Toujours
dans l’optique d’avancer sur ma biblio, j’ai lu Les Justes de Camus et, à mon grand étonnement, j’ai été
agréablement surprise. Je vous explique, les écrivains de la fin du 19e-
début 20e, je m’en méfie comme de la peste (je pense à Queneau et Proust
en disant cela) et si je peux éviter de lire une œuvre de ce siècle maudit,
croyez moi, je saute sur l’occasion. Mais là, c’était inévitable et j’ai lu mon
1er Camus. Je m’attendais à ce que ce soit écrit bizarrement, à des
situations sans queue ni tête et à un ennui mortel face à des discours
philosophiques interminables. Au lieu de ça, je dois avouer que l’intrigue n’était
pas désagréable et que les personnages semblaient équilibrés. Non pas que je
soutienne les terroristes russes mais dans Waiting
for Godot ou même dans Alice au pays
des Merveilles, on doute vraiment de l’équilibre mental des personnages, alors
que là, leurs discours et raisonnements étaient censés et on arrivait à
comprendre leurs motivations. Quant à l’écriture, elle était simple et fluide
et ne dépaysait pas le lecteur ce qui contribue à créer une lecture plaisante
et rapide. Je suis donc forcée de reconnaitre que Camus n’est pas aussi bizarre
que ce que je voulais le croire et que je garderai un bon souvenir de cette lecture même si je
continuerai de me méfier des écrivains du 20e, Zazie dans le Métro a été un vrai traumatisme ^^.
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