Alors que je fais tout pour ne pas me remettre au boulot, je tombe sur une bonne nouvelle concernant Veronica Roth et sa série Divergent qui va être publiée mais du point de vue de Quatre cette fois-ci !!! AAAHHH !!! :D
Sortie le 2 avril apparemment, vive le printemps ^^
dimanche 21 décembre 2014
Boys out !
Auteur :
Rawia Arroum
Prix :
16E
Edition :
Hachette (coll : Black Moon)
|
Résumé
Dans le monde de Lyra,
les hommes sont des fugitifs.
Les hommes sont des
proies qu'il faut éliminer.
Ils n'ont qu'une
utilité : la procréation.
Une fois cette unique
tâche accomplie, ils sont exécutés.
Lyra s’entraîne dur
pour être un des meilleurs éléments de cette société d'amazones.
Jusqu'au jour où c'est
à son tour d'être en contact avec un garçon...
Mon avis
Décidément,
mon humeur doit être assez maussade car je lis beaucoup de dystopies. Après Endgame que j’avais apprécié (mon avis
et un extrait ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/12/endgame-t1-calling.html),
j’ai tenté le sort avec un autre type de dystopie : celle qui réécrit un
mythe. Dans Boys Out ! c’est
celui des Amazones qui est mit à l’honneur et, évidemment, la féministe en moi
n’a pas su résister.
Lyra
est une jeune fille de 18 ans et vit en France, dans un monde où les femmes ont
prit le pouvoir et se vengent des hommes et des siècles de soumission imposée.
Elles s’entrainent pour devenir aussi fortes qu’eux tout en vénérant leur
féminité, les traquent, procréent avec eux (une fille, sinon elles tuent l’enfant)
et les tuent. Ca me rappelle un peu le concept assez glauque de la mante
religieuse (infecte bête, mais passons ^^). Bref, Lyra est bien ancrée dans le
système et souhaite plus que tout être une mère pour servir, à son tour, sa
société. Pourtant, quand la convocation qui peut lui permettre de réaliser son
souhait arrive, c’est tout son univers qui va s’en trouver chambouler car le garçon
qu’elle rencontre n’est pas le monstre qu’on lui a dépeint...
Outre
le thème qui est un concept assez original pour être souligné même s’il n’est
totalement novateur, j’ai été poussée vers ce livre grâce au fait que Rawia
Arroum soit un tremplin Black Moon. En effet, après ma découverte de la série Salmacis dont les qualités littéraires ne
sont plus à démontrer (mon avis du T1 ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/salmacis-t1-lelue.html
et du T2 avec un extrait ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/10/salmacis-t2-ame-soeur.html),
j’ai décidé de lire ces tremplins qui sont l’occasion de découvrir de nouveaux
visages. Oui, nos auteurs ont du talent et je trouve dommage de ne pas
valoriser ces livres qui sortent de l’ordinaire. Bref, me voilà donc en train
de livrer mon avis sur ce livre dont je ne déplore qu’une chose : l’héroïne
n’est pas assez impertinente, je trouve son caractère trop doux pour survivre à
tout cela. En dépit de ce mince détail, l’intrigue est bien construite et les
évènements s’enchainent à une telle vitesse que la lecture ne nous laisse aucun
répit et se déroule aussi vite que la vie de Lyra. Alors que je ne m’attendais
pas du tout cela, Loan a été le personnage que j’ai le plus apprécié et qui m’a
le plus touché, je ne peux pas parler des autres personnages car ils ne sont
pas assez développés. Mais le point fort de ce livre, outre la leçon qui est
délivrée, est sans aucun doute la fin. Je ne vais certainement pas vous dire de
quel genre il s’agit, mais je vais vous expliquer pourquoi je l’apprécie tant. Tout
d’abord, des fins pareilles marquent le lecteur et colorent la lecture mais
elles sont à doubles tranchant : soit on adore, soit on déteste. Le fait
qu’Arroum ait osé le faire en dépit du fait que ce soit sa 1ere publication
dans une maison aussi prestigieuse qu'Hachette force l’admiration car elle prend le risque de ne pas se faire aimer du public
et cela est de plus en plus rare. Ensuite, sachez que cela démontre tout le
talent de l’écrivain : une fin pareille sur un livre moyen, ça donne l’impression
d’un travail bâclé mais une fin comme celle de Boys Out ! qui colle parfaitement au récit et réussit malgré
tout à surprendre ça démontre la puissance d’écriture de l’auteure. Je pourrais
continuer à écrire sur cette fin mais je sais que je vous spoilerez au bout d’un
moment alors je préfère vous laisser la surprise.
A savoir
Boys
Out ! est un one-shot ce qui signifie qu’il n’y aura pas de suite.
jeudi 18 décembre 2014
Invisibilité de Cremer et Levithan
Voilà un livre que je vais acheter à coup sûr car j'ai réellement adoré la saga Nightshade de Cremer et je serai ravie de revivre l'enchantement qu'elle crée grâce à son écriture.
De plus, le co-auteur du livre se trouve être l'éditeur de Suzanne Collins et John Green. Je n'ai pas à vanter leurs qualités littéraires plus que reconnues alors je ne demande qu'à le lire !
La sortie française est prévue pour juin 2015 aux éditions Michel Lafon et ne comprend apparemment pas de suite. Et un projet de film par la Warner Bros est lancée, un gros évènement littéraire en devenir je pense.
De plus, le co-auteur du livre se trouve être l'éditeur de Suzanne Collins et John Green. Je n'ai pas à vanter leurs qualités littéraires plus que reconnues alors je ne demande qu'à le lire !
La sortie française est prévue pour juin 2015 aux éditions Michel Lafon et ne comprend apparemment pas de suite. Et un projet de film par la Warner Bros est lancée, un gros évènement littéraire en devenir je pense.
Endgame T1 : The Calling
Auteurs
:
-
James Frey
-
Nils Johnson-Shelton
Prix :
20E
Edition :
Gallimard Jeunesse
|
Résumé
ENDGAME EST UNE
RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.
Douze jeunes élus,
issus de peuples anciens.
L'humanité tout entière
descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années.
Ils sont héritiers de
la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme.
L'un d'eux doit y
parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs
magiques.
Ils ne sont pas immortels.
Traîtrise, courage,
amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions
et ses traditions.
Il n'y aura qu'un seul
vainqueur
Une quête survoltée aux
quatre coins du globe, menée par la plume nerveuse d'un grand auteur. Addictif
!
Au-delà d'une lecture
intense, ce livre cache dans ses pages une super-énigme composée de codes et
indices imaginés par de grands cryptographes.
Menez votre propre
quête en tentant de la résoudre. Déchiffrez,
décodez et interprétez.
Le premier d'entre vous
qui y parviendra gagnera une véritable fortune en pièces d'or (Lire les règles
du jeu Endgame sur www.endgamerules.com).
En parallèle de cette
quête, un jeu mobile novateur conçu par le laboratoire Niantic de Google permet
de jouer à Endgame dans le monde réel, en choisissant une lignée et en
affrontant d'autres joueurs.
LISEZ LE LIVRE. TROUVEZ
LES INDICES. DÉCRYPTEZ
L'ÉNIGME.
Mon avis
Ayant
envie d’une bonne dystopie, je me suis laissée tentée par Endgame malgré le fait que le résumé me faisait trop penser à Hunger Games ; non pas que je
n’apprécie pas ce dernier, bien au contraire, mais parce que quand un livre
s’inspire d’un autre, il n’est souvent qu’une pâle réactualisation de son
exemple. Je généralise mais ça arrive bien trop souvent pour ne pas le
craindre. Bref, cela étant dit, si le concept est le même qu’Hunger Games, je dois reconnaitre que
c’est loin d’être un copié-collé de ce dernier. Oui, il ne doit en rester qu’un
mais une chasse au trésor se greffe à l’intrigue. Et, contrairement à HG, la dystopie est en train de se
mettre en place ce que je trouve plus intéressant d’une certaine façon car il
est encore plus glaçant de voir comment les humains se soumettent de leur plein
gré à une société tyrannique plutôt que de voir la façon dont ils la combattent.
12
participants représentants chacun une civilisation immémoriale formant une part
de la population terrestre Jouent dans un jeu que eux seuls sont en mesure de
connaitre et comprendre. Le but d’Endgame ?
