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Auteur :
Marion Michau
Prix :
15E
Edition :
Albin Michel
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Résumé
« Je m’appelle
Marion, je fais 1m70 (en talons) et 52 kgs (en rêve). Je suis née en 1980 – une
détestable année pour le bordeaux et franchement pas terrible pour Joe Dassin
qui est mort pendant les grandes vacances – et je suis célibataire, mais ça,
vous oubliez, ça ne devrait pas durer : je suis enfin décidée à trouver
l’homme de ma vie… Seulement les mecs bien, c’est pas comme les métros, il n’en
passe pas toutes les quatre minutes. »
Mon avis
Je
l’avoue, je l’avoue, je lis les Voici
de ma mère. Et contrairement à elle, ce ne sont pas les potins qui
m’intéressent mais le Sexy Blog à la fin du magazine. J’adore le ton léger et tellement réaliste de
l’auteure. Des fois, je me dis qu’elle connait ma vie tellement ça me
parle. Ok, c’est exagéré par moment mais c’est ce qui drôle ! Pour celles
qui connaissent un peu cet article, je prêche des convaincues car on retrouve
les mêmes personnages : Marion, Sophie, Solal, Adrien, Babeth, Léa, etc…
Marion
c’est un peu notre Bridget Jones
française : elle boit, elle clope et elle est désespérément
célibataire. Ok, côté boulot tout va bien mais alors que toutes ses copines se
casent, Marion reste la très célèbre célibataire qui n’y arrive pas. Et
maintenant que les 30 ans sont passés, que l’horloge biologique est en marche
et que tout le monde a les yeux rivés sur elle, il serait temps qu’elle ramène
quelqu’un pour les fêtes. Ce n’est pas par manque de volonté mais les hommes
qui lui plaisent semblent vouloir rester enchainer à leur célibat comme une moule
à leur rocher. De mésaventures en déceptions, nous suivons le quotidien d’une
femme de la génération Y.
Je
le reconnais, rien d’innovant dans ce livre mais c’est tellement bien écrit et
tellement vrai que dès les 1eres pages, on est embarqués avec Marion dans ses
galères et on ne la lâche plus ! J’avais adoré il y a quelques années Le Journal d’Inès Charleston, et j’ai été
ravie de retrouver une humoriste
pareille en la personne de Marion Michau. Je ne dis pas que je lirai tout le
temps ce type récit mais c’est tellement agréable quand vient l’hiver :
rentrer dans sa couette et lire les petits malheurs d’une autre c’est tellement
relaxant. En plus, l’héroïne a un caractère bien trempé, lucide et déterminé.
Elle ne se morfond pas et semble toujours prête à rebondir. Le style clair et
court en forme de journal laisse les pages s’écouler entre nos mains jusqu’à la
fin. Très fille, elle nous laisse le sourire aux lèvres et l’envie de sortir de
notre couette pour aller voguer vers de nouvelles aventures. Une vraie auteure
de chick-lit qui sait nous parler et traiter des problèmes que les femmes
rencontrent au quotidien. C’est drôle, c’est franc, c’est romantique : on
se lance !
En bref
Apprécié
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Non-apprécié
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Quotidien
réaliste mêlé à un humour corrosif
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Identification
avec l’héroïne
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Extrait
« Sortis de
l’autoroute, nous avons beaucoup tourné : tourné en épingle d’abord sur
des routes meurtrières, tourné en rond ensuite sans pouvoir demander notre
chemin dans cette région fantôme, tourné de l’œil enfin en arrivant devant
notre gîte, une auberge délabrée scandaleusement appelée : « la
château de la Rousse ». […]
Nous sommes descendus
de voiture, ce qui en soi constituait déjà un acte de bravoure. […] Un couple
est alors sorti pour nous accueillir. Ils avaient des têtes à alimenter les
faits divers. […]
Malheureusement tout
s’est avéré à l’image de nos châtelains en survêtement : notre chambre
minuscule, le matelas en cuvette, la salle de bains rongée par le calcaire et
l’eau tiédasse qui coulait plus par le flexible que par la pomme de douche. […]
On s’est dit qu’on
allait se rattraper sur la visite de la région, preuve qu’on ne connaissait pas
du tout le coin. A part un lac à l’eau boueuse où j’ai pris un coup de soleil
carabiné et une ferme où on a failli se faire empaler par un bouc, il n’y avait
rien à moins de vingt kilomètres de tournants. Même bouquiner sur la petite
terrasse devant notre chambre relevait de la performance, le gite étant
construit près d’une porcherie, dès que le vent soufflait on avait l’impression
de vivre dans une maison en andouillette. »
A savoir
D’autres livres de
cette auteure ont déjà été publiés
Apocalipstick
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Nom
: Charlotte Malère.
Âge
: Trente ans, tendance trentenaire à vif.
Profession
: Critique de cinéma.
Signe
particulier : Lui arrive toujours l’impensable.
Charlotte se réveille seule et menottée au lit de son amant, le célèbre réalisateur Richard Bouvier. Pour éviter de prendre le petit déjeuner avec l’épouse en titre, elle se détache, saute dans la rue et s’engouffre nue dans la voiture d’un inconnu. Elle lui pique sa veste et détale… sans se douter que, cinq heures plus tard, ils se retrouveront face à face, à chanter en chœur dans une kermesse d’école. Les premières notes d’une nouvelle histoire d’amour ?
Éternelle
optimiste, excessive et passionnée, Charlotte, c’est un grain de folie qui
débarque dans votre vie pour vous surprendre, vous émouvoir et qui,
forcément, vous ressemble.
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Mensonges d’une nuit d’été
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Pour
son retour d’Inde, les amis de Charlotte lui organisent une fête surprise.
Martin, son ex dont elle est encore raide love, s’est incrusté. Piquée au vif
par son attitude « j’arrive-très-bien-à-vivre-sans-toi », elle lui dit
qu’elle va se marier. Cette annonce inespérée se propage comme un feu de
pinède : tout le monde s’emballe… surtout sa mère. Le lendemain, Charlotte
essaie d’effacer cet horrible mensonge, mais malheureusement, la vie n’est
pas un écran magique. Sa mère lui avoue qu’elle a un cancer et que ce mariage
est sa nouvelle raison de vivre. Terrassée, Charlotte lui laisse carte
blanche pour tout organiser. Maintenant il lui faut un mari à tout prix !
Elle se lance à contrecœur dans ce mariage au bout de l’enfer, elle qui ne
rêve que d’une chose : reconquérir Martin.
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