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Auteur :
John Green
Prix :
14E
Edition :
Gallimard (coll : Scripto)
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Résumé
Mar-go-Roth-Spie-gel-man,
le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours.
Alors forcément, quand elle s'introduit dans
sa chambre, par la fenêtre ouverte, pour l'entrainer dans une expédition
vengeresse, il la suit. Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne
se présente pas au lycée, elle a disparu.Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s'en approche, plus Margo semble lui échapper...
Mon avis
Je
me méfie toujours un peu de John Green avec qui mes lectures sont
conflictuelles (ne reparlons pas d’Alaska ou du Théorème des Katherine). Bref, je n’avais pas envie de gaspiller
mon argent dans un livre que je n’étais pas sûre d’apprécier. Et j’ai fait une
chose que je ne fais jamais d’ordinaire : j’ai compté sur le film (malheur à moi, je sais ^^). J’en
ai même fait une chronique après sa sortie au cinéma et comme on m’avait dit
qu’il était fidèle, je m’étais enfin lancée dans la lecture. Et bien, les gens
ne sont pas très pointilleux car je trouve qu’il y a de nombreux manques qui dénaturent le livre. C’est dommage…
Le
speech est toujours le même :
la dernière année de Quentin et de ses amis qui souhaitent se créer un maximum
de souvenirs en un minimum de temps et profiter du lycée. C’était sans compter
sur Margo qui bouleverse les habitudes de Quentin en se montrant à sa fenêtre
puis en disparaissant. Sauf qu’on est
avec John Green ; c’est plus
noir et plus métaphysique. Quentin recherche Margo non pas uniquement parce
qu’il est amoureux mais surtout parce qu’il espère pouvoir la sauver. Il pense que Margo va se tuer
et qu’elle lui a confié comme mission de découvrir son cadavre. On est moins dans le blockbuster pour ado
x)
Je
dois avouer que je me suis un peu ennuyée
pendant ma lecture car il y avait malgré tout beaucoup de points communs
avec le film et les passages me semblaient trainer en longueur. Sachant comment
cela fini, l’attraction et le suspens
sont moins grand… Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié le point de vue de Quentin qui est sarcastique, bien qu’un peu
geignard. De plus, les blagues entre
Quentin et ses amis sont édulcorées dans le film et contribuaient à ne pas me
lasser de ma lecture lorsque je menaçais de lâcher le livre lors de passages
fidèles au film. Les personnages sont tous fidèles au
livre, excepté celui de Lacey qui est réellement insupportable. Mais bon, il en
faut bien un x). D’ailleurs, le road trip m’a semblé moins enthousiasmant que
dans le film, il manquait la touche de joie que le réalisateur a donnée. Mais
bon. On est avec John Green, c’est rarement un livre qu’on lit pour se remonter
le moral ^^. Comme toujours avec lui, il cherche à nous faire tirer une leçon de vie de notre lecture et
j’apprécie particulièrement celle-ci bien que la fin soit moins amère que celle
du film. Ma lecture ne m’a pas
réellement enthousiasmée à cause du film et je regrette de l’avoir lu si
peu de temps après l’avoir découvert au cinéma ; je trouve que je ne l’ai pas apprécié à sa juste valeur.
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Le thème de la dernière année de lycée
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La leçon de
vie de la fin
-
Les questions
que suscite la fugue de Margo
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-
Personnages
féminins
que j’ai trouvés exaspérants
-
Le traitement
de la fugue de Margo : trop de pathos envers elle
-
La fin
plus douce que celle du film
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Extrait
« — On n'a qu'à déjeuner avec MALDERALEH, a répondu
Ben.
MALDERALEH était la Buick de quinze ans que les trois frères et
sœurs aînés de Ben avaient conduite en toute impunité avant lui et elle était
essentiellement constituée de ruban adhésif et de tonnes de mastic. Son nom
entier était « Montée À La Dure Et Rentrée À l'Écurie Humide », mais pour
faire court, on l'appelait MALDERALEH. MALDERALEH ne roulait pas à l'essence,
mais au combustible inépuisable de l'espoir humain. Une fois installés dans un
des sièges au revêtement synthétique délicieusement brûlant, il ne nous restait
plus qu'à espérer qu'elle démarre. Ben mettait le contact et le moteur tournait
une fois ou deux, comme un poisson dans l'herbe agité par les derniers
soubresauts du moribond. Puis on espérait plus fort et le moteur tournait à
nouveau une fois ou deux. Puis on espérait encore plus fort et finalement, il
démarrait »
A savoir
Voici mon avis sur le
film La Face cachée de Margo : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/08/la-face-cachee-de-margo-le-film.html
Je n’ai fait aucune
chronique de l’adaptation filmique de Nos Etoiles contraires, en revanche, je
peux vous proposer mes avis sur le livre et sur Qui es-tu Alaska ? :
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