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Auteur :
Matthew Quick
Prix :
17E
Edition :
Robert Laffont (collection : R)
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Résumé
Aujourd'hui, c'est
l'anniversaire de Leonard Peacock. C'est aussi le jour ou il dissimule une arme
à feu dans son sac. Parce que, c'est décidé, il va tuer son ex-meilleur ami,
puis lui-même, avec le P38 ayant appartenu à son grand-père.
Mais il doit tout d'abord faire ses adieux aux
quatre personnes qui ont le plus compté pour lui : Walt, son voisin
littéralement obsédé par Humphrey Bogart, Baback, un camarade de classe
violoniste virtuose, Lauren, la fille de pasteur dont il est amoureux, et Herr
Silverman, qui enseigne l'histoire de l'Holocauste au lycée. Leonard va parler
à chacun d'entre eux, révélant progressivement ses secrets tandis que l'heure
tourne et qu'approche le moment de vérité.
Mon avis
Avant
tout, je voudrai remercier une fois de plus ma libraire pour sa gentillesse et
son service de presse ;). J’étais curieuse lire ce livre depuis un certain
temps, mais je ne trouvais pas la motivation de l’acheter car il y avait
d’autres lectures qui me tentaient un peu plus. Je suis bien contente de ne pas
avoir en avoir fait l’achat… Si je l’ai trouvé agréable à lire, le récit de
Leonard ne pas bouleversée, si ce n’est le fait que ce gamin était flippant.
Leonard
Peacock est seul. Vraiment seul. Son père est parti au Venezuela et sa mère a
déménagé et ne l’appelle jamais, il ne parle à personne au lycée et n’a pas de
famille. Sa seule compagnie est un vieil homme malade, accro à la cigarette et
aux films de Bogart. Le jour de son anniversaire, Leonard décide de se
suicider. Mais avant, il souhaite accomplir deux choses : d’abord faire
ses adieux correctement au peu de personnes qui lui ont témoigné leur sympathie
et ensuite tuer son ami d’enfance. La journée constitue l’ensemble du roman. A
chaque adieu fait, correspond une partie de l’âme de Léonard : Walt et sa
présence rassurante, Baback et sa musique, Lauren et l’engouement qu’elle a
suscité, Herr Silverman et ses questionnements. Puis, il affrontera Asher et le
terrible secret qui l’a brisé. Quatre
cadeaux, un meurtre et Leonard se suicidera.
J’adore
les anti-héros, principalement parce
qu’ils se moquent du regard des autres. Avec Leonard, on ne retrouve pas
totalement cette notion d’irrévérence. Il est fragile, il souffre et il subit. Seule sa volonté de tuer son ami
le fait appartenir à cette catégorie. Bon, ayant tenté de voir Happiness Therapy et abandonné au bout
de 10 min, je trouve que je fais des progrès avec cet auteur. Cette fois-ci, je
suis allée au bout du livre x) Si je n’étais pas en phase avec le personnage (et il vaut mieux que je ne le sois
pas ^^) c’est parce qu’il était perturbant. Vraiment, vraiment flippant.
Matthew Quick m’a même inquiété : comment rentrer dans la tête d’une
personne aussi dérangée ? J’espère qu’il ne parle pas d’expérience… ^^ Par
moments, j’étais glacée devant tant de sang-froid. Je ne m’attendais vraiment à ce que le personnage soit aussi vivant.
Par ailleurs, l’auteur traite de sujets
très sensibles de façon décalée : l’Holocauste est un support à la
réflexion sur le bien et le mal et la séparation qui en est faite, un lycéen
assassin est présenté comme victime avant qu’il ne commette une fusillade et
les violences subies ne sont pas euphémisées. Rien ne nous est épargné. Je ne
suis pas rentrée entièrement dans l’histoire à cause de ce trouble ressenti : Leonard
m’effrayait totalement. En plus, comme je lis rarement ce genre de livres,
je n’y suis pas habituée et je dois avouer que je n’étais pas à l’aise dans
cette atmosphère. Ce n’est pas un roman que je conseille aux plus jeunes. A 17
ans, il est abordable, avant je le trouve trop
sombre et trop franc. Quant à la fin, je suis partagée et je ne sais pas ce
que j’aurai préféré. Je la trouve un peu facile mais bon… Si vous aimez ce type
de lecture : atmosphère pesante,
remise en cause, personnage déprécif ; en bref, un livre à ne pas lire
un dimanche aprèm seul quand il pleut, alors vous aimerez Pardonne-moi, Leonard Peacock si ce n’est pas le cas, passez votre
chemin.
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Un
réel travail d’écriture qui se
ressent dans la psychologie du personnage
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-
Atmosphère trop sombre et
étouffante
-
Personnage perturbé
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Extrait
« AU DÉBUT, IL T'IGNORENT,
ENSUITE ILS SE MOQUENT DE TOI,
PUIS ILS TE COMBATTENT
ET À LA FIN TU GAGNES."
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