Se battre pour sa survie et pour celle de sa civilisation en trouvant trois
clés. Comment ? Tous les moyens sont permis tant que l’on gagne.
La
narration alterne donc les différents points de vue de tous les joueurs, on
fait connaissance avec des tueurs aussi expérimentés que déterminés. Depuis
leur enfance, ils sont sur-entrainés pour devenir des machines de guerre qui ne
ressentent plus la douleur, ni la culpabilité ou ne serais-ce qu’un peu
d’empathie dans leurs meurtres. Non, ils
Jouent et peu importe les dégâts autour d’eux tant qu’ils gagnent. Croyez-moi,
certains me faisaient même flipper et pourtant, je suis habituée aux
psychopathes (passion pour l’Histoire qui en regorge ^^). Certains Joueurs choisissent
de faire une alliance donnant ainsi naissance à une amitié aussi instable que
dangereuse et franchement inquiétante pour le lecteur (pour les fans de Game of Throne, imaginez Geoffrey s’alliant
au fou de la S3 et S4…) ; tandis que d’autres, malgré le Jeu et leurs
différences laissent place à une histoire d’amour (développée pour toucher un
plus large public je pense). Et je ne parle pas de ceux qui ne peuvent pas
rompre avec leur passé même pour affronter la fin du monde et courir dans tous
les sens pour résoudre l’énigme mais qui préfèrent attendre et agir à distance.
Un méli-mélo polyphonique mais aussi narratif se crée donc dans cette œuvre où
les destins se croisent et s’entrecroisent puis se séparent et on ne peut se
lasser de ce livre qui ne laisse pas l’action retomber une seule seconde et
maintient notre attention même au-delà de la lecture. D’ailleurs, le principe
de jeu informatique en parallèle de cette dernière est tout à fait innovant et une
excellente idée, démontrant ainsi les liens que peuvent entretenir lecture et
informatique plutôt que de les opposer purement et simplement. Il est temps de
conclure cet avis qui devient de plus en plus long : lisez ce livre,
donnez lui une chance de se différencier d’Hunger
Games et ainsi de revivre l’engouement suscité par ce dernier. Croyez-moi, Endgame glace le sang, alors on se
lance !
Extrait
« Endgame a commencé. Notre avenir n’est pas écrit. Notre
avenir est le vôtre. Ce qui sera, sera. Chacun croit à sa version pour
expliquer comment nous sommes arrivés ici. Dieu nous a créés. Des aliens nous
ont télétransportés. Un éclair nous a recrachés ou des portails nous ont
déposés. En définitive, le comment importe peu. Nous avons cette planète, ce
monde, cette Terre. Nous sommes venus ici, nous avons vécu ici et nous sommes
ici maintenant. Vous, moi, nous, toute l’humanité. Ce qui s’est passé selon
vous au début n’est pas important. La fin, si. C’est Endgame. La fin de la
partie. Nous sommes 12. Jeunes de corps, mais issus de peuples anciens. Nos
lignées ont été choisies il y a des milliers d’années. Depuis, nous nous
préparons chaque jour. À partir du moment où le jeu commence, nous devons
délibérer et déchiffrer, bouger et assassiner. Certains d’entre nous sont moins
prêts que d’autres, et ce seront les premiers à mourir. Endgame est très simple
en ce sens. Ce qui l’est moins, c’est que la mort de l’un de nous entraînera la
mort d’innombrables personnes. L’Épreuve, et ce qui suit, y veillera. Vous êtes
les milliards de victimes qui l’ignorent. Vous êtes les passants innocents.
Vous êtes les perdants chanceux ou les gagnants malchanceux. Vous êtes les
spectateurs d’une pièce qui déterminera votre destin. Nous sommes les Joueurs.
Vos Joueurs. Nous devons Jouer. Nous devons avoir plus de 13 ans et moins de
20. C’est la règle et il en a toujours été ainsi. Nous ne possédons pas de
pouvoirs surnaturels. Aucun de nous ne peut voler, ni transformer le plomb en
or, ni se guérir. Quand la mort survient, c’est fini. Nous sommes mortels.
Humains. Nous sommes les héritiers de la Terre. À nous de résoudre la Grande
Énigme du Salut, et l’un de nous doit y parvenir, ou bien nous sommes tous
perdus. Réunis, nous sommes tout : forts, bons, impitoyables, loyaux,
intelligents, stupides, laids, avides, méchants, inconstants, beaux,
calculateurs, paresseux, exubérants, faibles. Nous sommes le bien et le mal.
