Auteur :
Jennifer Echols
Prix :
16E
Edition :
Castelmore
|
Résumé
Quand Leah est aux
commandes d’un avion, elle oublie tout : le lycée, les problèmes familiaux, les
histoires avec les garçons … Elle vient d’obtenir sa licence de pilote
d’entreprise et l’été s’annonce radieux.
Mais c’était sans compter l’arrivée d’Alec et
Grayson, les fils jumeaux du propriétaire. Lorsque Grayson découvre le terrible
secret de Leah et menace de tout révéler, la jeune fille se voit contrainte
d’obéir à un étrange chantage, le coeur tiraillé entre méfiance et attirance
pour ces deux jeunes hommes.
Un été sous tension sur le tarmac !
Mon avis
Je
me souviens que j’avais fait un post très rapide lorsque j’ai appris la sortie
de ce livre car le résumé m’avait séduite. Je ne me suis pas trompée car j’ai
bien adhéré à l’histoire, à tel point d’ailleurs, que je n’ai pas pu m’endormir
avant de l’avoir fini (ce qui n’arrange pas mes affaires côté études, mais bon,
passons ^^).
Leah
est une jeune fille volontaire qui vit dans un mobil-home et qui ne connait pas
tout ce à quoi nous avons droit : elle paye la moitié de son loyer car elle
vit en cohabitation avec sa mère, elles n’ont pas de voiture, et ne connaissent
pas le téléphone. Leah a choisit une voie différente de celles des jeunes gens
dans sa condition : plutôt que de se morfondre, d’accuser la société et de
la haïr, elle décide de s’en sortir. Et pour ce faire, elle travaille depuis
l’âge de 14 ans dans un aérodrome dont le patron, Mr Hall, s’est pris
d’affection pour cette enfant des rues qui a une volonté d’acier et qui ne boit
pas, ne fume pas ou ne couche pas pour ne pas ressembler à sa mère. Mais Leah a
plus que de la volonté : elle est passionnée par les avions et commence à
prendre des cours pour découvrir ce que c’est que voler. Une vocation est
née : elle veut devenir pilote. Son avenir était radieux et tout tracé
jusqu’à ce que le directeur change. Et là, c’est une autre paire de manche car
le nouveau proprio n’est autre que le fils de Mr Hall et, malgré son jeune âge,
il est prêt à tout pour faire marcher l’entreprise familiale. C’est ainsi qu’il
découvre le secret de Leah dont il se sert pour la faire chanter.
Je
ne vais pas vous le cacher : ce livre est une romance et je n’aurais pas
dû autant accrocher car ce n’est pas mon genre habituel. Pourtant, malgré le
trio amoureux que je trouve habituellement insipide et ennuyeux au possible,
j’ai été captivée. Pourquoi ? Tout d’abord, l’héroïne a la rage de
vivre : elle pourrait être aigrie mais non, sa meilleure amie est la fille
populaire et riche du lycée qu’elle est censée détester ; elle pourrait
pleurer sur son sort et s’arracher les cheveux face à son erreur, mais non,
elle l’assume et lève la tête. Ensuite, Leah n’est absolument pas soumise à
Grayson malgré le chantage qu’il lui fait et elle lui rend coups pour coups
même si elle connait parfaitement les conséquences de ses actes. Tous les
protagonistes m’ont été sympathiques, ce qui est assez rare pour le préciser et
je me suis totalement laissée happer par Leah qui m’a fait ressentir ses
émotions que ce soient la lassitude, la colère, le découragement suivi d’une
envie féroce de se battre. L’autre atout majeur de ce livre c’est
Grayson : mystérieux à souhait, bad boy ombrageux ; à l’opposé de son
physique lumineux aux charmantes petites boucles blondes. A l’image de cette
contradiction, il souffle autant le chaud et le froid sur cette pauvre Leah,
qui ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Enfin, ce livre est devenu un
petit coup de cœur car il y a une présence importante de private jokes qui me permettaient de me sentir comme un personnage
à part entière dans le livre et dont l’identification aux personnages ne faisait
qu’approfondir ce lien. Chose étonnante, je n’ai rien à reprocher à ce livre,
même pas la fin, car elle est en totale adéquation avec le ton de l'intrigue et je ne
regrette qu’une chose : qu’il n’y ait pas de tome 2 (même si je sais qu’il
ne servirait à rien) mais je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à laisser
les personnages s’envoler.
Extrait
« Cette fois-ci, je ne ne me suis pas risquée à me mettre
debout sur les toilettes et à observer mon look dans le miroir au dessus de
l’évier. Ma compassion envers Grayson avait disparue. J’étais surtout en colère contre lui pour m’avoir
fait des avances alors qu’il m’obligeait à sortir avec son frère. En colère
contre Alec qui jouait le jeu. En colère contre Molly qui me traînait à cette
fête. De plus, j’avais déjà porté ma seule robe de soirée, et je l’avais rincée
dans l’évier. Elle n’était pas encore sèche. Tout ce que je pourrais porter
d’autre ne serait pas approprié. Si Molly voulait m’obliger à aller à une fête
où les filles me traiteraient comme une moins que rien, et si Grayson se
comportait de la même manière, autant m’habiller de façon adéquate.
J’avais choisi un short qui était déjà petit quelques années
plus tôt, et qui était obscène maintenant que j’avais pris quelques bons
centimètres. Molly, qui avait bon goût en matière de mode tant qu’on ne parlait
de paillettes, m’aurait dit que, si je décidais de montrer autant de jambe, je
devais choisir un haut plus discret afin que ma tenue ne tombe pas dans
l’excès. J’avais opté pour l’excès, et enfilé un tee-shirt moulant et décolleté
à mailles. […]
Cette fois-ci, je n’ai pas attendu les garçons devant le mobil-home.
J’ai tendu l’oreille pour écouter arriver la voiture d’Alec, puis j’ai fait ma
grande entrée en descendant les marches de ciment branlantes, observant leurs
réactions. J’avais du mal à les déchiffrer. Ils me regardaient la bouche
ouverte, tous les deux. Alec a dit quelque chose, sans me quitter des yeux.
Grayson lui a répondu. Il a bondi du siège passager, a laissé la portière
ouverte, et s’est glissé sur la banquette arrière. Il aurait dû s’intéresser
immédiatement à son téléphone, comme d’habitude, mais il m'a regardée traverser
le terrain.
Je me suis assise à côté d’Alec. Mon short a remonté plus haut encore sur mes cuisses. Cadeau. »
Je me suis assise à côté d’Alec. Mon short a remonté plus haut encore sur mes cuisses. Cadeau. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire