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Auteur : Jonathan STROUD
Prix : 16E
Edition : Albin Michel (coll : WIZ)
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Résumé
Un terrible fléau
s’abat sur Londres : des fantômes s’introduisent dans les maisons et
terrorisent les occupants. Quand ils ne tentent pas de les assassiner. Lucy, talentueuse chasseuse de
spectres, intègre l’agence du déjanté Anthony
Lockwood pour une première mission très périlleuse : neutraliser un sanguinaire
Duc rouge dans un sinistre manoir au fin fond de la campagne anglaise. Ajoutez
à cela un Escalier hurleur, une chambre de torture, des squelettes derrière les
portes, des agences concurrentes prêtes à tout pour vous nuire et pas une
minute pour prendre le thé !
Mon avis
Comme
ce livre est présenté comme un classique de la
litté jeunesse, je ne voulais pas passer à côté et ne pas savoir de
quoi je parlais. La couverture tendant vers un récit 19eme avec du
fantastique, j’ai été déstabilisée par le cadre narratif plus que flou. Je me
suis arrêtée au milieu du tome mais je ne sais toujours pas l’époque à laquelle
ont lieu les évènements : le vocabulaire évoque le 19e mais il
y a la présence de télés… Bref, je dois avouer que ça m’a beaucoup déstabilisée
et que j’avais du mal à avancer dans ma lecture. Pourtant, l’écriture et
l’intrigue sont intéressantes mais le lecteur est trop perdu.
Londres
est infectée de fantômes : ils s’en prennent aux vivants et bouleversent
leur quotidien. Les agences anti-fantômes sont là pour aider avec ces
maisons infectées et ces spectres un peu trop présents. Lucy fait partie
de la petite agence de Lockwood et cie. Arrivée après un tragique accident dans
sa campagne natale, elle accepte la proposition d’Anthony Lockwood et intègre
sa minuscule agence. Lors d’une de leur mission, elle rencontre un spectre qui
manque les tuer et détruit la maison qu’ils étaient censés nettoyer. Leur
réputation, déjà bancale s’effondre, et la coupe est pleine lorsque leur
cliente réclame des dommages et intérêts. L’agence Lockwood cherche alors
toutes les propositions pour se sortir de cette impasse.
On
parle d’un ton humoristique pour ce livre, mais j’ai bien peur que cela soit
plus pour vendre qu’autre chose. Certes, certains passages sont drôles car
narrés avec recul et le personnage de George est irrésistible mais mis-à-part
cela, je n’ai pas trouvé beaucoup d’humour. J’ai donc été doublement
déçue : d’une part pas de cadre narratif et pas d’humour et
autant vous dire que mon intérêt pour les fantômes est limité… Je me suis tout
de même forcée à lire le livre jusqu’à la moitié mais je n’étais toujours pas
passionnée alors je l’ai abandonné. Non pas parce que j’étais exaspérée mais
parce que l’ennui me submergeait. Je crois que c’est pire ! Les flashbacks
me perdaient encore plus, je n’en comprenais même pas l’intérêt et je
n’arrivais pas à dégager les enjeux de l’intrigue. J’en avais marre de chercher
constamment des indices pour savoir l’époque et d’essayer de comprendre où
Jonathan Stroud voulait nous mener. Je n’étais peut-être pas dans de bonnes
dispositions pour le lire ou je n’ai pas adhéré l’écriture de l’auteur,
toujours est-il que je ne recommande pas ce livre.
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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-
Le personnage de George
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-
Des longueurs
-
Un cadre
temporel plus que flou
-
Un récit
qui n’est pas assez bien posé
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Extrait
« Des
premières affaires de fantôme sur lesquelles j’ai enquêté pr le compte de
Lockwood and Co, je ne dirai pas grand-chose, pr protéger l’identité des
victimes d’une part et en raison du caractère macabre de ces évènements d’autre
part, mais surtout parce que, à cause de diverses méthodes ingénieuses, nous
avons réussi à les faire capoter. Voilà, c’est dit ! Pas une seule de ces
affaires ne s’est conclue aussi bien que nous l’aurions souhaitée. Certes, l’Horreur
de Mortlake a été chassée, mais seulement jusqu’à Richmond Park, où elle
continue à rôder la nuit au milieu des arbres silencieux. Certes, le Spectre
Gris d’Aldgate et l’entité connue sous le des Os Qui S’entrechoquent ont été détruits,
mais seulement après qq décès supplémentaires (et inutiles me semble-t-il
aujourd’hui). Quant à cette ombre rampante qui hantait la jeune Mme Andrews,
elle continue à suivre la pauvre femme, où qu’elle aille à travers le monde. Ce
n’était donc pas un bilan sans tâche qui nous accompagnait, Lockwood et moi, en
cet après-midi d’automne brumeux, quand nous remontâmes l’allée qui menait au
62 Sheen Road et sonnâmes vivement à la porte. »
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