Je suis obligée de vous faire cet article bien trop tôt dans l'année à mon goût, malheureusement, c'est la folie à la fac et j'ai une tonne de livres à livre (merci le secrétariat qui refuse de donner des biblio pdt l'été). En plus de compléter mes cours avec des lectures d'analyses, je dois également lire ceux qui sont obligatoires et je suis vraiment débordée. Je continue à lire pour mon plaisir mais mon rythme est vraiment ralenti du fait de mes autres lectures prioritaires. J'essaierai de vous poster un article sur The Lying Game T6 (oui, enfin acheté :D) en début de semaine prochaine.
En attendant, si quelqu'un est intéressé pour écrire des articles que je posterai sur le blog, je suis preneuse, si vous êtes intéressé merci d'envoyer un mail à nightsreadings@gmail.com
A bientôt ;)
mercredi 17 septembre 2014
dimanche 14 septembre 2014
Les Justes, Camus
Mon avis
Toujours
dans l’optique d’avancer sur ma biblio, j’ai lu Les Justes de Camus et, à mon grand étonnement, j’ai été
agréablement surprise. Je vous explique, les écrivains de la fin du 19e-
début 20e, je m’en méfie comme de la peste (je pense à Queneau et Proust
en disant cela) et si je peux éviter de lire une œuvre de ce siècle maudit,
croyez moi, je saute sur l’occasion. Mais là, c’était inévitable et j’ai lu mon
1er Camus. Je m’attendais à ce que ce soit écrit bizarrement, à des
situations sans queue ni tête et à un ennui mortel face à des discours
philosophiques interminables. Au lieu de ça, je dois avouer que l’intrigue n’était
pas désagréable et que les personnages semblaient équilibrés. Non pas que je
soutienne les terroristes russes mais dans Waiting
for Godot ou même dans Alice au pays
des Merveilles, on doute vraiment de l’équilibre mental des personnages, alors
que là, leurs discours et raisonnements étaient censés et on arrivait à
comprendre leurs motivations. Quant à l’écriture, elle était simple et fluide
et ne dépaysait pas le lecteur ce qui contribue à créer une lecture plaisante
et rapide. Je suis donc forcée de reconnaitre que Camus n’est pas aussi bizarre
que ce que je voulais le croire et que je garderai un bon souvenir de cette lecture même si je
continuerai de me méfier des écrivains du 20e, Zazie dans le Métro a été un vrai traumatisme ^^.
Ruy Blas, Hugo
Mon avis
Voilà
qui change de mes chroniques ordinaires, n’est-ce pas ? Malheureusement,
les cours reprennent (même à la fac ^^) et je dois lire les livres de ma
bibliographie ce qui explique la présence d’une pièce d’Hugo sur un blog
ordinairement réservé à des livres pour ados/jeunes adultes. Ma biblio étant
assez variée et, je le reconnais très incomplète vu que les profs ne semblent
pas pressés de nous donner le programme, j’ai décidé de commencer par mon genre
de littérature préféré, à savoir le théâtre. N’ayant jamais lu Hugo dramaturge,
je me suis lancée. S’il y a bien une chose que je ne peux pas faire, c’est
critiquer l’ami Hugo. Pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où je
serais capable d’écrire comme lui n’est pas encore venu donc je me tais. Néanmoins,
il me reste mon libre-arbitre et je dois avouer que je ne suis pas fan des Misérables ; trop de romantisme, de
pathos et d’emphase à mon goût. Mais si le Hugo romancier n’est pas la facette
que je préfère, le Hugo dramaturge en revanche c’est autre chose ! J’ai
adoré Ruy Blas et pourtant ce n’était
pas gagné avec la trame un peu marivaudienne et les personnages trop sages à
mon goût. Pourtant, Hugo arrive à captiver son lecteur pour le rendre accro à
sa pièce de théâtre en mêlant plusieurs thèmes : la fin de la dynastie de Charles
Quint dans l’Espagne du XVIIe siècle, un amour impossible aussi dangereux que
fatal, la vengeance face à la déchéance et la peinture de l’ascension sociale
le tout déroulé en cinq actes courts et aux répliques aussi musicales que
dramatiques qui évoquent celles de Racine en plus simples. Je comprends amplement l’engouement des personnes
adorant Hugo et il est certain que je lirai d’autres pièces, peut-être Lucrèce Borgia ou Marie Tudor… En attendant, je dirais à ceux qui sont tentés par la
littérature mais qui n’osent pas encore se lancer de ne pas hésiter devant ce
drame qui se lit très vite et qui démontre amplement le talent et le génie d’Hugo.
vendredi 12 septembre 2014
Jeux Dangereux T2 : Le secret
Auteur :
Emma Hart
Edition :
Hachette (collection : Black Moon Romance)
Prix :
15.90E
|
Résumé
Éternelle romantique,
Megan passe son temps le nez dans ses livres en attendant son prince charmant.