Comme vous. Comme tout.
Mais nous ne sommes pas réunis. Nous ne sommes pas amis. Nous ne
nous téléphonons pas, nous n’échangeons pas de textos. Nous ne tchattons pas
sur Internet, nous ne nous retrouvons pas pour boire un café. Nous sommes
séparés et éparpillés, disséminés à travers le monde. Depuis la naissance nous
avons été élevés et entraînés pour être méfiants et habiles, rusés et
trompeurs, cruels et sans pitié. Nous ne reculerons devant rien pour trouver la
clé de la Grande Énigme. Nous ne pouvons pas échouer. L’échec, c’est la mort.
L’échec, c’est la Fin de Tout, la Fin de Chaque Chose. L’exubérance
vaincra-t-elle la force ? La bêtise surpassera-t-elle la gentillesse ? La
paresse saura-t-elle contrecarrer la beauté ? Le gagnant sera-t-il le bien ou
le mal ? Il n’y a qu’une seule façon de le savoir.
Jouer.
Survivre.
Résoudre.
Notre avenir n’est pas écrit. Notre avenir est le vôtre. Ce qui
sera, sera.
Alors, écoutez. Suivez. Acclamez. Espérez. Priez.
Priez de toutes vos forces, si vous croyez.
Nous sommes les Joueurs. Vos Joueurs. Nous Jouons pour vous.
Venez Jouer avec nous.
Peuple de la Terre.
Endgame a commencé. »
mardi 9 décembre 2014
Les Etoiles de Noss Head, T1 : Vertige
Auteur :
Sophie Jomain
Prix :
7E
Edition :
J’ai Lu
|
Résumé
Hannah, bientôt
dix-huit ans, était loin d'imaginer que sa vie prendrait un tel tournant. Ses
vacances tant redoutées à Wick vont se transformer en véritable conte de fées,
puis en cauchemar... Tout va changer, brutalement. Elle devra affronter
l'inimaginable, car les légendes ne sont pas toujours ce qu'on croit. Leith, ce
beau brun ténébreux, mystérieux, ne s'attendait pas non plus à Hannah. Il tombe
de haut, l'esprit a choisi : c'est elle, son âme sœur. Pourra-t-il lui cacher
ses sentiments encore longtemps ? Osera-t-il lui avouer qu’il n est pas tout à
fait humain ? Il le devra, elle est en danger et il lui a juré de la protéger,
toujours...
Mon avis
J’avais
entendu beaucoup de bien de ce livre mais je ne voulais pas l’acheter en grand
format car je trouvais le prix un peu trop excessif pour si peu de pages, je m’étais
donc résolue à ne jamais le lire. Imaginez ma surprise quand j’ai su qu’il
était en poche : ni une, ni deux, j’ai décidé de me lancer dans la lecture
du livre adulé par de nombreuses bloggeuses. Je n’ai qu’un regret : ne pas
l’avoir découvert plus tôt. Je suis sure et certaine que je l’aurais adoré à 15
ans car ce genre de littérature était tout à fait ce que je recherchais.
Maintenant ? Plus tellement…
Hannah
a 18 ans et elle part en Ecosse pour voir sa grand-mère. Elle aime lire et aime
encore plus sa petite vie tranquille. Dave, le frère de son amie d’enfance, va
la faire sortir un peu de sa tanière mais c’est véritablement Leith, jeune
étudiant qui va lui permettre de grandir et de s’émanciper. Sa petite vie
routinière va donc être bouleversée par une traque sans merci qui ne se finira
que lorsque l’un des deux sera mort.
