Auteur :
Vicky Alvear Shecter
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Résumé (traduction perso :
on copie, on crédite, svp)
Deux amants maudits.
Une ville au bord de la
destruction.
Tag est un esclave
infirmier, voué à passer le reste de sa vie à soigner les gladiateurs de son
maître. Mais il meurt d’envie de se battre pour lui-même dans l’arène et de
gagner sa liberté de vivre (et aimer) comme il veut.
Lucia est la fille du
propriétaire de Tag, condamnée par l’avidité de son père, à se marier à un
homme qu’elle n’aime pas. Mais elle est déterminée à suivre son cœur peu
importe où il la mène.
Pourront-ils se trouver
avant que le volcan ne détruise leur monde ?
Mon avis
En
octobre, j’ai fais la découverte de l’auteure très talentueuse qu’est Vicky
Alvear Shecter (chronique sur La Fille de
Cléopâtre : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/10/la-fille-de-cleopatre.html)
et j’ai tellement aimé ce livre, que j’ai décidé de lire un autre de ses
romans. Il s’agit de Pompeii qui ne
peut pas être un coup de cœur total car je ne maitrise pas assez la langue
anglaise pour juger un livre lu en VO par rapport à un autre lu en VF. Ca ne me
semble pas équitable et je ne vous ferai donc pas une chronique très poussée…
Bref, il n’en demeure pas moins que c’est une lecture tout à fait divertissante
et qui change agréablement de mes habitudes de lectures.
Lucia,
bien qu’elle ne soit pas la fille d’un riche patricien est riche et libre, ce
qui suffit amplement dans l’Antiquité pour avoir une vie décente. Enfin, quand
je dis cela, je parle plutôt de son père parce que, la liberté quand on est une
femme durant cette époque est inexistante. Lucia est plutôt un objet qui
permettra à son père d’accroître ses richesses ; c’est pour cela qu’il la
fiance à un vieil homme de 45 ans de plus qu’elle. Autant dire que Lucia est
tout sauf ravie surtout depuis qu’elle a rencontré l’amour auprès de Tag, son
ami d’enfance, médecin et gladiateur à ses heures perdues. Mais il y a un
évènement aussi spectaculaire que dévastateur et que personne n’avait prédit
(excepté Lucia qui était aussi écoutée que Cassandre) mais qui va bouleverser
leurs vies à jamais…
Si
dans La Fille de Cléopâtre le mythe d’Antigone
est réactualisé, ici c’est celui de Cassandre qui l’est et je trouve cette
réactualisation très intéressante. Comme dans ma première chronique, je suis
extrêmement satisfaite de l’aspect qu’a ce livre qui, même s’il fait partie de
la catégorie Young-Adult, est un peu plus mûr et sombre. Les personnages sont
réellement travaillés et bien plus ambigus qu’ils ne peuvent l’être dans d’autres
œuvres. Cette fois-ci, j’ai beaucoup aimé la fin qui m’a semblé très réaliste
et j’ai encore plus aimé les notices d’histoire. L’écrivaine a fait un réel
travail de fond et j’apprécie beaucoup toutes ces recherches historiques qui
contribuent à rendre le roman plus intéressant mais aussi plus réaliste et qui
instruit tout en divertissant. Un 2nd livre tout aussi satisfaisant
que le 1er et qui, je l’espère, sera traduit en français car il
serait dommage de se passer d’un petit bijou pareil.
Extrait (traduction perso :
on copie, on crédite, svp)
« Il poussa un gémissement et prit une grande inspiration.
Cela ne pouvait pas arriver. Elle était la fille
du maitre. Il pouvait être tué –crucifié –
pour l’avoir touchée. « On ne peut pas » dit-il pour se sortir de là.
Elle resta devant lui, sa bouche toujours à demie ouverte, et elle était si
belle, si tentante, cette fois qu’il soupira.
-
Pourquoi pas ? demanda-t-elle
-
Parce que…
Sa respiration lui sembla soudain difficile. Il déglutit.
-
Parce que je suis un esclave.
-
Je m’en fiche
-
Parce que c’est mal
Elle cligna des yeux.
-
Pourquoi ?
Il n’avait pas de réponses. Il ne pouvait pas penser. Ses
poumons semblaient incapables de reprendre de l’air.
-
Lucia…
-
Juste une fois, avant que je ne sois mariée. Je veux juste
savoir ce que ça fait d’embrasser quelqu’un que j’ai envie d’embrasser,
dit-elle. Juste une fois, je veux faire mon propre choix à propos de cela »
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