Séducteur infatigable, Aston passe le sien à coucher avec tout ce qui bouge.
Tout les oppose, mais ils sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Ils ne
s’en sont jamais parlé et, surtout, aucun d’entre eux ne veut franchir le pas.
La raison ? Braden, leur ami commun, qui refuse que quiconque – et surtout pas
Aston – touche à Megan, qu’il considère comme sa sœur. Mais bientôt la
tentation devient trop forte et le désir, trop intense : Megan et Aston
finissent pas craquer. Une condition : garder le secret.
Mon avis
A
croire que ça me manquait, me revoilà à critiquer une lecture NA ^^. La victime ?
La suite du T1 de Jeux dangereux (http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/07/le-defi-jeux-dangereux-t1.html
). Je vous ai laissé avec l’intention d’aller acheter le T6 de The Lying Game mais malheureusement le
temps me manque et j’ai groupé ma volonté de faire les courses avec celle de m’acheter
un bouquin ce qui a eu pour résultat de me faire acheter un livre au rayon de
Carrefour (je précise : pas très achalandé). Bref, hésitant entre Journal d’un vampire et Jeux Dangereux, j’ai finalement opté
pour le second. Choix qu’il m’est encore difficile de comprendre mais bon, je laisse
couler mes bizarreries, j’y suis habituée depuis bien trop longtemps… Si pour
le premier tome j’avais fait une chronique assez positive, je dois vous avouer
que pour ce second tome, je ne vais pas être aussi gentille vu que j’ai détesté
l’héroïne. Encore une fois, ne cherchez pas la causes de mes incohérences car
elle me ressemble beaucoup : elle adore lire et elle est tentée par l’édition.
Mais au-delà de ses aspirations professionnelles, c’est une vraie Emma Bovary et
devinez ce qui m’exaspère ? Les romantiques sans aucun sens des réalités !
Et
oui, Meghan est le stéréotype de la romantique : elle adore la littérature
du 19e et attend son Mr. Darcy. Le Mr Darcy en question se trouve être
Aston, tout aussi arrogant que lui, il ne soucie que de son nombril et à la
différence de ce dernier, il enchaine les conquêtes pour se cacher à lui-même un
passé sordide. Aussi, ils se chamaillent-ils mais leur petit jeu ne va pas plus
loin car Braden veille au grain et ne laisse personne approcher sa petite sœur de
cœur. Mais le pauvre garçon n’est pas toujours là…
Grande
joie cependant, le groupe d’amies filles est beaucoup moins présente (et oui,
Lila est plus absente que dans le premier tome). Cette épine du pied enlevée,
je dois reconnaitre que j’apprécie un tout petit peu plus l’univers que Hart a créé
même si je déplore toujours l’absence d’atmosphère universitaire : l’intrigue
aurait aussi bien pu se dérouler au lycée ou dans un monde parallèle. Quant à l’histoire
d’amour, je n’ai pas grand-chose à en dire : elle ne m’a pas bouleversée
outre mesure (si vous me suivez, vous savez que c’est difficile à faire) mais
elle ne m’a pas non plus rebutée (les dialogues ne sont pas aussi niais et
ridicules que ceux que j’ai pu trouver). Ce livre fait beaucoup référence à Orgueil et Préjugés et je dois
reconnaitre que c’est l’œuvre d’Austen que j’aime le moins ce qui influence
beaucoup mon jugement et en plus l’auteure y fais sans cesse référence mais
oublie une chose : Austen ne croit pas au mariage, elle se moque des
préjugés et des aspirations de ses contemporains ! Elle crée donc des personnages
caricaturés et Elizabeth et Darcy n’échappent pas à la règle. Comprenez donc
mon agacement quand les personnages sont fiers de ressembler à ceux d’Austen, c’est
comme si un de nos politiques disait qu’il est fier de ressembler à son avatar
dans Les Guignols… Malgré ce léger désaccord,
c’est un livre que j’ai lu très vite en dépit de mes problèmes d’inscription à
la fac donc cela prouve bien que l’écriture est fluide et assez bonne pour ne
pas me faire décrocher et bailler toutes les 5 min. Ou, nouvelle obsession,
vérifier mes mails ^^. Une critique assez mitigée que je ne conseille qu’aux
adeptes de ce genre car parmi tous les livres NA que j’ai lu depuis le début de
cette année, je dois reconnaitre que c’est l’un des seuls que je ne massacre
pas car il ressemble plus à une comédie sentimentale avec quelques scènes un
peu hot sans pour autant enchainer les stéréotypes et les situations dignes d’un
vieux porno. Pour autant, si vous êtes comme moi, et que les romans
exclusivement romantiques ne sont pas vos lectures favorites, je vous conseille
d’aller jeter un coup d’œil ailleurs surtout si le T1 ne vous a pas plu le 2 n’améliorant
pas la série.
A savoir
Un tome 3 (The Right Moves) et 4 (Worth The Risk) sont prévus et ont été édités
aux Etats-Unis, en revanche, il n’y a pas de date pour la VF. Le T3 parle d’une
fille étudiant à Julliard et passionnée de ballet et comme il se trouve que j’adore
ça, il y a fort à parier que je le lise.
mercredi 10 septembre 2014
The Lying Game T5 : Croix de bois, Croix de fer
Auteur :
Sara Shepard
Edition :
Fleuve Noir (collection : Territoires)
Prix :
16E
|
Résumé
Emma approche peu à peu
de la vérité. Qui a tué sa sœur jumelle et pourquoi? Elle sait désormais qui,
parmi ses amis est innocent. Mais soudain sa mère biologique réapparait.
Sait-elle qui est le meurtrier? La tension monte d'un cran pour Emma...
Mon avis
Décidément
plus les tomes paraissent, plus j’aime cette série. Je pense que ça tient au
fait que j’oublie peu à peu la nullité de la série télé car je m’attache de
plus en plus aux personnages et je suis de plus en plus intriguée par
l’identité du coupable (même si j’ai désormais ma petite idée ;p). Comme
toujours dans les livres de Shepard, le girly se mêle à l’enquête policière
mais elle innove aussi en rajoutant les flashbacks de Sutton qui laissent le
lecteur sur sa faim et qui permettent de faire une coupure agréable dans la vie
d’Emma.
Emma,
tout comme nous, s’approche de plus en plus du meurtrier : elle connait
désormais les alibis de tous les suspects et il ne reste plus grand monde à
soupçonner mais l’arrivée de Becky, sa mère biologique, remet tout en jeu. L’enquête
d’Emma qui paraissait dédoublée entre sa quête de vérité pour comprendre sa
mère et trouver l’assassin de sa jumelle semble se réunir car Becky apporte des
réponses autant sur le passé que sur le présent. Ethan, à mon grand
soulagement, se fait moins présent au profit de Thayer qui gagne du terrain
dans le cœur de la jeune fille.
Vous
l’aurez compris, c’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée et le coup de
théâtre final me laisse si perplexe que je vais de ce pas aller acheter le tome
6, tome final. Les personnages me semblent moins immatures (en particulier
Madeline, Charlotte et Laurel) car l’auteure délaisse un peu l’atmosphère clichée
du lycée qu’elle avait instauré dans les premiers tomes pour se concentrer sur
le mystère Sutton. On sent que la grande révélation approche ce qui permet à cette
série, tout comme le vin, de se bonifier avec le temps et me laisse bon espoir
pour le tome 6.
Extrait
« - C’est intéressant ?
Thayer était planté face à Emma, ses cheveux noirs mi longs
tombant devant ses yeux noisette. La jeune fille referma très vite son livre et
le posa à côté d’elle, face contre table. Se passionner pour la
psychopathologie, ce n’était pas du tout le genre de Sutton Mercer.
Thayer se laissa tomber sur une chaise face à Emma et lui agita
un paquet de Twizzlers sous le nez. L’odeur sucrée de fraise artificielle fit
saliver la jeune fille.
-
Pour toi, dit Thayer.
-
Mes préférés ! s’exclama Emma en mordant dans la confiserie
poisseuse de sucre. […] Comment tu l’as su ?
Thayer fronça les sourcils.
-
Euh… je t’en apportais tous les jours l’année dernière.
Emma sourit à l’idée que Sutton et elle avaient les mêmes
bonbons préférés. Elles étaient extrêmement différentes sur beaucoup de points
mais peut-être partageaient-elles quand même deux ou trois choses outre leurs
gênes.
-
Alors qu’est ce que tu lis ? demanda Thayer. (Avant qu’Emma
puisse l’en empêcher, il s’empara de l’ouvrage et poussa un sifflement de
surprise.) Ouah. Je ne te connaissais pas ce côté sombre.
-
C’est pour ça que tu es là, pour enquêter sur mon côté
sombre ? le taquina Emma.
Thayer acquiesça.