Comme
je vous le disais précédemment, je suis sure que j’aurais apprécié ce livre à
15 ans car les personnages me correspondaient plus. Surtout Hannah qui est
assez renfermée mais en même temps contestataire. Maintenant, ce type de
personnages ne me correspond plus du tout car j’ai grandi et il me faut des
personnages un peu plus effrontés et borderline. Quant aux personnages
masculins, si Dave m’a semblé assez retardé, j’ai beaucoup apprécié Leith qui m’évoquait
tour à tour Edward ou Patch. L’intrigue est assez bateau somme toute mais elle
marche bien et emporte son lecteur, une étincelle de plus et on arrivait
véritablement à quelque chose d’explosif. Je pense que cette lecture mitigée
vient du fait que je suis désormais habituée à ce genre de littérature qui n’arrive
plus à me surprendre. Si vous me connaissez un peu, vous savez que la surprise
est ce qui fait LE livre chez moi ^^. Ainsi, une bonne petite lecture, bien
tranquille qui n’est pas particulièrement extraordinaire, ni ennuyante ;
une lecture que j’aurais aimé à l’âge de 15 ans et qui est parfaite pour faire
la transition entre deux livres.
jeudi 4 décembre 2014
Y comme Romy
Auteur :
-
Myriam Levain
-
Julia Tissier
Prix :
15E
Edition :
Robert Laffont
|
Résumé
Romy Idol va sur la
trentaine. Elle est seule ou presque – la plupart du temps, elle est
célibataire. Enfant du divorce, elle croit toujours en l’amour mais se heurte à
la réalité des relations éphémères, insatisfaisantes parce qu’imparfaites.
Entre attente du prince charmant et liberté sexuelle revendiquée, Romy accumule
les expériences honteuses, drôles ou carrément catastrophiques. Côté boulot,
elle est également abonnée à la précarité : elle enchaîne les CDD au sein d’une
agence de voyages dont elle gère le site Web. En attendant mieux, elle s’en
accommode avec une pointe de cynisme touchant. Elle vit avec son chat Jean-Paul
Sartre dans un studio faute de pouvoir se payer un appartement d’« adulte ».
Suspendue à son smartphone et à son profil Facebook, Romy est accro aux
nouvelles technologies. Mais elle a aussi connu un monde sans Internet. Romy
aime sortir, voyager, faire du shopping, picoler, parler mecs avec ses copines,
en particulier avec Sonia, sa meilleure amie
Mon avis
« Romy
c’est nous ! » pourrait-on dire en parodiant Flaubert. Romy c’est une
jeune trentenaire représentative de la génération Y : toujours entre deux.
Cynique et désabusée, elle a presque un
boulot (un CDD c’est mieux que rien), presque un mec (idem pour le sex-friend
^^), presque un appart (oui, un studio c’est une moitié d’appart). Bref, Romy
est une jeune diplômée qui n’a pas encore fait ses adieux à la vie étudiante
mais qui tente d’entrer dans la vie active. Loin d’être déprimée par ce statut
et ses mésaventures, elle nous les raconte et choisit d’en rire plutôt que d’en
pleurer.
Je
ne vous ferai pas de résumé car il est trop difficile à faire, la seule ligne
directrice étant ses mésaventures : en soirée, au coiffeur, au boulot,
avec les mecs… Des histoires qui feront écho aux vôtres, j’en suis certaine et
que se termine toujours sur une petite chute humoristique. Le roman se présente
donc comme une succession de petites nouvelles légères qui m’ont rappelé le ton
divertissant à l’humour noir et cynique du « Sexy Blog » dans Closer ou Gala, je ne sais plus… Quoiqu’il en soit, ces nouvelles s’enchainent
et le livre se termine bien trop tôt à mon goût.
Bref,
Romy est une jeune femme très attachante à qui il difficile de ne pas s’identifier
car ses mésaventures catastrophiques font écho aux nôtres et à nos idées souvent
pourries pourtant censées révolutionner notre vie. C’est donc une agréable
peinture des jeunes diplômés de notre époque, entre ironie et légèreté qui nous
distraie et nous fait rire de nos décisions qui se sont retournées contre nous.
Un livre pour la génération des « enfants perdus » dont nous sommes les
représentants.
Extraits
sur le site de Michel Laffont : http://fr.calameo.com/read/00091354442b279194cec
lundi 1 décembre 2014
Curses and Smoke : a novel of Pompeii
Auteur :
Vicky Alvear Shecter
|
Résumé (traduction perso :
on copie, on crédite, svp)
Deux amants maudits.
Une ville au bord de la
destruction.
Tag est un esclave
infirmier, voué à passer le reste de sa vie à soigner les gladiateurs de son
maître. Mais il meurt d’envie de se battre pour lui-même dans l’arène et de
gagner sa liberté de vivre (et aimer) comme il veut.
