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Auteur : Matt de la Pena
Prix : 18E
Edition : Robert Laffont (coll : R)
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Résumé
Shy a choisi ce job
d'été pour mettre des sous de côté. Quelques mois à bord d'un luxueux navire de
croisière vont lui permettre d'engranger les pourboires.
Que demander de mieux ? Des bikinis à ne plus savoir où regarder, des buffets à volonté, et peut-être même une fille ou deux.
Mais lorsque le tremblement de terre le plus destructeur jamais enregistré dévaste la Californie, le destin de Shy bascule. Et ce séisme n'est que le premier d'une longue série de désastres. Bientôt, ceux qui sont encore en vie devront se battre pour le rester.
Que demander de mieux ? Des bikinis à ne plus savoir où regarder, des buffets à volonté, et peut-être même une fille ou deux.
Mais lorsque le tremblement de terre le plus destructeur jamais enregistré dévaste la Californie, le destin de Shy bascule. Et ce séisme n'est que le premier d'une longue série de désastres. Bientôt, ceux qui sont encore en vie devront se battre pour le rester.
Mon avis
Je
connais ce livre de nom depuis un petit moment, et même si je n’en entendais
que du bien, je ne me suis lancée que très récemment dans sa lecture à cause de
la sortie du T2 et de la nouvelle que j’ai lu dans le recueil Minuit !. Bien que ce ne soit pas
un coup de cœur, je ne j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce récit
catastrophe.
On
connait tous le rêve de la croisière et son lot de sea, sex and sun. Pour Shy,
c’est doublement idyllique parce qu’il est payé pour faire cette croisière.
Seul bémol, il doit supporter les passagers snobs mais, travailler sur ce
paquebot, c’est quand même le pied : tous les soirs, le staff se réunit et
il peut draguer Carmen en plus de se promener dans tout l’océan. Il aurait
gardé un super souvenir de son voyage si un tsunami n’avait ravagé le bateau.
Coincé entre un mourant, des requins et une snob invivable, voilà son job d’été
idéal compromis…
Je
reconnais que ma façon de présenter le livre ne colle pas au ton. Dans ce
dernier, ce sera plus le thème
survie-faim que vous trouverez. Là où je suis admirative envers
Matt de la Pena, c’est envers sa plume.
Il a su concilier les différents tons du
livre, à savoir légèreté et survie, à merveille et accompagner ce
glissement de façon tout à fait appropriée. Chapeau ! Sans compter que
j’ai adhéré sans aucun problème au protagoniste
durant tout le long de son périple. La traversée en canot m’a rappelée celle
dépeinte dans le film d’Angelina Jolie, Invincible,
toute aussi puissante et bouleversante : on oscillait entre désespoir et
espoir. Cependant, la présence des requins a été le petit défaut qui me faisait
décrocher de la fiction. Ils étaient en trop et faisaient cliché. Comme le
naufrage du bateau, très Titanic.
Mais enfin, personne n’est pas parfait et on est suffisamment attaché aux
personnages et à l’intrigue pour passer outre ces détails. La dénonciation des lobbies médicaux a
également été appréciable. Sans compter que les morts
sont nombreux et que l’auteur ne les sauvent pas miraculeusement ou
ne nous épargne pas la violence
même si c’est un livre pour ados. Avis à tous les amateurs de livres
catastrophe, de survie et de meurtres !
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Protagoniste :
attachant, ne se plaint pas, réactions réalistes
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2 parties : une
légère et une catastrophe
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Plume de l’auteur :
conciliation de différents tons, violence et mort, angoisse omniprésente lors
de la traversée
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Requins et
naufrage :
trop clichés
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Extrait
« Il
se met alors à se taper le front avec la paume. Il essaie de réfléchir ou du
moins de se réveiller. Mais il est incapable d'aligner deux pensées cohérentes,
et il ne parvient pas à sortir de ce cauchemar.
Il
sait qu'ils ont été frappés par deux vagues titanesques.
Que
tous ceux qui l'entourent sont morts.
Et
que le bateau coule. »
***
« Le
soleil brûlant est haut dans le ciel, ce qui signifie qu'il a dormi plusieurs
heures. L'air est chaud et sec. Quant à l'océan, il est presque plat sous le
ciel le plus bleu que Shy ait jamais vu. Un ciel de carte postale.
C'est
alors que tout lui revient.
Les
vagues gigantesques, le bateau en feu, la Californie ravagée, sa famille... A
l'heure qu'il est, il devrait être sur le pont Lido, à fournir des serviettes
aux passagers, des clubs pour le minigolf... A mater les jolies femmes en
bikini, y compris les mères de famille. Et à attendre que Carmen vienne papoter
cinq minutes en buvant son café. Sauf que le pont Lido n'existe plus, car
l'intégralité du navire repose à présent au fond de l'océan Pacifique tandis
qu'il est seul perdu en mer. Sans aucun autre survivant à l'horizon. »
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