Auteur :
Emmanuelle de Jesus
Edition :
Hachette (collection : Black Moon)
Prix : 16E
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Résumé
Elle s'appelle Faustine
Sullivan. Elle a 17 ans. Et jusqu'à sa rencontre avec Andrea Salvaggi, elle
avait toujours vécue dans l'ombre de Sascha, son frère jumeau... Depuis, tout a
changé. Faustine s'est découvert une passion, l'escalade, où elle excelle. Une
passion qui en a entraîné une autre, inattendue, invraisemblable. Cet amour
aurait dû être simple, léger, innocent, l'amour de deux jeunes gens qui ont la
vie devant eux. Mais ce qui unit Faustine à Andrea, c'est un amour fou,
dévorant, absolu. Un amour qui ne laisse pas de place à l'erreur. Car une
terrible malédiction frappe Andrea. Il ne peut accorder son amour qu'à un être.
Un seul. S'il se trompe, si Faustine n'est pas celle qui lui est destinée, elle
en mourra...
Mon avis
Voilà
donc la fin du diptyque d’Emmanuelle de Jesus publié grâce au tremplin Black
Moon et comme pour le 1er tome, je n’ai pas été déçue. Je dirais
même plus : j’ai préféré le T2 au premier ! C’est rare !
Souvenez-vous de la fin du T1 : Faustine devait décider si elle voulait
risquer sa vie pour pouvoir être avec Andrea ou bien, si elle préférait une vie
tranquille sans Andrea mais en étant certaine d’être en vie.
Le
tome 2 nous rappelle brièvement ce dilemme et nous donne enfin la solution.
Cependant, même si la décision de Faustine n’est pas celle qui suscite le plus
de suspens, il reste encore quelques interrogations : est-ce qu’elle va
survivre au rituel ? Et quelles seront les conséquences si elle arrive à
contrecarrer le destin ?
A
mon grand plaisir, Andrea se fait plus présent dans ce tome et prend un peu
plus en consistance même si ma préférence va à Solal. Celui-ci devient
également plus présent et met toujours autant de légèreté à chacune de ses
apparitions, bien trop rares à mon goût. Face à lui, Mehiel est toujours aussi
cynique et désabusé, me rappelle par moment Gilles, est indispensable à
l’intrigue et c’est tant mieux ! L’ambiance scolaire, bien que présente au
début du livre, disparait peu à peu pour former un huis-clos entre les
protagonistes et donner un peu plus de profondeur à ce deuxième tome car c’est
véritablement le livre du deuil. Sasha est toujours aussi spontané et imbu de
lui-même mais il réussi enfin à se réconcilier avec sa sœur. Faustine est le
seul personnage qui change en tentant de trouver un sens à l’absurdité de
l’existence tout en voulant doubler la Destinée. C’est cette dernière volonté
qui lui donne un tout autre visage : en se montrant cruelle, elle
s’éloigne par la même occasion du personnage qu’elle était au début de l’œuvre
pour illustrer la célèbre devise : « tous les moyens sont
bons ». La narration, fidèle au premier tome, est particulièrement bien
réussie et démontre les facultés littéraires de l’auteure : le suspens a
été maintenu jusqu’à la fin et je n’ai pas pu lâcher le livre de toute la
matinée (une fois de plus, je m’inquiète pour ma réussite scolaire si je ne
trouve que des livres aussi passionnants et que je passe mes journées au lit
sans mes cours ^^). J’arrive à voir une suite à la série, du moins, un
spin-off. Je vous avoue que je suis assez mitigée sur une éventuelle suite car
même si j’ai beaucoup apprécié cette série, les suites ne sont pas souvent à la
hauteur. Cela dit, rien n’a était annoncé sur un éventuel tome 3 et peut-être
est-ce bénéfique, la fin se suffisant amplement à elle-même.
Extrait
« - Que tu es
belle, Faustine… a-t-il murmuré. Mon Elue…
Troublée, j’ai essayé
de l’embrasser mais il s’est penché vers mon oreille.
-
A l’eau !
Je suis entrée
lentement dans la source ; l’eau était idéalement chaude, et je me suis
glissée sous la surface opalescente comme dans une matrice bienfaisante.
Lorsque j’ai émergé, Andrea était nu »