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Auteur :
Lauren Oliver
Prix :
16E
Edition :
Hachette romans
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Résumé
Le fortuné Richard
Walker vient de mourir et laisse derrière lui un vaste manoir rempli des
vestiges de toute une vie. Son ex-femme et ses enfants sont là pour récupérer
l’héritage.
Mais les Walker ne sont pas seuls. Alice et Sandra, les anciennes résidentes, mortes depuis longtemps, sont liées à la demeure et s’éternisent dans ses murs. Elles observent la famille et s’expriment ou le clignotement d’une ampoule.
Mais les Walker ne sont pas seuls. Alice et Sandra, les anciennes résidentes, mortes depuis longtemps, sont liées à la demeure et s’éternisent dans ses murs. Elles observent la famille et s’expriment ou le clignotement d’une ampoule.
Lorsque le monde des
esprits va se heurter à celui des humains, de terribles vérités vont refaire
surface et provoquer un véritable cataclysme.
Mon avis
J’avais
découvert Lauren Oliver à l’époque de la folie dystopie avec sa série sur Delerium. Et même si je n’avais pas été
complètement fan comme certains, j’avais bien accroché à l’intrigue. Entre-temps,
d’autres livres ont été publiés et seul celui-ci m’a semblé assez intéressant
pour que je me plonge dedans. Je n’ai pas été déçue même si le résumé n’est pas très fidèle. Il
s’agit plus de récits de vie entrecroisés et le style n’est pas fantastique,
tel que l’on pourrait le croire au 1er abord même si une certaine
tonalité demeure.
A
la mort de Richard Walters, sa famille vient pour se débarrasser de ses
affaires et tenter de vendre sa maison. Son ex-femme, Caroline, et ses enfants
Minna et Trenton doivent alors une dernière fois se confronter avec un homme
qu’ils ont si peu côtoyé. Mais cette maison est également occupée par deux
fantômes : Alice et Sandra. Elles ont connu la famille mariée et
découvrent donc ce qu’il en reste. Caroline est devenue alcoolique, Minna
toujours aussi belle mais est nymphomane et jeune mère célibataire quant à
Trenton, oublié le joli petit blondinet. Il est un adolescent boutonneux,
dépressif et boudeur en pleine crise identitaire. Si Minna et Caroline vouent
une haine farouche au vieillard, ce n’est pas le cas de Trenton qui garde de
bons souvenirs de son père. Face au deuil de la famille, Alice et Sandra
doivent également enterrer le passé.
Plus
qu’un récit fantastique, c’est bien un récit de vie qui nous est fait où les époques se mêlent et se cristallisent
dans cette maison : celle de la IIe Guerre Mondiale, les années 60 et
aujourd’hui. Si Alice et Trenton m’ont vite lassée, j’ai immédiatement accroché
avec Sandra et Minna. Bien qu’elles
ne soient pas identiques, elles ont un caractère indépendant et usent de leur franc-parler.
Lauren Oliver aborde des thèmes graves
tels que les accidents et leurs séquelles, la souffrance des femmes maltraitées
et la pédophilie. Elle place également au centre les dysfonctionnements familiaux et le mal-être adolescent. Ce livre a sa place en jeunesse mais tout juste :
certains passages sont franchement crus et peuvent être choquant pour certains.
Le drame dans toutes ses facettes est au centre et l’intrigue ne nous offre pas
une échappatoire idyllique. Mis à part cet avertissement, je dois avouer que
j’ai aimé cette lecture sombre où l’ambiance était
étouffante et opaque et dans laquelle je m’enfonçais à chaque nouvelle partie
terminée. La polyphonie des personnages a permis de maintenir
l’intrigue jusqu’au bout même si certaines histoires avaient ma préférence sur
d’autres et m’ont plus facilement lassée. Dans tous les cas, vous accrocherez
et serez accrochés par les secrets de la maison. Œuvre plus dramatique que
fantastique, armez-vous d’un moral en béton pour entrer dans la maison des
Walters !
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Thèmes graves abordés
donnant à la littérature jeunesse un ton plus mature
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Les secrets
maintenus jusqu’au bout suivant les flash-back
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-
Quelques longueurs
avec les personnages non-appréciés
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Extrait
« Quelle langue parlons- nous? Celle
des craquements et des murmures, des grognements et des frémissements. Mais
vous le savez. Vous nous avez entendus. Simplement , vous n'avez pas su
interpréter ces sons. »
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