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Auteur : Dan BROWN
Prix : 8E
Edition : JC Lattès
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Résumé
C’est l’une des plus
grandioses œuvres de la littérature italienne, L’Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle
aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse,
le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va
devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l’Enfer et
déchiffrer l’énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans
un monde où l’art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa
part toute son érudition et son courage pour le démêler. S’inspirant du poème
épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver
des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l’Enfer ceux qui
détiennent la vérité… avant que le monde ne soit irrévocablement changé.
Mon avis
Avec
la sortie du film, je vous fais une chronique rapide de ma lecture de 2013 car
ma déception est encore
vivace trois ans après la lecture. Je m’attendais à une grande enquête comme
dans Da Vinci Code ou Anges et Démons, mais pour moi Brown n’a
pas été à la hauteur. Enfin, si, il a été très fort autour
de la médiatisation… Les traducteurs ont été enfermés et sans
contact avec l’extérieur pour que rien ne fuite, la date de sortie a été la
même dans tous les pays pour que l’intrigue soit préservée… Bref, ça aurait dû
être le livre de l’année mais ça n’a pas démarré, et pour cause…
Pardonnez-moi,
mon résumé sera court car mes souvenirs sont tout de même assez vagues.
L’intrigue démarre à Florence où le professeur Langdon est malmené et doit fuir
avec une jolie doctoresse pour trouver le virus que quelqu’un menace de
diffuser dans la Terre. Les voilà lancés dans une course-poursuite à travers
l’Italie et la Turquie, sur les traces de Dante et d’une menace actuelle.
Quand
je vous dis que Brown est doué pour faire
monter la sauce, ça s’applique aussi au livre. On s’attend à un
terrible virus, pleins de références à Dante et à son Enfer… Laissez-moi vous
dire, que vous allez être déçu ! Surtout à cause de la révélation du méchant et de l’explication
finale. Le livre nous tombe des mains, non pas à cause de la surprise et du choc
mais parce que c’est une explication
bancale. Cette fin ressemble au tour d’un magicien : turlututu
chapeau pointu, je te sors un truc qui n’a ni queue, ni tête. Ca n’a aucun sens
et Langdon aurait dû comprendre dès le début. Il faut tout de même avouer que
les livres de Dan Brown se sont déconnectés de
la réalité. Avec Da Vinci Code,
on était immergés dans celle-ci tant et si bien que l’on pouvait tout à fait y
croire et adhérer à la théorie. Dans Anges
et Démons, le cadre est réaliste, seule la fin gâche tout mais l’intrigue
est vraiment très bien inspirée. Quand à Inferno,
heureusement que les descriptions des pays sont là et font rêver parce que on
pourrait se croire dans un monde pré-dystopique. Sans compter que le motif de
la course de Langdon n’est vraiment pas original : la course au virus mortel
ça fait très Mission Impossible ou série B. On est loin des innovations
auxquelles Dan Brown nous a habitués. Heureusement, les adaptations en films de
Dan Brown sont généralement des réussites. Da
Vinci Code film est plus prenant que le livre. Je suis donc très curieuse
de voir ce que donnera Inferno.
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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-
La base de
l’intrigue : l’Enfer de Dante intégré dans une course poursuite
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-
L’intrigue en
elle-même :
course au virus pour sauver l’Humanité
-
La fin tirée par les
cheveux
-
Trop de
promesses qui
ne sont pas tenues
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Extrait
« Les
endroits les plus sombres de l'enfer
sont
réservés aux indécis
qui
restent neutres en temps de crise morale. »
***
« Je
suis l’Ombre.
Par
la cité dolente, je fuis.
Par
l’éternelle douleur, je prends mon essor.
Le
long des berges de l’Arno, je cours, hors d’haleine… puis je prends à gauche
par la via dei Castellani, droit au nord, pour me fondre dans les ténèbres de
la galerie des Offices.
Mais
ils sont toujours à mes trousses.
Leurs
pas se rapprochent.
Des
chasseurs infatigables.
Ils
me traquent depuis des années. Leur obstination m’a contraint à un exil
souterrain… à vivre dans le purgatoire… à œuvrer sous terre, tel un monstre
chtonien.
Je suis l’Ombre. »
Je suis l’Ombre. »
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