.
De son côté Elias, meilleur soldat de l’académie, est pressenti pour devenir empereur. C’est dans cette école-prison que leurs destins se croisent…
Ensemble, ils vont rejoindre la résistance et lutter pour la liberté, mais comment s’allier lorsque tout vous oppose ? Mon avis
On
le tient mes petits, mon 1er coup de cœur 2016 !
Voilà enfin un livre qui m’a accrochée et que je n’ai pas pu lâcher jusqu’à la
fin. Enfin, enfin, on retrouve de la qualité dans la litté jeunesse !
C’est travaillé, c’est additif, c’est sombre. C’est une bonne dystopie qui
renouvelle le genre. Voilà un livre jeunesse qui remplit toutes
ses promesses.
Elias
est un soldat. Enfin, plus une machine de guerre qu’autre chose. Un Mask, quoi.
Il a survécu à 14 ans de maltraitance pendant laquelle ses compagnons ont soit
perdu leur vie, soit leur âme. Il lui reste assez de conscience à ce dernier
pour préparer son évasion le jour de sa graduation. Laia n’a rien en
commun avec Elias : elle aide ses grands-parents et se contente de se
faire la plus petite possible pour éviter d’être tuée. Mais un jour, son frère
est accusé de trahison et est emporté par les Masks. C’est ainsi qu’elle entre
dans la Résistance et passe un marché : des infos sur la Commandante des
Mask et ils libèreront son frère. Elias et elle n’auraient jamais dû se
rencontrer et pourtant le hasard va en décider autrement…
Ce
livre faisait de l’œil depuis longtemps et il a su combler toutes mes attentes
et même au-delà. Même si le contenu de l’intrigue ne semble pas très recherché,
l’univers du livre l’est réellement : les protagonistes ne se rencontrent
que très rarement, il y a une vraie intrigue derrière chaque quête tant et si
bien qu’on a l’impression de lire deux livres en même temps. C’est bien la
preuve que la force psychologique des personnages et leur emprise sur nous est
telle que nous sommes emportés dans leur tourbillon
d’émotions. Sans compter que c’est bien plus qu’un roman d’amour ado :
là, on se bat pr de plus grands idéaux : sa vie, sa liberté, son âme. Des objectifs à la Katniss Everdeen, quoi. Si vous avez lu
ce livre et que vous me connaissez un peu, vous devez vous dire que je n’ai pas
du accrocher avec Laia. C’est vrai. Au début, la cohabitation a été quelque peu
difficile mais, comme dans tout bon récit d’apprentissage, l’héroïne évolue et
devient de plus en plus téméraire pour se hisser vers le but qu’elle s’est fixée
ce qui permet de sauter le pathos que je haïs tant.
Quand à Elias, j’en suis tombée amoureuse dès la
1ere ligne que j’ai lu de lui : il est sensible, musclé, cynique et tête
brûlée mais sans être un macho comme dans la New-Adult. Inutile d’en dire plus,
non ? En plus de son personnage, sa quête est celle qui m’a
le plus touchée : plus tragique, plus sanguinolente,
plus antique. On ne se refait pas x). Si vous aimez l’Antiquité tournée en dystopie, c’est pour
vous : les références sont multiples, notamment sur l’éducation des jeunes
spartiates, tout comme les initiations et le système sans pitié. Mais ce ne
sont pas les seules références, vous avez du tragique tout Shakespearien et du
roman d’espionnage. Bref, ce livre est COM-PLET. Entrez
dans Blackcliff, l’académie des Mask, vous serez glacés jusqu’aux os :
« Blackcliff
n'a pas de cimetière. Entre ses murs, tout ce qui reste de ceux qui sont tombés
au combat est le vide là où ils ont marché et le silence là où leurs voix retentissaient. »
En bref
Apprécié
|
Non-apprécié
|
-
Point de vue
masculin
avec Elias qui a tout du soldat sans être un stéréotype
-
Personnages
féminins dans l’armée
-
Roman complet :
dystopie, système antique, torture, lutte pour sa liberté, espionnage,
initiation
|
Que
peut-on reprocher au 1er coup de cœur de l’année ? ^^
|
Extrait
"Le
champ de bataille est mon temple.
La
pointe de la lame est mon prêtre.
La
danse de la mort est ma prière.
Le
coup fatal est ma délivrance."
***
"Je
vais te dire ce je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance
a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu
travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je
le saurai et je t'écraserai."
A savoir
Le T2, A Torch Against
the Night, ne paraîtra que le 30 aout aux USA, armons nous de
patience !
|
Résumé
perso : on copie, on crédite svp
A Torch
Against the Night
prend le lecteur dans le cœur de l'Empire tandis que Laia et Elias luttent
pour un chemin au nord afin de libérer le frère de Laia des horreurs de la
prison de Kauf. Traqué par les soldats de l'Empire, manipulés par la Commandante,
et hantés par leur passé, Laia et Elias doivent déjouer leurs ennemis et
affronter la traîtrise de leurs propres cœurs.
Dans
la ville de Serra, Helene Aquilla se retrouve liée à la volonté du nouveau
chef de l'Empire, Marcus. Lorsque sa loyauté est remise en question, Hélène
se trouve une mission pour prouver sa loyauté, une mission qui pourrait la
détruire.
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