Auteur :
Rainbow Rowell
Prix :
17E
Edition :
Castelmore
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Résumé
Cath ne vit que par et
pour l’écriture. Elle est une inconditionnelle de la série à succès Simon Snow…
au point de rédiger elle-même les aventures de son héros préféré, en attendant
a parution du dernier tome ! Elle vit dans une bulle qu’elle ne partage
q’avec Wren, sa jumelle, loin de toute vie sociale.
Pourtant, c’est
désormais en solo qu’elle devra affonter le moonde extérieur. Wren vient de lui
annoncer l’impensable : cette année, à la fac, elles feront chambre à
part.
Cath saura-t-elle
s’ouvrir aux autres et profiter de sa vie d’étudiante ?
Mon avis
Voilà
une lecture que j’attendais depuis longtemps et qui a été dure à
apprécier : je n’ai pas de suite accroché avec l’héroïne mais ça a fini
par coller… Au bout d’un moment x) Il est vrai que son caractère et le
mien, bien que semblables sur de nombreux points, étaient en même temps totalement
incompatibles et il m’a fallu un temps
d’adaptation.
Cath
est une geek. Vraiment : elle vit sur internet en écrivant une fanfiction sur
Simon Snow. Quand l’heure est arrivée de devenir une adulte et d’entrer à l’université,
c’est la panique. D’autant plus que sa jumelle Wren la laisse totalement
tomber. Je pense que c’est dur d’être abandonné par sa sœur mais
particulièrement encore quand il s’agit de sa jumelle avec qui elle avait une
relation fusionnelle. Bref, la grande vie de la fac n’est pas aussi géniale qu’elle
le pensait. Heureusement, le copain de sa coloc lui facilite vraiment la
tâche même si elle va faire des rencontres qui vont la confronter au monde réel
et faire éclater sa bulle.
Ce
que je ne peux vraiment pas reprocher à l’auteure, c’est de ne pas peindre à
merveille le monde de la fac : les profiteurs, les fêtards, le manque
d’amitié… On est vraiment loin de l’ambiance des universités des films
américains et je remercie Rainbow Rowell. Non, vraiment : ceux qui croit
qu’on se fait ses amis pour la vie sont bien loin du compte ; on se fait
des compagnons de révision. Je vous avoue que ce contexte n’était pas le meilleur
pour que j’adhère : j’y vais tous les jours, je connais x). Passé cela,
j’ai eu beaucoup de mal avec le côté geek de Cath : il a fallu que je
tienne le blog pour être sur Facebook. Je ne suis pas accro aux technologies et
j’avais vraiment du mal avec son délire Simon Snow. Je ne savais même si
c’était réel ou non et il a fallu que je fasse une recherche pour découvrir
qu’effectivement, il y avait une série de ce nom. Bref, au début, je lisais les
extraits de cette série pour découvrir que cet univers fantastique me passait complètement
au dessus. Une fois ce constat fait, j’ai réellement pu apprécier le
livre vu je loupais les passages de fantasy bizarres avec des lapins, des
Mages et la Mélancolie mais qu’en plus, la phase solitaire touchait à sa fin.
Autant vous dire que je me suis enfin sentie plus proche de Cath quand elle a
enfin grandi. L’univers de la fac est devenu un arrière plan agréable et j’ai
enfin su apprécier cette héroïne à sa juste valeur. Je l’ai même admirée :
comment faisait-elle pour tenir ? Une vraie battante pour le coup. Dés que
j’ai eu passé cette étape, j’ai vraiment bien adhéré à l’histoire et j’ai enfin
pu l’avancer. J’ai beaucoup apprécié la fin qui me semble la plus réaliste des
romans que j’ai lus jusqu’ici. Je trouve que c’était vraiment une bonne idée, réellement
innovante pour le coup. Bon, je sens qu’il est temps de conclure sinon je
vais vous endormir : si vous aimez les romans qui reflètent vraiment l’univers
de la fac mais qui en même temps mettent une romance au centre, alors, jetez-vous
sur ce livre, j’ai rarement lu plus fidèle.
A SAVOIR : je ne pense pas qu'il y ait un tome 2, du moins, il n'a pas été publié encore dans les pays anglo-saxons et le projet n'est pas abordé sur internet. En revanche, vous pouvez trouver un genre de spin-off de la série grâce à la publication de Carry On
Extrait
« Lévi refusait de poser le panier de linge sale de Cath.
— Je peux le
porter, insista Cath.
Elle pensait encore trop à Mme Piper pour être en mesure
d’affronter… eh bien, Lévi. Lévi et sa gentillesse crasse. Si ce dernier avait
été un chien, il aurait été un golden retriever. S’il avait été un jeu ?
Le tennis de table : survolté, bondissant, léger. Le fait est que Cath
avait envie de tout sauf de jouer au ping-pong avec un chien.
— Je m’en
charge, dit-il. Toi, tu t’occupes de la porte.
— Je suis
sérieuse : je peux m’en charger.
Lévi la regardait, charmé et tout sourires.
— Ouvre-moi la
porte, ma puce. Je me charge du linge.
Cath lança ses doigts sur ses tempes.
— C’est moi ou
tu viens de m’appeler « ma puce » ?
Il sourit jusqu’aux oreilles.
— C’est sorti
tout seul…, et je trouve que ça sonne bien.
— « Ma
puce » ?
— Tu préfères
« mon cœur » ? Ça me rappelle ma mère… Et pourquoi pas
« bébé » ? Non… « Ma petite babou » ? « Mon
chaton » ? « Mon petit canard en sucre » ? proposa
Lévi, avant de réfléchir quelques secondes. Tu sais quoi ? Je reste sur
« ma puce ».
— Je ne sais
même pas par où entamer ma diatribe.
— Commence par
la porte.
— Lévi, je peux
porter moi-même mon linge puant et crasseux.
— Cath, je ne te
laisserai pas le faire.
— Tu n’as pas
ton mot à dire : c’est mon linge sale.
— La possession,
c’est un concept un brin surfait, si tu veux mon avis.
— Je n’ai pas
besoin que tu m’aides à porter des trucs : j’ai deux bras tout à fait
fonctionnels.
— Ce n’est pas
la question, rétorqua Lévi. Quel genre d’enfoiré laisse sa copine porter un
truc lourd pendant qu’il marche peinard à côté d’elle, les bras ballants ?
Ta copine ?
— Le genre qui
respecte ses envies, dit-elle. Et sa force physique, et… ses bras.
Lévi sourit davantage, ne comprenant manifestement pas que Cath
était sérieuse.
— J’ai
énormément de respect pour tes bras : j’adore cette façon qu’ils ont de
s’accrocher au reste de ton corps.
— Tu me donnes
le sentiment d’être en sucre, voire carrément handicapée. Rends-moi mes
fringues.
Cath tendit la main vers le panier. Lévi recula d’un pas.
— Cather, je
sais pertinemment que tu es capable de porter ce truc : c’est moi qui suis
incapable de te laisser faire. Il me serait rigoureusement impossible de
marcher à côté de toi, les mains vides. Ne le prends pas personnellement, je
ferais ça pour n’importe quel être humain avec deux chromosomes X.
— Tu t’enfonces. »
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