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Auteur : Évelyne
BRISOU-PELLEN
Prix : 16E
Edition :
Bayard Jeunesse
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Résumé
Après une grave maladie, Liam, 15 ans, est envoyé en
convalescence dans un manoir isolé. Cette maison de repos, où il n’y a ni
téléphone ni électricité, semble aussi abriter une section psychiatrique. En
effet, l’un des pensionnaires se prend pour Léonidas, roi de Sparte ; un autre
pour un pirate ; une jeune fille s’habille comme au Moyen Âge et une autre
comme au XIXe siècle. Enfin, Liam apprend que des malades dangereux sont
enfermés dans une pièce secrète de la maison. Il cherche à s’enfuir du Manoir,
sans succès. Il renonce finalement à ce projet, d’autant qu’il a sympathisé
avec Cléa, une jeune fille de son âge, qui semble profondément triste, mais
saine d’esprit. Peu à peu, Liam va comprendre que tous ces pensionnaires sont
morts, qu’ils sont des fantômes. Chacun doit régler un problème avant de
pouvoir partir dans l’au-delà. Un jour, Liam découvre dans le bureau du
directeur du Manoir une “carte d’éternité”. Sur cet écran géant, on voit en
temps réel ce qui se passe dans le monde des vivants. Liam est le seul à
pouvoir remonter le temps en agissant sur cette carte. Il va ainsi aider
plusieurs pensionnaires à résoudre le problème qui les retient au Manoir…
Mon avis
Bien
que je connaisse le nom et la couverture du roman, j’avoues que je ne m’y étais
jamais intéressée mais, grâce à l’organisation de La nuit de la Lecture dans un
café où je bosse, j’ai dû me plonger dedans. Je ne m’attendais à rien de
particulier, aussi, j’ai été très agréablement séduite par le cadre et son
personnage sans que rien de bien extraordinaire ne bouleverse le roman.
Liam
a 13 ans et a survécu à un cancer, pour se reposer de cette épreuve, il va dans
un manoir isolé en pleine campagne. Tenu par un professeur des plus
énigmatiques, Liam découvre des pensionnaires bien plus perturbés que lui.
Le voilà qui doit se rétablir dans un asile de fous, en déduit-il. Mais, avec
l’arrivée de la jolie Cléa, il passe outre leurs fantaisies. Jusqu’au jour où Liam
doit faire face à ces éléments plus qu’étranges que le professeur cache…
J’ai
immédiatement accroché avec le récit car le héros a un ton moqueur qui
transforme son récit. Plutôt que de se plaindre, il cherche à comprendre, se
dispute avec Léonidas et drague la nouvelle pensionnaire. L’ambiance fantastique du
Manoir apparaît petit à petit et permet ainsi d’introduire deux types de récits :
un léger et un plus occulte. On hésite sans cesse entre le rêve et la réalité avec ce héros caustique.
Cela aurait été parfait si le roman n’était pas aussi prévisible, on comprend très vite de quoi
il en retourne et on s’énerve devant le déni du protagoniste. Cela dit, on
passe vite sur ces longueurs pour avancer dans notre lecture. Il faut dire que
les personnages
secondaires sont particulièrement bien réussis et
leur grain de folie nous fait oublier notre exaspération envers le narrateur. Une
lecture certes jeunesse mais très divertissante !
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Ambiance :
hésitation entre rêve et réalité dans un manoir plus qu’étrange
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Les personnages :
un héros caustique et des acolytes perturbants
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Des flashback
hors contexte qui changent agréablement avec le temps du récit
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Des longueurs
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Une fin vue par le lecteur trop longtemps avant la
fin
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Extrait
« Le
jour se levait sur les Thermopyles, Xersès était dans son campement, en tenue
de cérémonie, sans doute en train de supplier les dieux de lui accorder la
victoire. Coutume bien étrange, car pratiquée par tous les peuples, et qui
devait compliquer sérieusement la vie des dieux qu'on priait dans les deux
camps. »
***
« Génial
! L’idée d’une société composée uniquement de guerriers et d’esclaves faisait
vraiment rêver… Retour à la préhistoire, où celui qui ne savait pas se battre
risquait sa peau à chaque coin de rue – enfin, de bois – s’il tombait sur un
tigre à dents de sabre ou un mammouth énervé. Le genre de civilisation du
muscle qui avait mis des centaines de milliers d’années à découvrir le feu
parce qu’il n’y avait pas de place pour les penseurs. »
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