Lucia est la fille du
propriétaire de Tag, condamnée par l’avidité de son père, à se marier à un
homme qu’elle n’aime pas. Mais elle est déterminée à suivre son cœur peu
importe où il la mène.
Pourront-ils se trouver
avant que le volcan ne détruise leur monde ?
Mon avis
En
octobre, j’ai fais la découverte de l’auteure très talentueuse qu’est Vicky
Alvear Shecter (chronique sur La Fille de
Cléopâtre : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/10/la-fille-de-cleopatre.html)
et j’ai tellement aimé ce livre, que j’ai décidé de lire un autre de ses
romans. Il s’agit de Pompeii qui ne
peut pas être un coup de cœur total car je ne maitrise pas assez la langue
anglaise pour juger un livre lu en VO par rapport à un autre lu en VF. Ca ne me
semble pas équitable et je ne vous ferai donc pas une chronique très poussée…
Bref, il n’en demeure pas moins que c’est une lecture tout à fait divertissante
et qui change agréablement de mes habitudes de lectures.
Lucia,
bien qu’elle ne soit pas la fille d’un riche patricien est riche et libre, ce
qui suffit amplement dans l’Antiquité pour avoir une vie décente. Enfin, quand
je dis cela, je parle plutôt de son père parce que, la liberté quand on est une
femme durant cette époque est inexistante. Lucia est plutôt un objet qui
permettra à son père d’accroître ses richesses ; c’est pour cela qu’il la
fiance à un vieil homme de 45 ans de plus qu’elle. Autant dire que Lucia est
tout sauf ravie surtout depuis qu’elle a rencontré l’amour auprès de Tag, son
ami d’enfance, médecin et gladiateur à ses heures perdues. Mais il y a un
évènement aussi spectaculaire que dévastateur et que personne n’avait prédit
(excepté Lucia qui était aussi écoutée que Cassandre) mais qui va bouleverser
leurs vies à jamais…
Si
dans La Fille de Cléopâtre le mythe d’Antigone
est réactualisé, ici c’est celui de Cassandre qui l’est et je trouve cette
réactualisation très intéressante. Comme dans ma première chronique, je suis
extrêmement satisfaite de l’aspect qu’a ce livre qui, même s’il fait partie de
la catégorie Young-Adult, est un peu plus mûr et sombre. Les personnages sont
réellement travaillés et bien plus ambigus qu’ils ne peuvent l’être dans d’autres
œuvres. Cette fois-ci, j’ai beaucoup aimé la fin qui m’a semblé très réaliste
et j’ai encore plus aimé les notices d’histoire. L’écrivaine a fait un réel
travail de fond et j’apprécie beaucoup toutes ces recherches historiques qui
contribuent à rendre le roman plus intéressant mais aussi plus réaliste et qui
instruit tout en divertissant. Un 2nd livre tout aussi satisfaisant
que le 1er et qui, je l’espère, sera traduit en français car il
serait dommage de se passer d’un petit bijou pareil.
Extrait (traduction perso :
on copie, on crédite, svp)
« Il poussa un gémissement et prit une grande inspiration.
Cela ne pouvait pas arriver. Elle était la fille
du maitre. Il pouvait être tué –crucifié –
pour l’avoir touchée. « On ne peut pas » dit-il pour se sortir de là.
Elle resta devant lui, sa bouche toujours à demie ouverte, et elle était si
belle, si tentante, cette fois qu’il soupira.
-
Pourquoi pas ? demanda-t-elle
-
Parce que…
Sa respiration lui sembla soudain difficile. Il déglutit.
-
Parce que je suis un esclave.
-
Je m’en fiche
-
Parce que c’est mal
Elle cligna des yeux.
-
Pourquoi ?
Il n’avait pas de réponses. Il ne pouvait pas penser. Ses
poumons semblaient incapables de reprendre de l’air.
-
Lucia…
-
Juste une fois, avant que je ne sois mariée. Je veux juste
savoir ce que ça fait d’embrasser quelqu’un que j’ai envie d’embrasser,
dit-elle. Juste une fois, je veux faire mon propre choix à propos de cela »
Inscription à :
Articles (Atom)