Angel
et Angel Fire
Ce
deux tomes sont les premiers d’une trilogie dont je ne chroniquerais que le
dernier tome car j’ai lu ces deux premiers volets il y a bien trop longtemps
pour pouvoir faire une chronique fidèle. Cependant, je vais essayer de vous donner
un aperçu de cette trilogie qui est un coup de cœur pour moi.
Pour
ceux qui ne connaissent pas la série je vais donc vous faire un court
résumé : les anges détruisent l’Humanité en se nourrissant d’elle. Les
humains ignorent cependant les méfaits des anges et ceux qui sont touchés par
eux les vénèrent de manière irrévocable. Tous sont dans l’ignorance sauf les
TA, les Tueurs d’Anges, cette minorité d’humains qui s’entraine depuis
l’enfance dans des camps militaire et, avec l’aide de la CIA, tuent les anges. C’est
court et réducteur, je vous l’accorde mais c’est le principal à retenir.
L’originalité de roman repose dans le fait que l’univers distopique n’est pas
mis en place mais que l’on vit cela à travers deux personnages : Willow et
Alex. Dans le premier tome, Willow, une jeune fille de 17 ans se retrouve
embarquée dans une fuite effrénée qui lui permet de découvrir sa véritable
nature et doit en même temps faire face au tueur à gage d’anges, Alex, avec qui
elle est embarquée. Ce 1er tome, Angel,
est un road trip totalement passionnant, et on peine à le lâcher. Tout comme le
1er, le tome 2 est lui aussi fascinant mais cette fois, il met moins
l’accent sur Willow et Alex mais sur leur lutte contre Raziel. Sans compter
qu’un nouveau personnage fait son apparition. Celui-ci, si semblable à Willow,
la recherche depuis bien trop longtemps et ne veut en aucun cas que quelqu’un
se mette en travers de son chemin.
Ces
deux premiers tomes sont sortis en poche.
Angel
Fever (T3)
Auteur :
L.A. Weatherly
Editeur :
Gallimard jeunesse
Prix :
21E
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Résumé
Le monde est en ruines.
Des millions de gens vivent désormais sous l’étroite surveillance des anges
démoniaques. Mais, décidés à poursuivre la lutte, Willow, Alex et Seb se sont
retranchés dans une base souterraine du Nevada, où ils entraînent une nouvelle
équipe de Tueurs d’Anges. Ils sont l’unique espoir de l’humanité.
L’amour d’Alex et de
Willow survivra-t-il à cet ultime combat?
Peut-on renaître de ses
cendres?
Angel
Fever, l’embrasement final.
Mon avis
ENFIN ! Voilà ce que j’ai pensé le
13 mai en ayant dans les mains le dernier tome de la trilogie Angel. Deux ans d’attente et j’ai enfin
su ce qui arrivait à Willow, Alex et Seb. Ce fut long, mais je ne regrette pas
un instant cette attente tant je me suis régalée dans ma lecture. Et même si je
n’avais relu les tomes précédents que de façon rapide, je n’ai absolument pas
été perdue dans ma lecture, ce qui m’a étonnée car il y a peu de place pour les
flash-back tant l’action domine. Je pouvais sentir le surmenage d’Alex ^^.
C’est dans ce tome que le triangle
amoureux prend fin, et même s’il était présent, il ne dominait pas autant, que
dans le tome 2. La cause ? L’action, toujours l’action ! C’est la
bataille finale contre les anges. Ceux-ci sont sur le point de gagner tant et
si bien que même Alex n’y croit plus, c’est vous dire si la situation est
critique. Raziel ne sous-estime plus Willow et il est pratiquement impossible
de le surprendre maintenant car qu’il s’attend toujours à ce que sa fille
revienne.
Comme toujours à la fin d’une série, on
ressent une certaine nostalgie du fait que l’on doit dire adieu aux
personnages. Mais étonnamment, cette nostalgie a été moins forte que
d’habitude ; la fin m’ayant totalement satisfaite, j’ai accepté de les
laisser partir et de ne plus jamais les revoir. Je n’ai même pas espoir d’un spin-off,
ce serait gâcher la série.
Extrait
« –
Peut-être que tout va bien aux États-Unis. Et si une ou deux villes ont été
touchées là-bas, ils doivent concentrer leurs efforts sur elles.
Il
répétait les mêmes arguments depuis des jours pour maintenir le calme. Et
d’ailleurs, il se pouvait qu’il dise la vérité. Il l’espérait de tout son cœur.
Si Willow
perçut la crainte et l’espoir qui s’affrontaient en lui, elle ne fit aucun
commentaire à ce sujet. Les yeux baissés, elle promena un doigt sur son torse
puis elle s’éclaircit la voix.
– Bon…
dis-moi quelque chose sur toi que je ne sais pas encore.
Sa
requête le surprit ; c’était un jeu auquel ils jouaient souvent pendant leur
séjour à la cabane.
– Tu sais
déjà tout sur moi, protesta-t-il gentiment en l’attirant contre lui.
La voix
de Willow trahissait une certaine nervosité quand elle répondit :
– Oh, je
parie qu’il te reste encore un ou deux mystères en cherchant bien… S’il te
plaît...
Alex
sentit qu’elle essayait de se changer les idées.
– OK,
choisis une époque, dit-il enfin.
– La
préadolescence, suggéra-t-elle. Disons… entre neuf et douze ans ?
Tout en
caressant le dos de Willow, Alex songea au camp d’entraînement de son père,
quelque part dans le désert du Nouveau-Mexique, aux bâtiments blanchis par le
soleil.
– Je t’ai
déjà raconté que je m’étais cassé le bras vers l’âge de dix ans ?
Elle
secoua la tête.
– Non.
Comment ?
– J’ai eu
un accident avec la moto de Juan. Il venait de me montrer comment la conduire,
et j’ai pensé que ce serait cool d’aller faire une balade nocturne dans le désert.
Le corps
de Willow se détendit légèrement.
– Tu veux
dire que tu lui as piqué sa moto ?
Alex
hocha la tête.
– Oui, en
gros c’est ça. C’était la pleine lune et je faisais des dérapages dans le sable
quand, brusquement, une voiture a surgi de nulle part. Je suis tombé et je me
suis cogné le bras contre un rocher.
– C’était
ton père ?
– Oui… et
je peux te dire qu’il était furieux. Surtout qu’il a dû m’emmener à l’hôpital
d’Alamogordo. »