-
De toute évidence puisque je t’espionne. »
lundi 8 septembre 2014
Harry Potter, T1 : A l’école des sorciers
Auteur :
J.K. Rowling
Edition :
Gallimard jeunesse
|
Résumé
Le jour de ses onze
ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le
détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour
l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend
depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls :
Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure donc
sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose
prononcer le nom ?
Mon avis
Plus
de 10 ans après sa sortie, je me suis enfin lancée. Je voulais un livre léger
et pas trop prenant à lire pendant mon voyage et j’ai ressorti ce qu’il me
restait comme livres de poches (pas grand-chose, je vous l’accorde ^^) et voilà
comment je me suis enfin lancée dans la série de JK Rowling. Tout d’abord, je
voudrais vous expliquer ma réticence à lire ce livre : le film !
Voilà la raison de ce retard de lecture impardonnable, car oui, j’adore les
films et comme tout le monde me disait qu’ils étaient (évidemment) moins bien
que les livres, je n’ai pas voulu me gâcher le plaisir que je ressentais devant
ma télé. Mais bon, j’ai cédé… J’ai toujours un livre sur moi et le temps
d’attente à l’aéroport passe plus vite avec un livre...
Et
je dois dire que je suis agréablement surprise le film étant très fidèle, ma
lecture fût un vrai régal. J’avais l’impression de redécouvrir Poudlard tout en
ne me gâchant pas le dvd. Car oui, il est vrai qu’il n’insiste pas trop sur le
quotidien d’Harry et le livre, sans s’appesantir dessus, nous donne un bon
aperçu de l’univers magique d’Harry. C’est sans doute ce que j’ai le plus
apprécié dans cette lecture : l’impression de découvrir l’univers créé par
Rowling et l’atmosphère de Poudlard. J'aimerai tellement qu'une école pareille existe pour que je puisse y étudier ^^ Sans compter que je dois rectifier ce que
j’ai dit au début : je cherchais une lecture qui ne soit pas trop prenante
mais en choisissant Harry Potter je
me suis piégée toute seule car ce fut le contraire d’une lecture prenante et
quand bien même je connaissais par cœur l’histoire, j’avais du mal à m’arracher
à ma lecture tant c’était bien écrit. L’univers peint est féérique et envoûtant,
la narration est un mélange de sarcasme, de dérision et d’ironie typiquement
anglais et les personnages sont réellement des clones de ceux de l’adaptation
filmique tant par leur aspect physique que par leur caractère : Ron est
toujours aussi drôle, Malefoy toujours aussi mauvais et Rogue toujours aussi
ambigu. Je dois avouer que je ne trouve aucun reproche à faire à Rowling qui ne
laisse, dans ce premier tome, aucun temps mort à son lecteur quand bien même on
connaisse l’intrigue par cœur et où l’action et l’humour se mélangent
parfaitement pour donner naissance à un livre jeunesse qui a marqué son époque
et dont le succès international est amplement mérité.
Extrait
« Ils contemplèrent le dragon. En une semaine, sa taille
avait triplé et des volutes de fumée lui sortaient des naseaux. Hagrid, trop
occupé à prendre soin du dragon, négligeait ses devoirs de garde-chasse. Le sol
était jonché de bouteilles de cognac vides et de plumes de poulet.
- J'ai décidé de l'appeler Norbert, dit Hagrid en regardant le
dragon avec des yeux embués. Il me connaît bien, maintenant, regardez. Norbert
! Norbert ! Où est maman ?
- Il a perdu la boule, murmura Ron à l'oreille d’Harry.
- Hagrid, dit Harry à haute voix, dans une quinzaine de jours,
Norbert sera aussi grand que la maison. Et Malefoy peut à tout instant avertir
Dumbledore.
Hagrid se mordit la lèvre.
-
Je sais bien que je ne pourrais jamais le garder pour toujours,
mais je ne vais quand même pas l’abandonner ! Je ne pourrai jamais faire
une chose pareille.
Harry se tourna brusquement vers Ron.
-
Charlie, dit-il.
-
Toi aussi, tu perds la boule dit Ron. Moi, je m’appelle Ron, tu
te souviens ? »
lundi 1 septembre 2014
Le blog en vacances
Hé oui, vous avez bien lu : j'ai de la chance, je repars en vacances ! Comme je vais à l'étranger et que je suis généralement trop crevée pour lire ou faire autre chose que m'écrouler lamentablement sur mon lit le soir venu, il n'y aura aucune chronique jusqu'à la semaine prochaine. Je souhaite bon courage à tous ceux qui reprennent demain ou qui ont déjà repris :)
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